jeudi 28 août 2008

L'industrie musicale est-elle réellement en crise ?

Article très intéressant à propos du téléchargement et de l'industrie du disque en particulier que je vous laisse découvrir. Personnellement je pense qu'il va bien falloir s'adapter à la technologie, elle a bien avancée ces dernières années, nous (le gouvernement) veux reculer, ça ne peut pas marcher.
La musique, et la culture de manière générale, s'est ouverte au monde entier à travers internet, les échanges de fichiers sont permanents et permettent chaque jour de découvrir de nouvelles choses, alors bien sur que cette liberté doit avoir un prix, l'artiste doit pouvoir vivre de sa musique mais à coté de ça n'oublions pas que c'est avant tout un grand pas un avant sur l'ouverture au monde, n'oublions pas non plus les artistes découverts grâce à des système de libre téléchargement, et n'oublions pas que bons nombres de téléchargements ne serait jamais transformés en achats, que tout ça au final rempli les salles de concerts.
N'allons pas encore une fois à l'encontre de la technologie, déjà à l'époque la copie de cassette était interdit, ça n'a jamais pu être respecté à l'instar des VHS, pour une fois mettons en place des lois qui n'ont pas 20 ans de retard et appliquons nous à faire une lois juste pour tout le monde, quelque chose qui mettent les artistes en avant, qui ne soit pas là juste pour essayer d'engraisser encore plus les gros labels.


L'industrie musicale est-elle réellement en crise ? Les derniers chiffres livrés par la Sacem américaine autorisent le doute. En dix ans, le chiffre d'affaires collecté au bénéfice des auteurs, compositeurs et éditeurs a presque doublé.

Cela fait 24 ans que la Broadcast Music Inc. (BMI) n'a pas annoncé de revenus en baisse, et ça ne sera pas encore pour cette année malgré la crise qui, officiellement en tout cas, secoue l'industrie musicale. Bien au contraire. La Sacem américaine annonce encore cette année un record de revenus, en dépassant dans son exercice 2008 la barre des 900 millions de dollars collectés, en hausse de 7,2 % par rapport à l'année précédente.

Après déduction des frais de gestion, les auteurs, compositeurs et éditeurs de musique représentés par la BMI vont percevoir 786 millions de dollars de droits d'auteur, ce qui est supérieur de 8 % à l'année précédente, anne qui avait elle-même établi un record dans les mêmes proportions.

Quelle industrie soit-disant en crise peut se vanter de voir son chiffre d'affaires progresser de près de 10 % chaque année ?

En dix ans, c'est-à-dire grosso modo depuis l'apparition du diabolique Napster détesté par les maisons de disques, la société de gestion collective a quasiment doublé les sommes collectées pour ses 375.000 adhérents.

Et la BMI n'est pas une exception. La Sacem britannique, la MCPS-PRS Alliance, montre elle aussi une forme spectaculaire. Entre 1997 et 2007, les sommes collectées par la société de gestion ont sans cesse progressé, passant de 392 millions de livres sterling à 562 millions.

En France, la Sacem n'affiche pas le même état de forme, mais ses revenus ont tout de même progresser en 2007, d'un léger 0,4 % à 759 millions d'euros. En 1998, la Sacem collectait 541 millions d'euros. La société de gestion collective souffre d'un dynamisme moins vibrant que ses cousines anglosaxonnes, pourtant au moins aussi exposées aux problématiques de piratage.

Alors, pourquoi ce décalage entre le discours alarmiste des maisons de disques, soutenu par des projets de loi plus liberticides les uns que les autres, et le réalité des chiffres bruts ?

En réalité, seuls les revenus de la musique enregistrée (les disques) baissent d'année en année. Mais tous les autres revenus, en particulier ceux liés aux licences d'exploitation pour la radiodiffusion et la télévision, explosent. Avec la multiplication des médias numériques (télévision par câble, par satellite, sites Internet, webradios...), il n'y a jamais eu autant de diffuseurs et donc de payeurs qu'aujourd'hui. La crise du disque est largement compensée par la croissance des nouveaux médias.

"Notre attitude favorable à la technologie et favorable aux entreprises a fait qu'il a été possible pour la BMI de voir notre chiffre d'affaires continuer à croître de plus de 7 % chaque année, en moyenne, ces dix dernières années", explique ainsi le président de la BMI, Del Bryant. La société de gestion américaine compte 6.500 clients issus des nouveaux médias, en hausse de 50 % sur un an (pardonnez du peu). Ces nouveaux médias comptent désormais pour 26 % des revenus de la BMI.

La BMI explique également qu'elle utilise les nouvelles technologies pour améliorer sans cesse la perception des relevés d'utilisation des oeuvres, avec plus de 9 milliards d'utilisations traitées dans sa dernière année. Cette informatisation des relevés lui a permis de baisses ses frais de gestion à 11,7 % des perceptions, un record historique. En France, la Sacem compte un peu moins de 15 % de frais de gestion.

Article diffusé sous licence Creative Common by-nc-nd 2.0, écrit par Guillaume Champeau pour Numerama.com

mercredi 27 août 2008

Versailles de Pierre Schoeller

Synopsis :

Paris, aujourd'hui. Un enfant et sa jeune mère dorment dehors. Nina est sans emploi, ni attaches. Enzo a 5 ans. Leur errance les conduit à Versailles. Dans les bois, tout près du château, un homme vit dans une cabane, retranché de tout. Damien. Nina passe une nuit avec lui. Au petit matin, Nina laisse l'enfant et disparaît. À son réveil, Damien découvre Enzo, seul. Au fil des jours, des saisons, l'homme et l'enfant vont se découvrir, s'apprivoiser, s'attacher. Leur lien sera aussi fort que leur dénuement. Un jour pourtant il faudra quitter la cabane...

Avec Aure Atika, Guillaume Depardieu, Brigitte Sy

Date de sortie : 13 Août 2008

Vu lundi.
J'y allai pas vraiment enthousiaste ... et pourtant.
Totalement bluffé par ce p"tit film sorti dans quelques salles en France. Un exemple d'intelligence à travers un sujet délicat et qui pourrait laisser part à quelques facilités. Pierre Schoeller réalise un film sobre et brillant où beaucoup d'émotions traversent, son film est parfois dur, parfois émouvant, à l'image de ses acteurs toujours sur le fil du rasoir.
L'histoire est intéressante, véritable immersion dans le "monde" des SDF, à tel point que lorsqu'il est l'heure de quitter le refuge le spectateur, à l'instar des protagonistes, se retrouve un peu chamboulé, perturbé. Beaucoup de questions sont laissés en suspens, beaucoup d'interrogations demeurent plusieurs jours après la vision de ce film.
Il faut au passage souligner la performance ENORME de l'enfant (Max Baissette de Malglaive) sans qui le film ne serait pas le même !!! Le film vaut le coup d'oeil rien que pour ce p'tit bout de chou !!
Un bon film Français, dans un genre où on a tendance à se vautrer facilement en plus, ça se fête !
Note : 7.5/10

L'empreinte de l'ange de Safy Nebbou

Synopsis :

Alors qu'elle vient chercher son fils Thomas dans un goûter d'anniversaire, Elsa Valentin remarque une petite fille de six ans qui la bouleverse. Elle le sent, elle en a l'intime conviction : Lola est sa propre fille. Obsédée par ce sentiment inexplicable, elle cherche à en savoir plus sur l'enfant.
En s'introduisant dans la vie de la fillette, Elsa rencontre sa mère, Claire Vigneaux, qui s'inquiète du comportement étrange de cette femme qui rode autour de sa fille.
Elsa est-elle folle ? Dangereuse ? Mais que s'est-il passé six ans auparavant ? S'engage alors un face à face animal entre deux femmes qui n'auraient jamais dû se rencontrer...

Avec Catherine Frot, Sandrine Bonnaire, Wladimir Yordanoff

Date de sortie : 13 Août 2008

Vu Lundi.
J'avais lu beaucoup de bonnes critiques, j'avais bien aimé le dernier film de Nebbou mais non la vraiment y'a rien a faire .... Du téléfilm bien pensant, juste dérangeant comme il faut pour révolter mamie mais rien de plus, un simple divertissement du soir sur France 3, alors la recette est simple on prend une flopée d'acteurs et d'actrices bien connu du service public pour pas effrayer mamie, on prend une intrigue faussement sombre pour que mamie soit outrée et le raconte à toutes ses copines le lendemain, on film le tout de façon banal pour pas perturber mamie et le tour est joué !!
Alors en gros ca donne un film plat, aucune ambiance, rien ne traverse de l'écran, tout se devine 30 minutes avant, les acteurs n'y sont pas (Bonnaire en tête), le scénario est à dormir debout et pourtant on aimerait bien l'aimé se petit film bien pensant parce qu'au fond il est pas bien méchant mais il est juste plat dans tous les domaines ...
Note : 2.5/10

samedi 23 août 2008

La phrase de la semaine

Cette semaine encore une citation de Woody Allen (j'suis entrain de me rendre compte que j'aime bien les petites phrases du bonhomme) :

"L'avantage d'être intelligent, c'est qu'on peut toujours faire l'imbécile, alors que l'inverse est totalement impossible"

Batman : The dark knight de Christopher Nolan

Synopsis :

Batman aborde une phase décisive de sa guerre au crime. Avec l'aide du lieutenant de police Jim Gordon et du procureur Harvey Dent, Batman entreprend de démanteler les dernières organisations criminelles qui infestent les rues de sa ville. L'association s'avère efficace, mais le trio se heurte bientôt à un nouveau génie du crime qui répand la terreur et le chaos dans Gotham : le Joker...

Avec Christian Bale, Heath Ledger, Aaron Eckhart

Date de sortie : 13 Août 2008

Vu hier soir.
C'est effectivement le blockbuster attendu. Les fans seront surement ravis, ceux qui ont aimé le précédent opus également. Batman revient pour un film plus noir et bien plus dérangeant que ne l'était "Begins", la faute principalement au Joker, véritable sadique, personnage machiavélique, énorme Heath Ledger totalement métamorphosé en ce pervers des rues. Une interprétation qu'on est pas prêt d'oublier, un dernier rôle (malheureusement) titanesque pour le jeune acteur.
Le film baigne dans une ambiance poisseuse où tous les verrous ce referme sur Batman, 2h30 d'action qui malgré quelques faiblesses passent très vite.
Nolan confirme encore qu'il est un réalisateur de talent et ses Batman façon polar fonctionne à merveille !
MERCI HEATH !!!!!
Note : 8/10

Les 3 p'tits cochons de Patrick Huard

Synopsis :

A l'hôpital, trois frères se rencontrent au chevet de leur mère dans le coma. Pour passer le temps, ils discutent des mérites et plaisirs de la fidélité et de l'infidélité conjugale. Les conversations des deux plus jeunes avancent au gré des jours dans des détails et des fantasmes de plus en plus juteux, ce qui les poussera à agir à l'encontre de la morale et des valeurs plus solides de l'aîné.

Avec Claude Legault, Guillaume Lemay-Thivierge, Paul Doucet

Date de sortie : 06 Août 2008

Vu mercredi.
P'tit film fort sympathique que j'avais pourtant hésité à aller voir, pas déçu pour le coup c'est rafraichissant à souhait, pas forcement très originale mais ce n'est pas bien grave. Les 3 acteurs sont très attachant et nous font vivre leurs péripéties avec beaucoup d'humour, un humour qui fonctionne presque à chaque coup et qui font défiler les 2 heures de film en un clin d'oeil. Le film n'oublie pas de réserver quelques moments touchant et fini donc par tranché clairement avec les comédies habituelles ...
On pardonne donc allègrement un petite baisse de régime vers le milieu et quelques vannes un peu répétitives.
Note : 7/10

Dorothy de Agnès Merlet

Synopsis :

La psychiatre Jane Morton est envoyée au sein d'une communauté recluse dans une petite île au nord de l'Irlande. Elle doit étudier le cas de Dorothy Mills, adolescente accusée de tentative de meurtre sur un bébé. Alors qu'elle vient en aide à Dorothy, la psychiatre tente d'affronter ses propres démons et d'éclaircir le secret qui hante la communauté.

Avec Carice Van Houten, Jenn Murray, David Wilmot

Date de sortie : 06 Août 2008

Vu mercredi.
Derrière cette vilaine affiche ce cache un film à peine plus réussi ... Dorothy pourrait être une caricature de film d'angoisse, tous les clichés sont ressorti de façon maladroite voir ridicule la plupart du temps, mention spéciale pour l'aveugle fan de guitare électrique ... Presque drôle au final ce p'tit film qui est heureusement un peu éclairer par la présence de la très belle Carice Van Houten, on retiendra aussi la prestation honnête de la jeune Jenn Murray mais au delà de ça pas grand chose à sauver malheureusement !
Note : 3/10

Gomorra de Matteo Garrone

Synopsis :

"On ne partage pas un empire d'une poignée de main, on le découpe au couteau." Cet empire, c'est Naples et la Campanie. Gomorrhe aux mains de la Camorra. Là-bas, une seule loi : la violence. Un seul langage : les armes. Un seul rêve : le pouvoir. Une seule ivresse : le sang.
Nous assistons à quelques jours de la vie des habitants de ce monde impitoyable. Sur fond de guerres de clans et de trafics en tous genres, Gomorra raconte les destins croisés de : Toto, Don Ciro et Maria, Franco et Roberto, Pasquale, Marco et Ciro. Cette fresque brutale et violente décrit avec une incroyable précision les cercles infernaux de la Camorra napolitaine pour mieux nous y entraîner.

Avec Salvatore Abruzzese, Gianfelice Imparato, Maria Nazionale

Date de sortie : 13 Août 2008

Vu mardi.
Pas tout à fait la claque que j'attendais, Gomorra souffre d'un parti pris radical au niveau de la mise en scène, un style quasi-documentaire, caméra à l'épaule se voulant glacial pour dénoncer les travers de Naples. Mais ce n'est à mon avis qu'a moitié réussi ...
Certes cela renforce le coté désastreux de la situation mais le réalisateur oublie à coté de ça de donner un vrai sens à son film, de développer les personnages pour donner un minimum d'attache, et paradoxalement même si certaines scènes font froid dans le dos on arrive que rarement à ressentir l'oppression, le danger et la peur. Comme si on était en dehors du film, incapable d' éprouver le moindre sentiment par rapport à la situation.
Dommage, mais ceci dit le film reste à voir.
Note : 6.5/10

mercredi 20 août 2008

Le Maroc avec un grand M

De retour du Maroc !!
Que dire ?? Tellement de choses et si peu à la fois. Un voyage inoubliable où l'on a touché du doigt ce qu'on était venu chercher :
"Des paysages somptueux et de très belles rencontres"
Voilà ce qui pourrait tout simplement résumé les 12 jours au Maroc, pays envoutant, diversifié et très attachant.
Le chois du mode de voyage et l'état d'esprit dans lequel nous sommes partis nous a permis de rentrer un maximum dans le pays et de rencontrer des gens simples et chaleureux, pour la plupart extraordinaires !
Jamais je n'oublierai ces giboulées en traversant le tizi-n-tichka, jamais je n'oublierai Omar et Mohamed, deux berbères au grand coeur, jamais je n'oublierai cette nuit dans le désert avec le ciel et les dunes comme seul horizon, jamais je n'oublierai les magnifiques gorges de Dadès et cette soirée avec Hassan, le patron de l'hôtel et cette dizaine de voyageurs dans une ambiance bon enfant, jamais je n'oublierai Saïd qui nous à balader 2 jours de suite dans Taroudant pour nous faire découvrir sa ville, jamais je n'oublierai la simplicité et la répartie de Catherine et Seb, jamais je n'oublierai la fraicheur et le charme d'Essaouira tout comme je n'oublierai jamais la folie trépidante de la place Jemaâ el fna de Marrakech ...
Et ce n'est pas les quelques vendeurs un peu insistants, ni même les quelques cons que j'ai pu rencontrer qui m'enlèveront ça de la tête, le Maroc est un pays magique !!
Merci à Jeano et Marc pour leur état d'esprit !!

lundi 4 août 2008

La phrase de la semaine

Semaine un peu spéciale car je pars en vacances cette nuit, le blog sera donc en "standby" pendant ce temps là (une petite quinzaine de jours) ; Le repos du guerrier se fera à Marrakech où il espère passer de très bonnes vacances, le tout en mode routard accompagné par deux copains !! Le but est d'y découvrir le maximum de choses, tant humaines que visuelles et de revenir avec pleins de souvenir dans la tête.
Voilà donc avant de partir je laisse quelques proverbes ou citations en rapport avec le voyage, celle que j'ai trouvé les plus belles ...

"Qui n'a pas quitté son pays est plein de préjugés." (Carlo Goldoni)

"Voyager c'est vivre, apprendre le monde. Quand j'aurai appris, je pourrai mourrir tranquille." (Charlotte Pioch)


"Au premier voyage on découvre, au second on s'enrichit."
(proverbe touareg)

"Celui qui ne voyage pas ne connaît pas la valeur des hommes." (proverbe maure)

"Un touriste se reconnait au premier coup d'oeil. C'est un individu habillé d'une manière telle que s'il se trouvait dans son propre pays, il se retournerait dans la rue en se voyant passer."
(Philippe Meyer)

vendredi 1 août 2008

Wall-E de Andrew Stanton

Synopsis :

Faites la connaissance de WALL-E (prononcez "Walli") : WALL-E est le dernier être sur Terre et s'avère être un... petit robot ! 700 ans plus tôt, l'humanité a déserté notre planète laissant à cette incroyable petite machine le soin de nettoyer la Terre. Mais au bout de ces longues années, WALL-E a développé un petit défaut technique : une forte personnalité. Extrêmement curieux, très indiscret, il est surtout un peu trop seul...
Cependant, sa vie s'apprête à être bouleversée avec l'arrivée d'une petite "robote", bien carénée et prénommée EVE. Tombant instantanément et éperdument amoureux d'elle, WALL-E va tout mettre en oeuvre pour la séduire. Et lorsqu'EVE est rappelée dans l'espace pour y terminer sa mission, WALL-E n'hésite pas un seul instant : il se lance à sa poursuite... Hors de question pour lui de laisser passer le seul amour de sa vie... Pour être à ses côtés, il est prêt à aller au bout de l'univers et vivre la plus fantastique des aventures !

Date de sortie : 30 Juillet 2008

Vu hier.
Vu après le Dreamworks, et bien les enfants pour ceux qui ne le savaient pas encore Pixar à bien 10 ans d'avance sur son "concurrent" !! Quelle classe, quelle maitrise, quelle beauté, quelle difficulté rechercher à travers le scénario !! Tout simplement le meilleur Pixar avec "les indestructibles" (de ce que j'ai vu du moins), ici l'humain en prend pour son grade, l'homme futur est inculte, obèse, dirigé par la société de consommation, individualiste et j'en passe, triste vision du futur même si la fin laisse une lueur d'espoir, pessimiste également l'avenir de la terre totalement dévastée par la pollution.
Mais malgré ces attaques sociales et écologiques Wall-E n'oublie pas d'être drôle et surtout très touchant à travers son histoire d'amour avec Eve. Les plus sensibles y verseront surement une larme tant leur histoire est attachante.
Pessimiste, engagé, touchant, original, drôle, étonnant, voilà le cocktail détonnant et le pari fou qu'a réussi Pixar car soyons réaliste qui oserait miser sur une histoire d'amour entre deux robots plantés sur la terre dévastée avec comme toile de fond l'homme et l'écologie ??? Ils sont pas nombreux j'peux vous le dire !!
Note : 8.5/10

Suveillance de Jennifer Chambers Lynch

Synopsis :

Deux agents du FBI arrivent dans une petite ville perdue pour enquêter sur une série de meurtres. Ils retrouvent sur place trois témoins : un policier à la gâchette facile, une junkie complètement déconnectée et une petite fille de huit ans encore sous le choc.
Au cours des interrogatoires, les agents découvrent rapidement que les témoins donnent chacun une version différente des faits, dissimulant manifestement une partie de la vérité.

Avec Julia Ormond, Bill Pullman, Pell James

Date de sortie : 30 Juillet 2008

Vu hier.
J'ai vraiment bien accroché à ce p'tit film dis donc !! Premier film de Jennifer Chambers Lynch que je vois (qui n'est autre que la fille de David Lynch) et je dois dire que tout ça m'a bien fait plaisir là où il faut !!
C' est très bien construit, la narration est vraiment très bien travaillée, le scénario est original et prenant, et puis il y a quand même cette fameuse petite touche familiale, la marque de son père, cette espèce d'ambiance un peu poisseuse qui fait qu'on ne sait jamais sur quel pied danser.
Au milieu de tout ça des acteurs absolument parfait (le duo FBI : Julia Ormond, Bill Pullman est jubilatoire), des personnages déjantés, une violence direct et des idées assumées jusqu'au bout. Le cynisme qui déborde du film ne fait qu'accentuer la tension déjà bien palpable, de quoi faire décrocher quelques sourire bien immoral pendant le film !!
Note : 7.5/10

Kung Fu Panda de Mark Osborne et John Stevenson

Synopsis :

Passionné, costaud et quelque peu maladroit, Po est sans conteste le plus grand fan de kung fu. Serveur dans le restaurant de nouilles de son père, son habileté reste encore à prouver.
Elu pour accomplir une ancienne prophétie, Po rejoint le monde du kung fu afin d'apprendre les arts martiaux auprès de ses idoles, les légendaires Cinq Cyclones : Tigresse, Grue, Mante, Vipère et Singe, sous les ordres de leur professeur et entraîneur, Maître Shifu.
Mais Taï Lung, le léopard des neiges fourbe et animé d'un désir de vengeance, approche à grands pas, et c'est Po qui sera chargé de défendre la vallée face à cette menace grandissante.

Date de sortie : 09 Juillet 2008

Vu hier.
J'ai toujours eu du mal avec Dreamworks, non pas que ça soit mauvais non loin de là mais c'est toujours sacrément en retard par rapport à Pixar !!! Ayant vu les deux le même jour cela choque encore plus ...
Là encore Dreamworks avec ce film n'invente pas grand chose, le scénario est linéaire, prévisible et radoter mille fois, les gags ne fonctionne pas toujours car ils sont souvent attendu bien à l'avance et du coup le tout perd en spontanéité ...
Bien sur que c'est regardable, bien sur que c'est sympa mais il manque toujours la p'tite étincelle, l'Idée, la grâce.
Vite vu mais aussi vite oublié un kung Fu Panda est un dessin animés presque comme les autres.
Note : 6/10

Nowhere de Gregg Araki

Synopsis :

L'histoire d'un voyage en apnée dans la journée banale d'un adolescent de Los Angeles âgé de dix-huit ans, Dark Smith, hanté par la fin du monde et la quête de l'amour pur.

Avec James Duval, Debi Mazar, Rachel True

Date de sortie : 17 Septembre 1997

Vu mercredi.
J'ai tout de suite pensé à Larry Clark en voyant ce film, je pense que les fans ne peuvent qu'apprécier ce film, de mon coté Larry Clark et moi on a jamais été trop copain, de ce que j'ai vu de sa filmo j'ai toujours trouvé le bonhomme très vulgaire dans son propos ....
Ici on reprend les mêmes thématiques, les ados, la drogue, le sexe, la violence et les suicides, bref rien de mal en soi mais traité avec tellement de grossièreté, et même si par moments (quand les ados se livre un peu) le film en devient presque touchant on ne peut que trouver l'ensemble too much ... M'enfin c'est mon avis ;)
Au délà de ça l'esthétique est original et coloré, certaines scènes et quelques acteurs valent le détour mais je n'accroche définitivement pas à l'approche de Gregg Araki.
Note : 4/10