jeudi 27 décembre 2007

Gone baby Gone de Ben Affleck

Synopsis :
Dans une banlieue ouvrière de Boston, la petite Amanda a disparu. Après l'échec des recherches menées par la police, la tante et l'oncle de l'enfant décident de faire appel à des détectives privés du coin, Patrick Kenzie et Angie Gennaro.Patrick et Angie connaissent bien le quartier, au point de savoir que Hélène, la mère d'Amanda, est une droguée. Plus ils enquêtent, plus ils découvrent l'envers de la ville dans ce qu'il a de plus sombre. Ils s'enfoncent au-delà des mensonges et des faux-semblants, vers les secrets les plus noirs de la ville, là où règnent les dealers, les criminels et les pédophiles. Cela ne les aide pourtant pas dans leur enquête et Amanda reste introuvable.Face à la pression médiatique, Remy Bressant, un enquêteur qui ne lâche jamais, et le capitaine de police Jack Doyle vont aussi s'attaquer à l'enquête. La vérité finira par surgir, mais elle aura un prix. Chaque ville a ses secrets, chaque humain sa conscience...

Avec Amy Ryan, Casey Affleck, Michelle Monaghan
Date de sortie : 26 Décembre 2007

Vu hier.
Premier film derrière la caméra pour Ben Affleck, acteur moyen que j' ai personellement du mal à encadrer .... C' est sous une nouvelle facette que l' on découvre donc le bonhomme, plus profond et plus interressant, il fait de son premier film quelque chose de très respectable.
Le scénario peut paraitre un peu gros, la mise en scène a beau manquer de fluidité et de lisibilité, il n' en reste pas moins qu' un film très soigné avec de l' envergure, une histoire qui joue avec le bien et le mal sans cesse jusqu' a débouché sur un fin où plus personne ne peut dire qu' elle était le bon choix.
Les acteurs son bons, notement son frère, Casey Affleck, qui transcende le film par sa vulnérable détermination. A noter aussi la superbe prestation de Ed Harris et de Michelle Monaghan.
Ben Affleck nous livre donc un film imparfait mais tellement soigné qu' il ne peut que prédire du bon, à suivre ....
Note : 7/10

mercredi 26 décembre 2007

Bienvenue à Gattacca d' Andrew Niccol

Synopsis :
Dans un monde parfait, Gattaca est un centre d'etudes et de recherches spatiales pour des jeunes gens au patrimoine genetique impeccable. Jerome, candidat ideal, voit sa vie detruite par un accident tandis que Vincent, enfant naturel, reve de partir pour l'espace. Chacun des deux va permettre a l'autre d'obtenir ce qu'il souhaite en dejouant les lois de Gattaca.
Avec : Ethan Hawke, Uma Thurman, Jude Law

Date de sortie : 29 Avril 1998

Revu pour la troisième fois hier après-midi, un film somptueux, un film parfait qui parle d' imperfection :)
Le scénario est très intelligent et donne à réfléchir sur notre avenir notament celui de la génétique. Un domaine où le progrès est à la fois important mais qui va aussi être assujettie aux dérapages et abus. Andrew Niccol nous présente une société metant de coté les êtres "non-parfaits", une société qui nous juge sur un ADN, sur un verre d' urine, sur un cheveux, une société baignant dans le désir de perfection, perfection atteinte au détriment de tout humanisme.
Une poésie et un sens du récit transpire de ce film, les sentiments sont bien retranscrit, j' ai été très touché par l' amitié entre Vincent et Jérôme pleine de non-dit et d' intention. La dernière scène est forte en émotion.
Un film de Science-fiction sans effets spéciaux mais esthétiquement très réussi. Le tout est porté par d' exellents acteurs ainsi qu' une introduction très soignée.
A NE PAS LOUPER !
Note : 9/10

mercredi 19 décembre 2007

La graine et le mulet d' Abdellatif Kechiche

Synopsis :
Sète, le port. Monsieur Beiji, la soixantaine fatiguée, se traîne sur le chantier naval du port dans un emploi devenu pénible au fil des années. Père de famille divorcé, s'attachant à rester proche des siens, malgré une histoire familiale de ruptures et de tensions que l'on sent prêtes à se raviver, et que les difficultés financières ne font qu'exacerber, il traverse une période délicate de sa vie où tout semble contribuer à lui faire éprouver un sentiment d'inutilité. Une impression d'échec qui lui pèse depuis quelque temps, et dont il ne songe qu'à sortir en créant sa propre affaire : un restaurant. Seulement, rien n'est moins sûr, car son salaire insuffisant et irrégulier, est loin de lui offrir les moyens de son ambition. Ce qui ne l'empêche pas d'en rêver, d'en parler, en famille notamment. Une famille qui va peu à peu se souder autour d'un projet, devenu pour tous le symbole d'une quête de vie meilleure. Grâce à leur sens de la débrouille, et aux efforts déployés, leur rêve va bientôt voir le jour... Ou, presque...

Avec Habib Boufares, Hafsia Herzi, Faridah Benkhetache

Date de sortie : 12 Décembre 2007

Vu dimanche.
Magnifique film du réalisateur de l' esquive, beaucoup d' humanité transparait de cette histoire simple et efficasse.
Abdellatif Kechiche film le naturel de la vie, ces petites choses qui font de la vie ce qu' elle est, une banalité sublimée par la caméra qui film au plus proche les personnages, on est avec cette famille, on mange avec elle, on partage leur quotidien à tel point que l' on est littérallement plongé au coeur de cette véritable aventure humaine.
Du cinéma quasi documentaire tant il est au bord de la réalité, de ces tracas et bonheurs qui contruisent les vies, c' est la que le film d' Abdellatif Kechiche fait fort, c' est qu' on à pas l' impression d' assister à un cinéma mais à une vie réelle.
Les acteurs sont d' une spontaneïté impressionante, le "couple" Slimane/Karima est très attachant. Encore une fois Kechiche fait un travail ENORME de direction d' acteurs et fait littéralement explosé des inconnus.
La famille musulmane est décrite sans clichés ni, à l' inverse, morale barbante, elle ressemble tous simplement à n' importe quelle famille avec ses défauts et ses qualités .... ca à l' air du con à dire mais c' es tellement rare de voir ça qu' il faut le souligner.
L' histoire est construite de tout petit rien mais nous émeut au plus profond on nous faisant finalement, par sa pureté, réfléchir sur pas mal de thème comme l' immigration, l' intégration, l' importance de la famille, l' entraide ect ...
Beaucoup beaucoup d' humilité transperce la graine et le mulet ...
Note : 7.5/10

lundi 17 décembre 2007

Herman Düne


Peut être le groupe que je préfère, un gros gros coup de coeur qui s' est déclaré il y a environ 1 an ...
C' était devant un film, les amitiés maléfiques (film moyen au passage), que j' ai découvert le premier morceau d' Herman Düne dont j' ignorait encore le nom à l' époque. Ca a été le coup de foudre, j' ai cherché quelques jours, j' ai parcourus les forums afin de savoir qui chantais, je n' avais ni le titre ni l' auteur mais malgré tout j' ai fini par trouver, celui qui chante "Had I Not Known" s' appelle Herman Düne !
Ni une ni deux je me suis renseigné sur le groupe et je me suis procuré l' album "Not on top", résultat un délice de tous les instants, j' été conquis !!! Quelques mois après je suis allé au concert qui m' a conforté dans mon choix, je n' attends qu' une chose c' est qu' ils repassent !!
Quelque chose d' assez unique émane de ses chansons, un mélange de mélancolie et de joie de vivre, une fraicheur et une simplicité exacerbée dans un rythme folk, on a déjà tous essuyés nos larmes à travers un sourire ben avec Herman Düne c' est un peu ça à chaque chanson.
Ce qui ne gache rien c' est que les personnages sont à l' image de leurs chansons, des gens simples, plein d' humilité, pas de prises de têtes, de chichi, de course à l' argent et à la reconnaissance, tout simplement quelque chose de naturel qu' ils ont envie de partager avec le public.
Pour vous faire une idée je peux vous conseillez les chansons suivantes : "This Will Never Happen", "I wish I could see you", "1 2 3 apple tree" entres autres ...
A écouter absolument !

vendredi 14 décembre 2007

I' m not there de Todd Haynes

Synopsis :
Un voyage à travers les âges de la vie de Bob Dylan. Six acteurs incarnent Dylan tel un kaléïdoscope de personnages changeants : poète, prophète, hors-la-loi, imposteur, comédien, martyr et "Born Again". Ils participent tous à l'esquisse d'un portrait de cette icône américaine définitivement insaisissable.

Avec Christian Bale, Cate Blanchett, Marcus Carl Franklin

Date de sortie : 05 Décembre 2007

Vu mardi.
Un film à la fois insaisissable et envoutant à l' image de Bob Dylan, chanteur aux multiples facettes.En effet dur dur de tout comprendre, de tout suivre dans ce récit éclaté où chaque morceaux représente une personnalité de l' artiste.
6 acteurs pour l' incarner rien que ça et lorsqu' on commence à s' interresser à Dylan on se rend bien compte qu' on est loin du compte. L' homme est complexe, le film est à son image, dans i' m not there personne ne s' appelle Bob Dylan mais tout le monde l' incarne, sorte d' hommage au poète qui n' a jamais voulu être un symbole, qui ne voudrait pas être un berger.
Je connait vaguement la vie de Dylan et j' avoue franchement qu' il m' a été très dur de rentrer dans le film, je pense que sans connaitre sa vie et son parcours sur le bout des doigts l' approche n' est pas évidente. Cependant artisitiquement parlant le film fait preuve d' une grande maitrise, une vraie leçon de cinéma, des idées qui foisonnent à tout va, une mise en scène soigné dans les plus petits détails, une photographie magnifique et des acteurs habités.
Mention spécial à la très grande Cate Blanchett qui campe un Dylan androgyne terriblement envoutant.
Bon, vraiment très bon mais dur de noter un film lorsqu' on a l' impression d' avoir raté tant de clin d' oeil, tant de citation emprunter au maître et donc qu' on est presque un peu passé au travers du chanteur.
Il faut surement être cinéphile et accro à Bob Dylan pour pouvoir apprécié pleinement malheuresement je suis cinéphile et j' aime bien Dylan ;)
Note : ??/10

lundi 10 décembre 2007

Alien, le huitième passager de Ridley Scott

Synopsis :
Le vaisseau commercial Nostromo et son équipage, sept hommes et femmes, rentrent sur Terre avec une importante cargaison de minerai. Mais lors d'un arrêt forcé sur une planète déserte, l'officier Kane se fait agresser par une forme de vie inconnue, une arachnide qui étouffe son visage.Après que le docteur de bord lui retire le spécimen, l'équipage retrouve le sourire et dîne ensemble. Jusqu'à ce que Kane, pris de convulsions, voit son abdomen perforé par un corps étranger vivant, qui s'échappe dans les couloirs du vaisseau...
Avec Sigourney Weaver, Tom Skerritt, Veronica Cartwright

Date de sortie : 12 Septembre 1979

Revu hier.
Un des plus grands films du cinéma, celui qui a posé les bases du genre, le film mille fois copié mais jamais égalé, Alien par Ridley Scott est tout simplement un chef d' oeuvre !!
Un mélange de genre d' une efficassité redoutable, un réalisateur au sommet de son art qui distille une ambiance macabre, un huit clos angoissant de bout en bout, une mise en scène sobre et très classe, un monstre effrayant et charismatique, une héroïne qui restera culte à jamais, Alien c' est tout ça à la fois, un film quasiment parfait.
Le revoir même 30 ans après ne pose pas de souci, il a très bien veilli et rappelle à chaque fois qu' il est le maître incontestablement.
Film qui sera suivi plus tard par 2 ENORMES FILMS à mon sens, le deuxième est un film d' action épouvante comme on en a rarement fait, le troisième se rapproche un peu plus du premier et reprend cette tension ultime avec un final époustoufflant, reste que la série s' est achevé sur un quatrième volet plus que mitigé ... dommage ...
Je rêve d' un dernier film qui soit à la hauteur des 3 premiers pour conclure tout ça, Ripley tu veux pas revenir ?? :)
Note : 9/10

Cowboy de Benoït Mariage

Synopsis :
Daniel Piron a le blues. Son couple est monotone, ses idéaux se sont envolés, même son travail de journaliste est une farce. La seule idée qui le galvanise encore est de retrouver et de filmer Tony Sacchi, héros révolutionnaire de sa jeunesse.A travers cette aventure, Daniel voudrait réhabiliter le jeune homme ardent et engagé qu'il était. Mais, hélas pour lui, Sacchi est devenu un gigolo cynique. Au bout d'une épopée tragi-comique, Daniel Piron finira-t-il par comprendre qu'il faut assumer ses désillusions pour se retrouver ?

Avec Benoît Poelvoorde, Gilbert Melki, François Damiens

Date de sortie : 05 Décembre 2007

Vu hier.
Résultat mitigé encore une fois pour Benoit Mariage, respectable monsieur qui soigne son travail, il a pourtant généralement du mal à aller au bout des choses.
C' est encore le cas ici où l' ont sent un réalisateur honnète et travailleur mais qui pourtant reste le cul entre 2 chaises et ne parvient pas réellement à nous interresser. Son personnage est très attachant mais le scénario ne suit pas, il ne se passe finalement pas grand chose au bout du compte et si la remise en question de Daniel est légitime on se détache malgré tout assez vite de cette histoire de reconstitution qui est en plus mal exploitée.
Sans arrêt le film flotte entre rires et larmes, entre comédie et drame mais sans sublimer ni l' un ni l' autre.
Vraiment dommage car une fois de plus Poelvoorde est impressionant dans les 2 registres, clown triste qui nous émeut encore plus lorsque l' on connait sa situation actuelle, un grand acteur qui enchaine malhreusement trop souvent les rôles populaires et médiocres ...
Au final il reste quelques scènes plutot sympa mais c' est trop maigre pour en faire un bon film.
Note : 5/10

mardi 4 décembre 2007

Darshan de Jan Kounen

Synopsis :
Surnommée "La Mère Divine indienne", Amma est considérée comme une Sainte dans son pays. Issue d'un milieu modeste, elle finance plus de 25 000 pensions pour femmes, des camps médicaux mobiles, des orphelinats et des écoles ainsi que l'hôpital Amrita Istitute of Medical Science and Research, et finance ses actions grâce aux dons recueillis lors des célébrations (Puja, Homa, Bhajan, Darshan, Devi Bhava) qu'elle organise à travers le monde. A l'occasion de son cinquantième anniversaire en septembre 2003, plus de cent mille personnes se sont réunies durant quatre jours à Kochi, dans le Kérala. Lors de la cérémonie du Darshan, Amma a serré dans ses bras plusieurs milliers de personnes une à une, sans interruption, pendant plus de 20 heures. Que se passe-t-il "réellement" lors de cette étreinte ?

Avec Sri Mata "Amma" Amritanandamayi Devi

Date de sortie : 30 Novembre 2005

Vu il y a quelques heures.
Petite appréhension avant de mettre le film en marche, peur de me retrouver devant un univers très religieux chose à laquel je suis très erméthique.
Finalement non, enfin si mais j' ai presque envie de dire que j' ai vu la vrai religion, celle que peu pratique, celle du coeur et de la raison, celle qui consiste à agir avec altruisme et générosité, celle qui traverse les frontières sociales, raciales et religieuses, celle que l' on pourrait simplement appelé AMOUR.
On est bien loin de nos société actuelles qui ne cultivent plus que le pouvoir, la cupidité, le profit et la compétition avec son voisin, on est loin aussi de nos problèmes futiles d' écrans plats et de portables révolutionnaires ect ...
Avec Amma c' est une quête spirituelle, un travail sur l' esprit afin d' être tout simplement quelqu' un de bien, et encore une fois à l' inverse de nos sociétés c' est elle qui donne l' exemple. Véritable Gourou (au sens noble du terme) elle traverse les villes afin de transmettre son amour. Amma c' est l' humanité représenté, c' est un esprit au dessus des autres, c' est un guide spirituel au service des autres, c' est une âme merveilleuse.
Kounen se son coté réalise un film très soigné, un documentaire aérien qui frole parfois le mystique, un voyage objectif de tous les instants, des plans merveilleux, une caméra envoutée au coeur de ce personnage unique au monde.
Au passage j' en profite pour dire que Kounen réalisa quelques mois plus tôt un autre documentaire, d' autres mondes, où il fignola sa quête intérieur, un autre film objectif et interressant.
Le genre de film que l' on ferait bien de passer dans toutes les écoles du monde.
Note : 9/10

Cruising (la chasse) de William Friedkin

Synopsis :
La police new-yorkaise enquête sur deux meurtres d'homosexuels appartenant à la tendance sado-masochiste, qu'elle pense être dus au même tueur. Le capitaine David Edelson, chargé de l'affaire, propose à un jeune policier en uniforme, Steve Burns - qui possède les caractéristiques physiques des victimes - d'infiltrer la communauté gay. Comme il ambitionne de devenir "enquêteur", Steve, voyant la possibilité d'une rapide promotion, accepte, en dépit du danger qu'il encourt.Installé dans un appartement de Greenwich Village, Steve fréquente toutes les nuits les lieux de rendez-vous homosexuels : bars, discothèques, boîtes de nuit, jardins publics. L'assassin, habillé d'un blouson de cuir à pièces métalliques cliquetantes, porteur d'une casquette de motocycliste et le visage dissimulé derrière des lunettes de soleil, frappe par deux fois encore..

Avec Al Pacino, Karen Allen, Paul Sorvino

Date de sortie : 24 Septembre 1980

Vu il y a quelques jours.
Un poil déçu je l' avoue, l' affiche laisser rêveur, d' un coté Al pacino de l' autre William Friedkin, de quoi faire saliver n' importe qui, mais le film, malgré ses qualités ne convaint pas pleinement.
L' ambiance est parfaite, ca sent le glauque à plein nez, les ruelles sales et les perversions sont de mises dans cet univers sordide.
Friedkin nous étouffe dans sa mise en scène sombre comme il en a le secret.De ce coté là le film est très reussi, de même que le casting avec Al pacino en tête pour un rôle "bizarre". Tout au long du métrage, les deux compères multiplies les situations ambigües, des actes à un simple regard rien n' est clair.
Mais personnellemnt j' ai trouvé que ce polar n' allait pas au bout des choses, la "transformation" de Steve Burns reste flou, ca manque un peu de profondeur tout ça quand même, le personnage principal n' est pas assez fouillé et du coup nous ne rentrons pas totalement dans le film.
Malgré tout un film interressant.
Note : 7/10

dimanche 2 décembre 2007

Les femmes de ses rêves des frères Farelly

Synopsis :
Eddie est un velléitaire qui cherche depuis des années la femme parfaite. Persuadé d'avoir trouvé celle-ci sous les traits de la belle et très sensuelle Lila, il décide de mettre fin à un célibat prolongé, et l'épouse quelques semaines seulement après leur rencontre, avec les vifs encouragements de son père et de son meilleur ami.Mais la lune de miel au soleil du Mexique tourne au cauchemar, car Lila ne tarde pas à révéler sa vraie nature - terrifiante ! - et comprend qu'il a épousé... l'erreur de sa vie.Au bord de la crise de nerfs, le malheureux reprend espoir à la vue de la douce et belle Miranda, et s'enflamme une fois de plus, convaincu d'avoir découvert l'âme soeur. Problème : comment faire sa conquête tout en tenant Lila à l'écart ?
Avec Ben Stiller, Michelle Monaghan, Malin Akerman

Date de sortie : 28 Novembre 2007

Vu Jeudi.
Pas du tout ma came à la base ce genre de film et pourtant dans une energie que je ne saurai définir je me suis décidé à allez voir ce que je ne vais d' habitude jamais voir.
Finalement ca remet bien tout à sa place, je n' aime définitivement pas ce genre de comédie dite à l' Américaine.
Un humour très lourd et pas fin pour un sou, alors oui on sourit parfois, on rigole rarement mais finalement on a l' impression de se taper 1h30 d' humour facile et ma foi assez futile.Tout les ingrédients sont présents, le pauv' type, la super nana, les potes naz, les fameuses transformation corporelles de type boutons ou coup de soleil, la scène "d' amour", les gags vaseux en dessous de la ceinture ect ...
Bref les fans du genre seront surement ravi, personnellement je retourne à mes moutons :)
Note : 3/10

samedi 1 décembre 2007

Across the universe de Julie Taymor

Synopsis :
Une histoire d'amour dans les années 60, au coeur des manifestations anti-guerre, des voyages spirituels et du rock'n roll, qui part des docks de Liverpool vers le psychédélique Greenwich Village, des émeutes de Détroit aux champs de bataille du Vietnam.Jude et Lucy sont plongés, avec des groupes d'amis et de musiciens, dans le tumulte des années anti-guerre et des révolutions culturelles, guidés par "Dr Robert" et "Mr Kite". Jude et Lucy sont la proie des forces tumultueuses qui secouent l'époque et vont les obliger à se trouver eux-mêmes pour se retrouver l'un l'autre...
Avec Evan Rachel Wood, Jim Sturgess, Joe Anderson

Date de sortie : 28 Novembre 2007

Vu Jeudi.
Comédie musicale ayant pour bases les années 60 en reprenant les chansons des beatles. Que les passionés jettent leurs pierres, les chansons sont respectées et très bien reprises :)
Across the universe fait parti de ces films imparfait que l' on affectionne particulièrement, ceux que l' ont défend et à qui l' ont trouve toujours des excuses. C' est avant tout un film attachant et sincère, bourré de bonnes idées, de fraicheur et d' envie, il démarre, sait où il veut aller et nous ammène avec lui dans un bain poétique qui déborde de bonheur.
Alors oui on peut repocher au film de n' effleurer que la naissance du mouvement hippies, de faire de même avec le contexte politique et social, et de mettre un peu de coté la drogue et autres emanation de l' époque mais à coté de ça on est bien content de voir une bonne comédie musciale haute en couleur.
Note : 7/10

La nuit nous appartient de James Gray

Synopsis :
New York, fin des années 80. Bobby est le jeune patron d'une boite de nuit branchée appartenant aux Russes. Avec l'explosion du trafic de drogue, la mafia russe étend son influence sur le monde de la nuit.Pour continuer son ascension, Bobby doit cacher ses liens avec sa famille. Seule sa petite amie, Amada est au courant : son frère, Joseph, et son père, Burt, sont des membres éminents de la police new-yorkaise...Chaque jour, l'affrontement entre la mafia russe et la police est de plus en plus violent, et face aux menaces qui pèsent contre sa famille Bobby va devoir choisir son camp...
Avec Joaquin Phoenix, Mark Wahlberg, Robert Duvall

Date de sortie : 28 Novembre 2007

Vu Jeudi.
Un polar sacrement burné qui secoue les tripes du début à la fin. Tellement intense qu' il arrive presque à nous faire oublier son scénario cousu de fils blanc derrière sa mise en scène inspirée complétement renversante.
Le style est parfait, toujours bordeline entre larmes et violences, le ton est juste, le contexte familliale bien exploré le tout porté par un Joaquin Phoenix tout simplement ULTIME, cet acteur est phénoménal, un monstre absolu, tout traverse dans son jeu, dans son regard félin. Wahlberg et Duvall sont eux aussi très bon, même Eva Mendes qui sort enfin des ses incroyables navets est crédible !
Cetaines scènes valent leurs pesant de cacahuètes, je pense notement à la course poursuite à la fois originale et efficasse.
En tout cas on ne s' ennuie pas une seconde, le rythme est soutenu sans en faire des tonnes, le film est à la fois touchant et brutal, très travaillé il ravira les fans du genre.
Note : 8/10