lundi 28 avril 2008

La phrase de la semaine

Allez on va taper dans du bien gras cette semaine, c' est pas très fin et je l' assume :

"pour avoir un double plaisir sans pratiquer la sodomie, fais toi sucer quand tu es en train de chier"


A bon entendeur, à la semaine prochaine :)

Funny games US de Michael Haneke

Synopsis :

Ann, George et leur fils Georgie sont en route vers leur résidence secondaire pour y
passer l'été. Leurs voisins, Fred et Eva, sont déjà arrivés et ils décident de se retrouver
tous le lendemain matin pour une partie de golf. Tandis que son mari et son fils s'affairent sur leur voilier récemment remis en état, Ann commence à préparer le dîner. Tout à coup, elle se trouve face à face avec un jeune homme extrêmement poli, Peter, un des invités de ses voisins, venu, à la demande d'Eva, lui emprunter quelques oeufs. Ann s'apprête à les lui donner quand soudain, elle hésite. Comment Peter est-il entré dans leur propriété ? Les choses prennent vite un tour étrange et débouchent sur une explosion de violence.

Avec Naomi Watts, Tim Roth, Michael Pitt

Date de sortie : 23 Avril 2008


Vu jeudi.
Michael Haneke décide de refaire son propre film, bizarre ... une dizaine d' année après Funny Games, Haneke revient effectivement avec Funny Games US, simple réadaptation Américaine de l' oeuvre adulé par les cinéphiles.
Le résultat est dénué d' intérêts tant le réalisateur Autrichien reprend son film scène par scène, plan par plan, ceux qui ont vu l' original ne verront donc qu' une simple copie ni plus ni moins. Mais je ne peux pas cacher le plaisir d' avoir revu ce film au cinéma, le film politiquement incorrect, le film qui représente à lui seul le mot CYNIQUE, le film qui fait rire jaune, le film qui mets mal à l' aise.
Violence et humour noir se côtoie pendant 2 heures prenant le spectateur sur le vif avec une mise en scène glaciale qui ne le lâche que lors de quelques sourires crispés, amenés par un humour à froid très second degré.
Le film fonctionne aussi bien que son ainé, malsain et corrosif Haneke s' amuse avec le spectateur, brouille les pistes et fait croire qu' une issue est possible mais ici pas de happy end, pas de secours héroïque, l' Autrichien se veut bien plus noir à l' image de cette intro qui fonctionne toujours aussi bien.
Que rajouter si ce n' est la prestation encore une fois exceptionnelle de Noami Watts et de Tim Roth suivi par le duo machiavélique Michael Pitt/Brady Corbet.
Note : 8/10

La zona de Rodrigo Pla

Synopsis :

Mexico. Trois adolescents des quartiers pauvres pénètrent dans l'enceinte de La Zona, une cité résidentielle aisée, entourée de murs et protégée par un service de sécurité privé. Ils s'introduisent dans l'une des maisons, mais le cambriolage tourne mal. Plutôt que de prévenir les autorités, les résidents décident de se faire justice eux-mêmes. Une chasse à l'homme sans pitié commence...

Avec Daniel Gimenez Cacho, Maribel Verdu, Carlos Bardem

Date de sortie : 26 Mars 2008


Vu Jeudi.
Il est jeune, il est beau et surtout il sera à suivre les prochaines années, je veux bien entendu parler de Rodrigo Pla, réalisateur mexicain de La zona.
Son premier film est plus que maîtrisé, le soin et la maturité dont fait preuve son coup d' essai force le respect et nous prédit du bon pour la suite de sa carrière.
En effet la Zona fait preuve d' une rare intelligence en abordant des sujets délicats tel que l' opposition riches/pauvres, la sécurité, la vengeance et la nature humaine. Un tableau pas joli joli mais une très belle leçon de vie où les uns ne valent pas mieux que les autres, une escalade de violence ou tout le monde surenchérit jusqu' a utiliser des méthodes qui font réfléchir.
Les acteurs sont tous très bon, notamment les deux jeunes qui débutent une amitié caché touchante.
Au final un film qui pose les bonnes questions et qui est plus que jamais d' actualité.
Note : 7.5/10

mercredi 23 avril 2008

Le temps du premier bilan

Article paru sur le site "Le monde" :

"Selon un sondage IFOP-Fiducial pour Paris-Match, à paraître jeudi 24 avril, 72 % des Français se disent mécontents de l'action du président Nicolas Sarkozy. Le sondage IFOP, paru le 20 avril dans le Journal du dimanche, soulignait que seuls 36 % des personnes interrogées en étaient satisfaites. Dans les deux cas, il s'agit des pires résultats pour un président après un an de mandat depuis le début de la Ve République en 1958. En avril 2003, un an après sa réélection, Jacques Chirac recueillait 58 % de jugements positifs sur son action.

Sa façon de présider est perçue très majoritairement (84 %) comme différente de celle de ses prédécesseurs. Un tiers des sondés la jugent "moins bonne". 17 % la trouvent meilleure et 48 % estiment qu'elle n'est "ni meilleure ni moins bonne". Seuls 42 % des sympathisants UMP la jugent meilleure.

65 % des sondés estiment que le nouveau locataire de l'Elysée n'a pas tenu les engagements qu'il avait pris durant la campagne présidentielle. Son projet est par ailleurs jugé "ambitieux" (62 %) et "peu crédible" (50 %).

Ce sondage s'est déroulé dans un contexte morose, puisque 48 % des personnes interrogées estiment que la situation économique s'est détériorée depuis un an. Pour 53 % d'entre elles, les mesures mises en place ont "plutôt détérioré" leur pouvoir d'achat. 80 % pensent donc que la mise en place d'un plan de rigueur est inéluctable.

Les sondés ont pourtant un avis positif sur certaines mesures comme la baisse des cautions locatives, le service minimum dans les transports publics, la défiscalisation des heures supplémentaires, le traité simplifié sur l'Europe et le controversé bouclier fiscal. La réforme de la carte judiciaire est jugée en majorité négativement.

Les Français considèrent que le président a fait des progrès. 80 % estiment qu'il a "trop parlé" de sa vie privée au début de son mandat, mais pour 67 % des sondés ce n'est plus le cas aujourd'hui.

Nicolas Sarkozy passera son grand oral jeudi soir à la télévision. Il aura 90 minutes pour rassurer les Français. Sa dernière interview télévisée date du 29 novembre. Sa dernière grande intervention remonte à la conférence de presse du 8 janvier où, à propos du pouvoir d'achat, il avait dit qu'il ne pouvait pas vider des caisses "déjà vides."


Triste score pour fêter un anniversaire mais en même temps ce qui était à prévoir est arrivé, notre Président à déçu.

Les Français se seraient-ils laissés embobiner par des promesses électorales ?? Auraient-ils vu en Nicolas Sarkozy un sauveur tant attendu ?? Auraient-ils espérés naïvement voir un changement réel ??

Toujours est-il qu' au fil des mois les électeurs si fiers et si nombreux à représenter le candidat UMP l' année dernière se sont bizarrement envolés, Nicolas Sarkozy, l' homme de tous les records, d' abord adulé à tout-va pendant la campagne, puis largement apprécié lors de son élection (le meilleur sondage post-électorale avec De Gaulle) qui aujourd'hui devient le Président le plus impopulaire après 1 an de mandat !!

Le plus déstabilisant je trouve c' est que le Président Sarkozy applique majoritairement son programme (pour une fois on va pas s' en plaindre), ce qui avait été promis à été réalisé, d' où vient donc cette grogne ??

Son style ??? Pourtant l' homme n' a guère changé, toujours la même "ligne de conduite", arrogant, flambeur, rigide il l' a toujours été. Ca a d' ailleurs été assez dénoncé par l' opposition à l' époque qui n' avait vous me direz pas grand chose d' autre sous la main. N' empêche que si certains ne s' y attendaient peut être pas, son style qui a tellement plus aux Français à malgré tout fini par lasser, le dérapage de trop est allez au "casse-toi pauv' con" du salon de l' agriculture qui à depuis forcé Sarkozy à être beaucoup plus discret, beaucoup plus posé, a tel point qu' il frôlait parfois le ridicule lors de ses dernières apparitions télé, mots légers et petite voix forcée.

Dur dur de comprendre pourquoi on en est arrivé là en si peu de temps donc, certains on surement ouvert les yeux mais comme d' habitude il est maintenant trop tard, il ne reste plus qu' a subir ... ou à râler ;)
To be continued ...

[Rec] de Paco Plaza et Jaume Balaguero

Synopsis :

Angéla est journaliste pour une télévision locale. Accompagnée de son caméraman, elle relate le quotidien de ceux qui travaillent la nuit.
Ce soir, elle est dans une caserne de pompiers. La nuit est calme, aucune urgence. Jusqu'au coup de fil d'une vieille dame qui réclame du secours. Le tandem suit les pompiers et découvre en arrivant sur place des voisins très inquiets. D'horribles cris ont été entendus dans l'appartement de la vieille dame. Angéla perçoit la tension des habitants, son reportage devrait enfin sortir de la routine... Elle n'imagine pas à quel point !

Avec Manuela Velasco, Ferran Terraza, Jorge Yamam

Date de sortie : 23 Avril 2008


Vu hier en avant-première.
Le buzz que le film à provoqué longtemps avant sa sortie sur internet avait finit par me convaincre et même par provoquer en moi une certaine excitation à l' idée de voir ce fameux REC ...
Chose faite donc hier soir et je ne peux cacher que je suis sorti de la salle déçu. L' impression d' avoir du attendre trop longtemps pour assister à quelque chose de correct, l' impression que finalement REC est très surestimé et qu' il est malheuresement bien en dessous que ce qu' on nous à vendu ses dernières semaines ...
Pendant bien 45 min REC se mets en place bien difficilement par moment (le gore pour faire gore), bien maladroitement d' en d' autres, la faute la plupart du temps à une tension qui tombe trop vite à plat ou qui est encore plus souvent attendu bien avant "Léger SPOILER"
(le monsieur qui parle devant la porte du contaminé, la petite fille qui gnack sa mère, ect ...).FIN DE SPOILER
Dommage que le film n' explose finalement que dans sa dernière partie (les 20 dernières minutes) plus effrayante, plus noire et plus mouvementée mais surement trop tardive pour être totalement apprécié.
L' exercice n' est pas totalement convainquant donc, trop inégal pour être classé parmi les grands films d' horreur mais qui permet malgré tout de passer un moment relativement agréable voir désagréable ça dépendra des gens ...
Note : 7/10

Indiana Jones : Les Aventuriers de l'Arche perdue de Steven Spielberg

Synopsis :

1936. Parti à la recherche d'une idole sacrée en pleine jungle péruvienne, l'aventurier Indiana Jones échappe de justesse à une embuscade tendue par son plus coriace adversaire : le Français René Belloq.
Revenu à la vie civile à son poste de professeur universitaire d'archéologie, il est mandaté par les services secrets et par son ami Marcus Brody, conservateur du National Museum de Washington, pour mettre la main sur le Médaillon de Râ, en possession de son ancienne amante Marion Ravenwood, désormais tenancière d'un bar au Tibet.
Cet artefact égyptien serait en effet un premier pas sur le chemin de l'Arche d'Alliance, celle-là même où Moïse conserva les Dix Commandements. Une pièce historique aux pouvoir inimaginables dont Hitler cherche à s'emparer...

Avec Harrison Ford, Karen Allen, Paul Freeman

Date de sortie : 16 Septembre 1981


Vu hier.
Je suis de la génération d' Indiana Jones est pourtant j' ai plus été élevé aux Goonies, Alien et compagnie ... Je suis presque sur d' avoir vu au moins un Indiana Jones une fois dans ma vie mais plus aucun souvenir, c' était donc maintenant ou jamais l' heure d' enchainer les trois au moment où le dernier né va pointer le bout de son nez.
Séance de rattrapage agréable, un film d' aventure bien mené par maître Spielberg décidément le roi des films populo-intelligent, il fait ici encore preuve d' un professionnalisme éclatant en mettant en scène un personnage charismatique qui reste encore aujourd' hui un des icône du 7ème art.
Harrison Ford campe un Indiana Jones cultivé, aventurier dans l' âme : il est jeune, il est beau, il est courageux et il est surtout embarqué dans un histoire d' arche en plein milieu de l' Égypte. Beaucoup d' humour également tout au long du film et même si certains SFX ont un peu mal vieillis on ne peut que se laisse bercer par le fabuleux thème de John Williams et les péripéties de notre héros.
Il ne me reste plus qu' a voir les 2 suites ...
Note : 7.5/10

lundi 21 avril 2008

La phrase de la semaine

Le cinéma étant un peu calme ses derniers temps j' ai concocté 3 petites citations, la première est de Woody Allen, les deux autres de Fritz Lang, toutes les 3 parlent du septième art ... :

"Hollywood ? C'est une usine où l'on fabrique dix-sept films sur une idée qui ne vaut même pas un court métrage.


« La photographie, c'est la vérité........ et le cinéma, c'est vingt-quatre fois la vérité par seconde... »

« Si vous voulez faire de la mise en scène, n'achetez pas d'auto. Prenez le métro, l'autobus, ou allez à pied. Observez de près les gens qui vous entourent. »

Shine a light de Martin Scorsese

Synopsis :

Martin Scorsese réalise son rêve de toujours : filmer les Rolling Stones, le groupe qui incarne le rock'n'roll à lui tout seul. Le gang qui a escorté toute son oeuvre. Cette rencontre cinématographique donne naissance au film musical événement : Shine a Light. De la préparation à la performance, entrecoupé d'images backstage et d'archives, 16 caméras et les plus grands chefs opérateurs internationaux captent l'énergie légendaire de Mick Jagger, Keith Richards, Charlie Watts et Ronnie Wood lors de leurs concerts au Beacon Theatre à New York. Shine a Light : dans l'intimité d'un groupe mythique et du plus rock'n'roll des cinéastes !

Avec Mick Jagger, Keith Richards, Ron Wood

Date de sortie : 16 Avril 2008


Vu samedi.
Je ne connaissais pas grand chose aux Stones (si si ça existe encore !!), j' y allé d' ailleurs un peu pour ça, découvrir un groupe soi disant mythique par le billet du cinéma.
Résultat ?? Ben plutôt satisfait, musicalement c' est très sympa et puis surtout faut avouer que Mick Jagger à maintenant 65 ans et plus qu' impressionnant !! Mince comme tout le jeune papi bouge sans arrêt pendant 2 heures !!
Mis à part ça, je suis littéralement tombé amoureux de Keith Richards, son look totalement décalé et son sourire m' ont fait fondre.
Après cinématographiquement je ne vois honnêtement que très peu d' intérêt, Scorsese a beau être un grand réalisateur, un grand fan des Rolling Stones, sa démarche est plutôt limité voir inutile, on y apprend finalement rien, c' est 90 % du temps que du concert (certes plutôt bien filmé) mais ce ne sont pas les 10% qui restent qui vont apprendre aux vrais fans quelque chose.
Sympa pour une découverte sinon pas grand intérêt.
Note : 6/10

Sans arme, ni haine, ni violence de Jean-Paul Rouve

Synopsis :

Appréhendé en 1977 pour avoir conçu, organisé et réussi le célèbre casse de Nice, Albert Spaggiari s'évade du bureau du juge d'instruction. Pendant des années, il va rester insaisissable, résistant à toutes les tentatives de la police.
Au cours de sa cavale fabuleuse en Amérique du Sud, il multiplie les rencontres avec des journalistes, fait des photos en forme de pied de nez facétieux au public français.
Vincent, reporter, réussit à l'approcher pendant quelques jours dans une ville d'Amérique du Sud et découvre un être qui n'a rien à voir avec le grand banditisme, une sorte de Cyrano de Bergerac, généreux et fauché, souffrant de ne pas profiter davantage de sa gloire, looser grandiose, vantard plein d'humour et de contradictions mais qui reste traqué par la police française.

Avec Jean-Paul Rouve, Alice Taglioni, Gilles Lellouche

Date de sortie : 16 Avril 2008


Vu Jeudi.
Premier film derrière la caméra pour Jean-paul Rouve, c' est dire que le bonhomme à fait du chemin depuis les Robins, comme d' ailleurs, la plupart de ses camarades. Pour cela Rouve décide de s' inspirer de célèbre et charismatique Albert Spaggiari, auteur du casse du siècle dans les années 70.
De la matière il y avait, en effet l' histoire est tellement exceptionnelle qu' elle ne peut qu' être facilement adaptable au cinéma, malheureusement de la réussite un peu moins même si ne crachons pas dans la soupe, le film est largement regardable. Le principal défaut qu' a commis le jeune réalisateur c' est de survoler un peu trop la personnalité de Spaggiari, l' homme est complexe, son aventure dense, sa cavale longue et pourtant à aucun moment Rouve ne s' en préoccupe, bien trop occupé à dresser le portrait d' un voleur farfelue. Le coté comique prend donc le dessus sur tout le reste, dommage, son appartenance à l' extrême droite n' est même pas évoqué ...
Malgré tout le film est léger (trop peut être parfois), la reconstitution et la réalisation est tout à fait honnête mais un gout d' inachevé traine dans la bouche.
Allez un p'tit effort pour le prochain, hein Jean-paul ??!
Note : 6/10

mercredi 16 avril 2008

La phrase de la semaine

Citation de la romancière Québécoise Hélène Ouvrard que je trouve très belle ...

« Il faut sans cesse et sans cesse passer par toutes les étapes de la désillusion, se retrouver seul et toucher le fond de sa détresse. Choisir le difficile, l'impossible, la nuit, ce qui n'est pas dit. Ecrire est à ce prix. Vivre aussi. »

vendredi 11 avril 2008

Il y a longtemps que je t' aime de Philippe Claudel

Synopsis :

Pendant 15 années, Juliette n'a eu aucun lien avec sa famille qui l'avait rejetée.
Alors que la vie les a violemment séparées, elle retrouve sa jeune soeur, Léa, qui l'accueille chez elle, auprès de son mari Luc, du père de celui-ci et de leurs fillettes.

Avec Kristin Scott Thomas, Elsa Zylberstein, Serge Hazanavicius

Date de sortie : 19 Mars 2008

Vu mardi.
Encensé par les critiques, mis en avant par une bande annonce montrant les gens en larmes à la sortie du cinéma ... Il y a longtemps que je t' aime à tout fait pour séduire le spectateur en surplus de kleenex attiré par les bons sentiments ...
Car qu' on ne se le cache pas, Il y a longtemps que je t' aime mise pendant 2 heures sur un cinéma relativement facile, Philippe Claudel s' inspire d' un genre qui se veux pure et intense mais ici cela sonne parfois faux, comme si il avait voulu poussé l' émotion afin que la ménagère lambda craque.
Un peu trop académique, un peu le genre typique de métrage rempli de plein de bons sentiments ... Du politiquement correct spécialement édité pour toute la famille.
Mais allez, j' arrête la mes critiques car ca serait nier les qualités du film et le plaisir que j ai pu malgré tout prendre à le regarder. Car le duo Kristin Scott Thomas/Elsa Zylberstein fonctionne très bien, une relation fondé sur les non-dits et l' amour filiale qui petit à petit crée une entente fusionnelle émouvante. Le scénario est linéaire et prévisible mais l' émotion se dissipe au dessus de tout ça.
Note : 7/10

Doomsday de Neil Marshall

Synopsis :

Un terrible virus annihile 90 % des habitants en Ecosse. Pour endiguer l'épidémie, le gouvernement anglais construit un mur infranchissable. L'Ecosse est désormais un no man's land barbare et violent où les survivants sont coupés du monde.
Lorsque 30 ans plus tard, le même virus réapparaît au coeur de Londres, un commando de choc part en mission suicide rechercher un éventuel vaccin dans une Ecosse contrôlée par des gangs rivaux...

Avec Rhona Mitra, Bob Hoskins, Adrian Lester

Date de sortie : 02 Avril 2008


Vu Mardi.
Je ne sais pas trop quoi penser de ce Doomsday ... Réellement du mal à me positionner la dedans. D' un coté on a un Neil Marshall qui rend clairement un bel hommage au ciné de Carpenter (entre autres), d' un autre le film nous laisse un goût d' inachevé dans la bouche.
Le film est toujours entre deux chaises (au moins), par moment on se rapproche d' un New York 1997 et puis d' un coup on se retrouve avec un humour quatrième degrés qui ne fonctionne malheureusement pas toujours bien, les poses de Eden rappelle en plus que médiocre Résident Evil 2, et la mise en scène frôle parfois la boulimie ....
Oui mais, difficile aussi de cacher son plaisir devant une sorte de planète terreur sous acide, un film foutraque totalement assumé, jusqu'au-boutiste de tous les instants.
Pas aussi définitif que ses ainés, manque peut être un coté un peu plus apocalyptique comme savait si bien le faire Carpenter mais l' hommage qui pique à tous les râtelier est respectable, en attendant une deuxième vision .... en Vo ...
Note : 6,5/10

La phrase de la semaine

"Certains naissent sous une bonne étoile... d'autres sous une mauvaise étoile... Moi, je mène ma vie du mieux que je peux, sans me soucier de mon étoile"


PS : Le temps m' a manqué un peu les dernières semaines, mais i' ll be back ... !

samedi 5 avril 2008

La phrase de la semaine

Petit proverbe asiatique bien pensé, le Kanji signifiant la sagesse ... :

« Celui qui sait qu'il sait, écoute le. celui qui sait qu'il ne sait pas, éduque le. celui qu'il ne sait pas qu'il sait, éveille le. celui qui ne sait pas qu'il ne sait pas, fuis le. »