mardi 24 juin 2008

La phrase de la semaine

La phrase de la semaine est tiré de l' excellent film, Las vagas parano, elle appartient à la base à Samuel Johnson :


"Celui qui se transforme en bête, se délivre de la douleur d'être un homme »

Speed racer des frères Wachowski

Synopsis :

Speed Racer est un as du volant, un fonceur instinctif et intrépide qui enchaîne les victoires. Né pour ce sport à haut risque, il n'y a connu qu'un seul rival : son propre frère, le légendaire Rex Racer, fauché en pleine gloire et dont il est aujourd'hui l'héritier.
Loyal à la firme de son père, Pops Racer, concepteur de sa puissante Mach 5, Speed a rejeté une alléchante proposition des Royalton Industries. Après s'être attiré par ce refus la haine du fanatique Royalton, Speed découvre que certaines des plus grandes courses américaines sont truquées par une poigné d'hommes d'affaires, manipulant les meilleurs pilotes pour booster leurs profits. Et puisque Speed refuse de courir sous ses couleurs, Royalton veillera à ce que la Mach 5 ne remporte plus une seule course...
Pour sauver l'entreprise familiale et sa carrière, Speed n'a d'autre issue que de battre Royalton à son propre jeu. Soutenu par sa famille et sa fidèle compagne Trixie, le pilote s'associe à un ancien rival, le mystérieux Racer X, pour remporter la course mythique qui coûta la vie à son frère : le terrifiant rallye "Crucible"...

Avec Emile Hirsch, Christina Ricci, John Goodman

Date de sortie : 18 Juin 2008


Vu hier.
Et bien au final il est plus que sympa ce beau p'tit délire psychédélico-kitsh !!!
Après la trilogie Matrix les frères Wachowski était attendu au tournant, les fans attendaient des merveilles, les détracteurs la confirmation qu' ils avaient bien raisons. Les frangins prennent tout le monde à contre pied pour nous proposer un des films les plus jusqu'au boutiste des dernières années. Aucune concession dans Speed racer, le film avance dans sa bulle jusqu' à la fin ne se souciant guère du reste, peu importe que cela soit loufoque, décalé, peu accessible ni pour les enfants, ni pour Monsieur tout le monde, les deux compères font ce dont ils ont envie point barre.
Et c' est finalement grâce à ça que le film force le respect, il n' est pas dénué de défauts mais tellement attachant dans ses partis pris. Oui c' est un peu long, parfois confus dans la réalisation, pas spécialement fin dans son scénario, et alors ?? C' est du fun à 300 % pour tout ceux qui ont encore gardés une âme d' enfant.
Note : 7/10

samedi 21 juin 2008

3h10 tu Yuma de James Mangold

Synopsis :

Revenu blessé de la guerre de Sécession, Dan Evans a établi sa famille dans un ranch. La sécheresse a ravagé ses terres, décimé son troupeau et miné la considération que lui portent sa femme et ses enfants, en particulier son aîné Will, âgé de 14 ans. A la suite d'une attaque de diligence, le célèbre bandit Ben Wade passe par la ville de Bisbee où il est arrêté avec le concours fortuit de Evans. Recherché pour ses hold-up et ses meurtres répétés, Wade doit être convoyé vers Contention, à trois jours de cheval, pour embarquer sur un train à destination de Yuma, où se trouve le tribunal fédéral. Contre une prime qui peut sauver son ranch, Dan Evans s'engage dans l'escorte qui doit accompagner le dangereux criminel. Il est bientôt rejoint par son fils Will, fasciné par l'aura du tueur.
Tandis que son gang organise son évasion, Wade engage sur le chemin de Contention un bras de fer psychologique avec ses gardiens, usant à la fois de la peur qu'il leur inspire et de la séduction qu'il exerce sur eux...

Avec Russell Crowe, Christian Bale, Peter Fonda

Date de sortie : 26 Mars 2008

Vu hier.
Un western carré, maitrisé de a à z par James Mangold, sa réalisation est soignée et pas une seule faute de goût ne vient gâcher le plaisir.
La grande force du film vient du casting épatant, on connaissait le talent de l' énorme Christian Bale, on savait de quoi était capable Russel Crowe mais on était loin d' imaginer qu' ils se feraient presque voler la vedette par un Ben Foster plus charismatique que jamais !!
Le respect, la fierté, et l' honneur sont au coeur de cette histoire qui finit par toucher la où il faut, à l' image de ses fabuleux échanges de regards entre Bale et Crowe, un bon film, un bon western.
Note : 7.5/10

PS : Faut décidément que je me retape Copland qui m' avait pas franchement émoustiller ...

Patrick Watson : Close to paradise

Je l' ai découvert lors du concert de "The do", il s' occupait de la première partie du groupe et m' avait fait très bonne impression. Véritable touche à tout, charismatique et proche du public le bonhomme m' avait conquis sur ses quelques morceaux.
Chose dite, chose faite j' ai donc écouté son dernier album en date, Close to paradise.
Pas déçu pour un sou, ça confirme complètement ce qui apparaissait déjà sur scène, Patrick Watson est un musicien hors pair !!! Ses sonorités sont travaillées dans le moindre recoins, inventif et brillant il impose son style dès les premières notes et distille un album vraiment agréable.
Son onirisme marqué, sa sensibilité et sa voix nous transportent immédiatement ailleurs, la où seul lui a les clés, les clé du paradis qu' il referme derrière nous.

mardi 17 juin 2008

La phrase de la semaine

Cette semaine c' est dans la philosophie chinoise que j' ai trouvé mon bonheur avec la phrase suivante :

« Ceux qui savent ne parlent pas, ceux qui parlent ne savent pas. Le sage enseigne par ses actes, non par ses paroles. »

Du philosophe Chinois Lao-Tseu.

mercredi 11 juin 2008

Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité

Quelques mois après la mort de Chantal Sébire, le débat sur l' euthanasie est bien évidement tombé dans l'oubli. La pauvre n'aura donc permis qu'un élan d' humanité bien éphémère dans notre beau pays.
Les politiques ont bien fait leur boulot en écartant le débat et surtout en refusant toute légalisation, bien aidés, il faut le dire par les médias qui n'ont pas "osés" inviter les associations de défense comme l' ADMD. Plus facile quand le débat ne tourne que dans un sens ...
Au final, tout le monde à comme d' habitude oublié bien vite cette histoire et se réveillera surement au prochain suicide ... Fou comme les médias peuvent nous émouvoir et nous faire tout oublié du jour au lendemain ...
En tout cas pour ceux qui veulent encore poursuivre le débat, il y a le site internet de l' Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité dont faisait partie Chantal Sébire et qui compte pas mal de personnalités (Bruno Masure, Noël Mamère, Michel Rocard ect ...).
Simple infos, signé la pétition ou devenir membre, tout est possible sur ce lien :
http://www.admd.net/

Nadal survole Roland Garros ...

Roland Garros s' est achevé ce dimanche avec la victoire, pour la quatrième fois consécutif de Rafael Nadal.
Véritable monstre de la terre battue il n' a fait qu'une bouchée de l' incontestable numéro 1 mondial, Roger Federer. Une impression demeure, personne n' est à ce jour capable de déterré Nadal de sa tanière. Ce n' est pas le malheureux finaliste qui va nous dire le contraire (battu 6-1,6-3,6-0), l' espagnol à véritablement survolé le tournoi.
Aucun set de perdu, après Nastase et Borg, Nadal est le troisième joueur en 80 ans de Roland Garros à réalisé cet exploit. Ce qui m' amène à penser que nous sommes devant un des plus grand joueur de l' histoire du tennis, et qu'il a encore toute la vie devant soi à 22 ans à peine.
Le seul bémol étant qu'a mon avis il force, de part son jeu, énormément sur son corps, je pense souvent à Ronaldo en le voyant, joueur exceptionnel mais trop fort, trop tôt, trop jeune, trop vite. Je ne lui souhaite en aucun cas le même avenir mais je doute que tout ça tienne bien longtemps à se rythme infernal.
Néanmoins entre temps et même si Federer mériterai largement son tournoi, je ne boude pas le plaisir de voir un tel joueur, les médias le surnomme l' ogre de la terre battue ou encore le cannibale, moi je préfère le boucher :)

Grace is gone de James C. Strouse

Synopsis :

La vie de Stanley Phillips, père de deux petites filles, bascule lorsqu'il apprend la mort de sa femme, Grace, tuée au service en Irak. Comment annoncer à ses filles que leur mère les a quittés ? Stanley tente de repousser ce moment en conduisant les petites à un parc d'attractions en Floride, dans un voyage impromptu qui le met face à son chagrin.
La voix de sa femme sur le répondeur téléphonique lui procure un piètre réconfort tandis qu'il cherche la manière de partager la triste nouvelle avec ses enfants.

Avec John Cusack, Alessandro Nivola, Gracie Bednarczyk

Date de sortie : 28 Mai 2008

Vu hier.
Mélodrame plutôt touchant à défaut d' être original, l' histoire d' une famille Américaine moyenne qui plonge dans le drame suite au décès de la mère partie en Irak. On suit alors le périple d' un père qui n' ose pas annoncer la triste nouvelle à ses filles et qui essaye de gagner du temps et de penser à autre chose.
Le scénario est convenu mais se déroule parfaitement, on évite la morale lourde et on se contente de raconter une bien triste histoire, celle des enfants de l' Amérique qui partent se sacrifier à la guerre par conviction politique ou autre ...
La pléiade d' acteurs est remarquable (notamment les 2 petites) et offre à James C. Strouse un premier film plus qu' honnête.
Pas de chef d' oeuvre, juste un film soigné et juste et c' est déjà pas mal.
Note : 7/10

Maradona de Kusturica

Synopsis :

Emir Kusturica célèbre dans ce film l'incroyable histoire de Diego Maradona : héros sportif, Dieu vivant du football, artiste de génie, champion du peuple, idole déchue et modèle pour des générations du monde entier.
De Buenos Aires à Naples - en passant par Cuba - Emir Kusturica retrace la vie de cet homme hors du commun, de ses humbles débuts à sa notoriété mondiale, de la plus spectaculaire ascension au déclin le plus profond.
Un documentaire unique sur une légende vivante, filmé par son plus grand fan.

Date de sortie : 28 Mai 2008


Vu Hier.
Documentaire bien fade et peu fourni de la part de Kusturica qui essaye de se faire passer pour un pote à Maradona .... Ca ne passe pas, malgré quelques moments légèrement complice on sent bien que finalement il n' a pas grand chose à dire, qu' il ne connait pas grand chose de sa vie et qu' en plus de ça elle n' a pas l' air bien palpitante ...
Alors on apprend que Maradona était un drogué (woaw le scoop !!), qu' il aime pas Bush (woaw !!) et que Fidel Castro est son idole !!! Mise à part ça queunini !!
Alors on barde le film de quelques buts, d' animation pourri et puis on enveloppe le tout sous le titre : Le meilleur documentaire sur Maradona ...
Bien trop faible, quel fainéant ce Kusturica !
Note : 3/10

PS : Attention avec un 2/10 pour promets-moi et un 3/10 pour celui ci tu baisse dans mon estime ...

mardi 10 juin 2008

La phrase de la semaine

Grande phrase de Jean Yanne cette semaine :


« Les moutons ont quand même cet avantage sur l'homme qu'on les conduit à l'abattoir sans leur parler patriotisme ou promesse d'un monde meilleur. »

vendredi 6 juin 2008

JCVD de Mabrouk el Mechri

Synopsis :

Entre ses problèmes fiscaux, la bataille juridique qui l'oppose à sa femme pour l'obtention de la garde de son fils, les périodes de vache maigre du cinéma d'action qui voient même Steven Seagal lui souffler un rôle, Jean-Claude Van Damme est venu chercher dans son pays d'enfance le calme et le repos qu'il ne trouve plus aux Etats-Unis...

Avec Jean-Claude Van Damme, Karim Belkhadra, Jean-François Wolff

Date de sortie : 04 Juin 2008

Vu hier soir.
A moitié emballé au départ, puis finalement l'envie d'aller au ciné et le nom du réalisateur m' ont poussé à aller voir ce JCVD.
Mabrouk el Mechri confirme effectivement avec ce deuxième film tout le bien qu'on pouvait penser de lui après Virgil. Son film est maitrisé et surtout très soigné, tant dans le fond que dans la forme et sans crier au chef d'oeuvre on ne peut faire la fine bouche devant ce genre de métrage. Son scénario est du même acabit, enchainant aisément entre la comédie, le film de braquage, les moments dramatiques au point de frôler parfois le film OVNI.
Mabrouk el Mechri installe donc son style et ses idées de montage au service d'un homme à qui il rend hommage : Jean-Claude Van damme. Personnage souvent moqué, ses phrases faisant les grandes heures des émissions d' Arthur et compagnie, mais au final que savons nous vraiment de cette homme ??
C' est la toute l' intelligence de Mabrouk el Mechri qui, en véritable fan, nous dévoile un Van damme qui se livre, un homme simple avec des défauts, des qualités, quelqu'un qui a un vécu, des blessures personnelles alimentées par la drogue, les railleries et sa fille.
Fini les gros biscotos et les phrases philosophiques, Van Damme surgit plus vrai que nature, plein d' auto-dérision, d'humour et de choses à dire, complètement a nu devant la caméra pour notre plus grand plaisir.
Chapeau au réalisateur pour son hommage qui arrive a nous émouvoir et surtout à nous montrer une autre image de JCVD.
Note : 7/10

mardi 3 juin 2008

La phrase de la semaine

Cette semaine, une citation du philosophe Allemand, Arthur Schopenhauer, un passage que j' aime beaucoup car je le trouve très pertinent, de plus cela se vérifie tout le temps ...

Toute vérité franchit trois étapes. D'abord elle est ridiculisée. Ensuite, elle subit une forte opposition. Puis, elle est considérée comme ayant toujours été une évidence."