vendredi 30 janvier 2009

La phrase de la semaine

Le plus grand ennui c'est d'exister sans vivre.
Victor Hugo


The club de Neil Thompson

Synopsis :

Début des années 80. En Grande-Bretagne, le chômage atteint des taux record, les villes sont délabrées. Elles respirent la rage et la frustration. Le monde de la nuit et des clubs est encore pire. Tout n'y est que dépravation.
Danny, ouvrier à l'usine, a peur d'affronter la vie. Son couple n'existe plus, et le temps passé avec ses filles se limite à une heure de temps à autre. Au bord de la dépression nerveuse, il décide de réagir. Il sympathise avec un groupe de videurs de boîte de nuit qu'il rencontre au sein du club de boxe dans lequel il s'est inscrit. Louis, Sparky et Rob l'acceptent tout de suite et lui redonnent confiance.
Entraîné dans leur univers, il se retrouve lié au parrain du milieu local et plonge alors dans un monde de violence et de perdition...

Date de sortie : 21 Janvier 2009 Les films de 2009 ...

Avec Colin Salmon, Mel Raido, Shaun Parkes

Vu lundi soir.
Je serai moins emballé que d'autres. Certes le film est vraiment très agréable à regardé, divertissant au possible et distille quelques scènes honnête pour le genre mais on arrive malgré tout jamais au niveau d'un Scorsese ...
Les acteurs sont bons et le duo Louis/Danny fonctionne bien, la BO 80' coule avec élégance mais ce qui m'a gêné c'est le scénario ; bourré de grosses ficelles, de clichés du genre (Louis/Danny/Rob/Sparky bien que bons sont quand même des stéréotypes ambulants), jusqu'à cette révélation finale presque aussi ridicule que dispensable.
Le traitement de Danny n'est pas exceptionnel non plus, on ne ressent pas assez le changement psychologique de l'homme, c'est un peu maladroit en ce sens.
Reste un bon film mais qui reste toujours en déca de ses prédécesseurs, qui ne se surpasse pas un peu comme Danny dans le film d'ailleurs ... Mais on ne va pas bouder son plaisir Wink
Note : 7/10

vendredi 23 janvier 2009

TF1 la main dans le sac ...

Campagne audiovisuelle sur la baisse des prix,
Dans un sujet du 1er octobre, le 13 heures de Jean-Pierre Pernaut se penchait sur la chute des prix des maisons et des appartements à Rennes. Comme il se doit, le reportage montrait un agent immobilier et son client en train de visiter un appartement.

On peut y voir Guillaume Alexandre acheteur en quête d'un bien immobilier suivi par son négociateur Pedro Vallejo. Le reportage met en avant la difficulté d'acheter car les vendeurs ne baissent pas leur prix.


Après quelques recherches sur Internet, on se rend compte que le Guillaume Alexandre, est en fait agent immobilier à l'agence Rennes Sud
Bien sûr, vous me direz, qu'un agent immobilier peut lui aussi se porter acquereur.
Mais alors que penser de son négociateur qui est en fait tout simplement son responsable d'agence ?
Un bien beau reportage bidonné de TF1 pris la main dans le sac.
Comment sont payés ces "acteurs" ? touchent-il une indemnité d'intermittents du spectacle, ou sont-ils payés pour un travail d'agent-immobilier ?

Quelle conclusion peut-on donner à ce reportage ?
A l'image de la communication sur la hausse des prix, on apprend ici que celle sur la baisse des prix est aussi bidonnée.

Comment peuvent-ils prétendre que le marché immobilier est sain, alors qu'il y a manifestement tromperie ?
Si notre presse est capable de fabriquer de faux reportages sur ce type d'information, comment alors appréhender ceux dont les sujets sont un peu plus sensibles ?

Que penser de tous les autres reportages que cette chaine et les autres peuvent nous montrer ?
A votre avis ?
Sommes nous sous-informés ou tout simplement désinformés ?

Ces reportages ont encore de beaux jours devant eux. Voyez plutôt le résultat du sondage suivant datant du 3 Octobre 2008:
La télévision est considérée comme le média qui informe le mieux (61 %), loin devant la radio et la presse écrite (34%chacun).
Merci de faire suivre, et évitez vraiment les informations de TF1...

Les insurgés d'Edward Zwick

Synopsis :

En 1941, les armées d'Hitler envahissent l'Europe. Leur implacable progression coûte la vie à des millions de juifs. Pour trois hommes, cette tragédie marque le début d'une guerre dans la guerre. Lorsque leur petit village d'Europe de l'Est est envahi, les frères Bielski se réfugient dans une profonde forêt qu'ils connaissent depuis leur enfance. Ils se contentent d'abord de survivre mais la rumeur de leur exploit se répand et d'autres les rejoignent, hommes et femmes, jeunes et moins jeunes, prêts à tout risquer pour rester vivants et libres. Peu à peu, les trois frères vont recueillir des centaines de pourchassés et contrecarrer les plans de leurs redoutables attaquants. Face à l'adversité, au nom de ceux qu'ils ont perdu, ils vont sauver plus d'un millier de vies...

Avec Daniel Craig, Jamie Bell, Liev Schreiber

Date de sortie : 14 Janvier 2009


Vu vendredi dernier.
Ayant vu Blood diamond il y a quelques jours j'étais encore bien imprégné du style Zwick. Et bien que dire mise à part qu'on retrouve le réalisateur académique et convenu dont ont à l'habitude.
J'en suis ressorti un peu avec les mêmes impressions que l'autre, une histoire de base intéressante, des acteurs corrects mais au final le conformisme est tel qu'on est presque énervé par le manque de surprise qu'impose le réalisateur.
Des violons à gauche et à droite, quelques longueurs mais "Les insurgés" reste agréable à voir.
Note : 6.5/10

mercredi 21 janvier 2009

La phrase de la semaine

« Il y a des visages plus beaux que le masque qui les couvre»

(Jean-Jacques Rousseau)

Les noces rebelles de Sam Mendes

Synopsis :

Dans l'Amérique des années 50, Frank et April Wheeler se considèrent comme des êtres à part, des gens spéciaux, différents des autres. Ils ont toujours voulu fonder leur existence sur des idéaux élevés. Lorsqu'ils emménagent dans leur nouvelle maison sur Revolutionary Road, ils proclament fièrement leur indépendance. Jamais ils ne se conformeront à l'inertie banlieusarde qui les entoure, jamais ils ne se feront piéger par les conventions sociales.
Pourtant, malgré leur charme et leur insolence, les Wheeler deviennent exactement ce qu'ils ne voulaient pas : un homme coincé dans un emploi sans intérêt ; une ménagère qui rêve de passion et d'une existence trépidante. Une famille américaine ordinaire ayant perdu ses rêves et ses illusions.
Décidée à changer de vie, April imagine un plan audacieux pour tout recommencer, quitter leur petite routine confortable dans le Connecticut pour aller vivre à Paris...

Avec Kate Winslet, Leonardo DiCaprio, Michael Shannon

Date de sortie : 21 Janvier 2009

Vu en avant-première vendredi.
Sorti de la salle un peu déçu pour tout dire, et pourtant à l'instar de "Two lovers" le film commence à bien vieillir dans ma tête.
Je crois que deux choses m'ont principalement gêné ; Il y a pas mal de longueurs, de redondance dans le scénario, ça manque donc souvent de fluidité et deuxièmement 95% du film se base sur les disputes du couple, en partant de là il est difficile de rentrer vraiment dans leur histoire, le point de départ étant à peine effleurer.
Mais mis à part ça c'est vrai que le film forme une sorte de tourbillon dramatique assez déstabilisant. L'ambiance du film se détériore au fil des minutes, la douleur se fait ressentir, la tension et la désillusion nous glace le sang.
Un chemin difficile dans les méandres d'un couple ordinaire. Leonardo Dicaprio et surtout Kate Winslet sont au sommet de leur art, des retrouvailles donc réussi mais attention n'y allez surtout pas en voulant voir un Titanic II vous seriez étonné Smile
Au final je crois qu'il me faudrait une deuxième vision pour donner une note définitive mais pour l'instant je reste mitigé.
Note : 6.5/10

jeudi 15 janvier 2009

Slumdog Millionaire de Danny Boyle

Synopsis :

Jamal Malik, 18 ans, orphelin vivant dans les taudis de Mumbai, est sur le point de remporter la somme colossale de 20 millions de roupies lors de la version indienne de l'émission Qui veut gagner des millions ? Il n'est plus qu'à une question de la victoire lorsque la police l'arrête sur un soupçon de tricherie.
Sommé de justifier ses bonnes réponses, Jamal explique d'où lui viennent ses connaissances et raconte sa vie dans la rue, ses histoires de famille et même celle de cette fille dont il est tombé amoureux et qu'il a perdue.
Mais comment ce jeune homme est-il parvenu en finale d'une émission de télévision ? La réponse ne fait pas partie du jeu, mais elle est passionnante.

Avec Dev Patel, Mia Drake, Freida Pinto

Date de sortie : 14 Janvier 2009


Vu lundi en avant-première.
Danny Boyle réalisateur multi-facettes décide une fois de plus de s'approprier un genre pour son nouveau film. Cette fois-ci c'est de l'Inde qu'il veut s'inspirer, et comme souvent le pari est réussi.
On y retrouve donc tout au long du film des clins d'oeil au cinéma Indien, la romance, le kitch ou encore la musique, subtil mix Indiano-occidentalisé le tout clairement assumé et même affirmé notamment lors des dernières minutes.
Le réalisateur britannique nous ajoute à cela une mise en scène énergique et colorée, à partir d'un scénario qui ne mettait guère en appétit il confectionne un film touchant et attractif à l'aide d'un casting de qualité.
Slumdog millionaire ne mérite peut être pas les louanges qu'on lui accorde ici et là mais il s'agit incontestablement d'un métrage fort chaleureux et réussi.
Note : 7.5/10

Che : 1ère partie de Steven Soderbergh

Synopsis :

Cuba, 1952 : le général Fulgencio Batista fomente un putsch, s'empare du pouvoir et annule les élections générales. Bravant ce dictateur corrompu, un jeune avocat, Fidel Castro, candidat à la députation sous la bannière du Parti du Peuple, passe à l'action. Dans l'espoir de provoquer un soulèvement populaire, il attaque avec 150 jeunes la caserne de Monaca le 26 juillet 1953. L'opération échoue ; Castro passe deux ans en prison. Amnistié en 1955, il s'exile à Mexico. Pendant ce temps, au Guatemala, un jeune Argentin idéaliste, Ernesto Guevara, se lance en politique. En 1954, lorsqu'un complot militaire soutenu par la CIA renverse le gouvernement, démocratiquement élu, de Jacobo Arbenz, Guevara se réfugie au Mexique. Après une première prise de contact au Guatemala, il rejoint un groupuscule révolutionnaire cubain. le 13 juillet 1955, dans un modeste appartement de Mexico, Raul Castro présente Guevara à son frère aîné, Fidel. Une rencontre discrète, qui marque une date clé dans l'histoire de Cuba. Guevara se voit immédiatement confier une opération de guérilla en vue de renverser Batista. Les Cubains affublent le jeune rebelle d'un sobriquet courant en Argentine : "Che". 26 novembre 1956 : Fidel Castro embarque pour Cuba avec 80 rebelles. L'offensive se solde par un massacre : seuls douze hommes en réchappent, dont le Che (médecin du groupe) et Castro. Réfugiés dans la Sierra Maestra, les "barbudos" déclarent la "guerre totale" au régime de Batista. Guevara prouve ses qualités de combattant et se rend indispensable à ses compagnons. La résistante s'intensifie, gange toute l'île. 1er janvier 1959 : les rebelles célèbrent leur victoire à Santa Clara, le dictateur s'enfuit. Fin de la 1ère partie...

Avec Benicio Del Toro, Demian Bichir, Santiago Cabrera

Date de sortie : 07 Janvier 2009


Vu vendredi dernier.
Le premier film de 2009 que je vois, et c'est plutôt un bon départ Smile
Alors le film tant attendu est-il à la hauteur du "mythe" ?
Oui et non j'aurai tendance à dire. Oui car Soderbergh soigne son film, ne tombe pas dans le piège de vouloir trop en faire, de représenter le Che comme un monstre ou comme un dieu, la mise en scène est sobre et la réalisation au plus près du Che, filmé quasiment comme un documentaire.
Et puis j'ai envie de dire non aussi car on retrouve le même problème récurent chez le réalisateur, celui de ne pas réussir à faire rentrer le spectateur dans son film, aucune émotion ne traverse, aucune tension, aucune peur, aucune haine ni admiration ... Soderbergh réalise un film intéressant, documenté, soigné, mais aussi terriblement froid et didactique.
On peut regretter également que le pourquoi de la lutte armée ne soit pas expliqué, quelle régime mettait en place Batista ? Quelle était la situation du pays ?
Par contre comment ne pas exulter devant l'immense prestation de Benicio Del Toro qui trouve surement là le rôle de sa vie !!! Lui aussi trouve le ton juste et incarne le Che à la perfection, rien que lui le film vaut le coup d'oeil !!
En attendant le deuxième volet ...
Note : 7/10

La phrase de la semaine

"La résignation est un suicide quotidien"

Honoré de Balzac

Blood diamond d'Edward Zwick

Synopsis :

Alors qu'il purge une peine de prison pour ses trafics, Archer rencontre Solomon Vandy, un pêcheur d'origine Mende. Arraché à sa famille et forcé de travailler dans les mines diamantifères, ce dernier a trouvé - et caché - un diamant rose extrêmement rare. Accompagnés de Maddy Bowen, une journaliste idéaliste, les deux hommes s'embarquent pour un dangereux voyage en territoire rebelle pour récupérer le fameux caillou. Un voyage qui pourrait bien sauver la famille de Salomon et donner à Archer la seconde chance qu'il n'espérait plus.

Avec Leonardo DiCaprio, Djimon Hounsou, Jennifer Connelly

Date de sortie : 31 Janvier 2007

Vu cet après-midi.
Film divertissant à défaut d'être original, on sent le cinéma Hollywoodien, le scénario consensuel ... Pas de prise de risque pour Edward Zwick qui réalise un film bien frileux, l'éternelle bonne conscience occidentale flotte sur la pellicule, aucune surprise mais malgré tout les 2h20 passe relativement vite, c'est assez carré et fluide puis le duo d'acteurs tient bien en haleine (Leonardo DiCaprio, Djimon Hounsou), le rôle de Connelly est clairement dispensable par contre.
Note : 6.5/10

Mysterious Skin de Gregg Araki

Synopsis :

A huit ans, Brian Lackey se réveille dans la cave de sa maison, le nez en sang, sans aucune idée de ce qui a pu lui arriver. Sa vie change complètement après cet incident : peur du noir, cauchemars, évanouissements...
Dix ans plus tard, il est certain d'avoir été enlevé par des extraterrestres et pense que seul Neil Mc Cormick pourrait avoir la clé de l'énigme. Ce dernier est un outsider à la beauté du diable, une petite frappe dont tout le monde tombe amoureux mais qui ne s'attache à personne.
Il regrette encore la relation qu'il avait établie avec son coach de baseball quand il avait huit ans. Brian tente de retrouver Neil pour dénouer le mystère qui les empêche de vivre.

Avec Brady Corbet, Joseph Gordon-Levitt, Elisabeth Shue

Enfin vu cet après-midi.
J'avais entendu beaucoup de bien autour du film d'Araki, malgré le faite que je n'ai pas accroché à son "Nowhere" récemment je me suis donc lancé.
Alors c'est bien mieux que ce dernier mais on retrouve la même impression d'assister à quelque chose de vulgaire, de provoc', ça me fait clairement penser au cinéma de Larry Clarke auquel je n'adhère pas ... Sad
Malgré tout il y a un coté très touchant dans cette histoire, les personnages jouent extrêmement bien, puis il y a un coté lyrique bien maitrisé qui contrebalance avec cette vulgarité et qui permet de s'évader un peu.
Au final c'est réussi malgré tout, sans en faire un film absolu je pense que c'est un film à voir au moins une fois.
Content de l'avoir vu mais je pense que Araki ne fera jamais parti des mes réalisateurs préférés.
Note : 7/10
Date de sortie : 30 Mars 2005

samedi 10 janvier 2009

Le bilan ciné 2008



L'année 2008 s'est clôturée, j'ai rattrapé les deux-trois films que je voulais encore voir cette semaine il est donc temps de voir les bons et mauvais films de cette année ...
L'idée est de faire comme l'année dernière, un top 20 et un flop 10, le tout se basant sur 97 films vu au ciné, 107 séances, formant en moyenne de 6.53/10 sur les 12 mois.
Une année au final moyenne, pas beaucoup de très grands films, beaucoup plus de bons films ...

Top 20 :

1: Into the wild : Encore un énorme film de Sean Penn avec une histoire très humaine et très touchante, certains crieront à la naïveté, certes, mais je pense qu'elle est parfois nécessaire pour pouvoir toucher les étoiles.
2: Wall-E : Tout simplement le meilleur Pixar avec "Les Indestrutibles", un film de science fiction très pessimiste doublée d'une histoire d'amour à tombé par terre, avec comme toujours une maturité, une finesse et une ingéniosité inhérente chez Pixar.
3: J'irai dormir à Hollywood : Le film/documentaire qui révèle enfin le vrai portrait d'une Amérique souvent montré du doigt, une image déformé par les clichés qui nous viennent d'outre-atlantique,
Antoine de Maximy remet le pendule à l'heure avec son éternel humour et sa joie de vivre, un régal !
4: There will be blood : Le duo Paul Thomas Anderson/Daniel Day-Lewis dénonce les ravages du capitalisme à travers 2h40 de métrage maitrisé de bout en bout, une justesse de mise en scène impressionnante, un acteur habité et une odeur de pétrole nauséabonde qui ne nous lâche pas une seconde.
5: Le premier jour du reste de ta vie : La plus belle fresque familiale de l'année, en plus c'est Français comme dirait l'autre alors pourquoi se priver devant tant d'amours, de joies, de peines et de larmes !! Les 5 personnages sont plus attachants les uns que les autres, les minutes défilent vitesse grand V, bref c'est que du bonheur en barre !
6: Entre les murs : Un poil démago peut être mais un regard tellement juste et utile sur une jeunesse mise à l'écart, le tout sans clichés, sans excès de mièvrerie, un humanisme débordant qui donne à réfléchir.
7: L'orphelinat : Le drame/horreur espagnol de l'année, rappelant par certains aspects le cinéma de Guillermo Del Toro, ça fait peur, c'est touchant et intelligent.
8: Funny Games : Le remake n'apporte rien à l'original mais je tenais à mettre malgré tout Funny Games dans ce classement, quel plaisir de le revoir, ce film est un bijou d'humour noir, le genre de truc bien grinçant qui fait sourire jaune, à voir !
9: The mist : Probablement le meilleur film d'horreur réalisé depuis "The descent", une tension de tous les instants, un critique sociale glissé en dessous, un final ... horrible !!
10: John Rambo :
Stallone revient régler ses comptes, après avoir remis les pendules à l'heure avec "Rocky Balboa" il confirme qu'il est de retour avec ce film sans concession, brutal, violent et surtout très fun !!
11: Batman : The dark knight : Nolan récidive avec Batman, l'ambiance reste la même mais on ajoute le Joker qui bouffe littéralement l'écran à chaque apparition !!
12: Juno : Comédie Américaine dans la lignée des "Little Miss Sunshine" et autre "Sideways", c'est donc très drôle et profond à la fois.
13: Lust caution : Très bon film d'Ang Lee, sensuel et touchant, romanesque jusqu'au bout des ongles, d'un rythme posé mais toujours intéressant, le film est très soigné et séduit par sa grâce.
14: L'échange : Clint Eastwood très propre comme d'habitude, musique un brin répétitive et surtout entendu 1000 fois, mais grand classe pour ce bonhomme de 80 ans quand même !!
15: Bons baisers de Bruges : Tout est réuni dans cette comédie !! De l'humour décalé, des personnages profonds et touchants, des gags sanglants, de la folie, du cynisme et du fun !
16: Vinyan : Le choc expérimental, plus ça va moins on sait où on est et où on va, entre cauchemar et réalité, une descente sensoriel en enfer !
17: No country for the old men : Je ne suis pas spécialement attaché aux Frères Coen mais là quand même quelle maitrise !!! Des plans à couper le souffle, un humour à froid et un bad guy ahurissant !!
18: Aide toi et le ciel t'aidera : Magnifique portrait plein d'humanisme, Felicité Wouassi transmet une palette d'émotion impressionnante et rend le film encore plus fort !
19: 3h10 pour Yuma : James Mangold continu son petit bonhomme de chemin et nous offre un western un peu passé inaperçu et pourtant tellement réussi !!
20: La bande à Baader : Portrait réussi, le réalisateur ne prend pas parti choisissant de montré les idéaux radicaux mais aussi la violence qui en suit.

Mention spéciale à "Pour elle" dont Olivier Marchal devrait prendre un peu exemple (voir plus loin) et à "Le bon, la brute et le cinglé" pour son hommage fort réussi !



Flop 10

1: Obscénité et vertu : Le premier film de Madonna est une catastrophe, ça se veut provoc' mais ca ne l'est pas, ça se veut décalé mais ca ne l'est pas, au final ça se veut être du cinéma mais ça ne l'est pas ...
2: Death Sentance : Tous les clichés réuni en un film !! Tout y est jusqu'a l'indigestion, le scénar' est banal, Kevin Bacon aussi, bref à oublié vite fais !
3: Promets moi : Emir Kusturica se prend les pieds dans le tapis, il s'auto-parodie pour mieux sombrer ...
4: L'empreinte de l'ange : Au mon dieu qu'il est laid ce vilain téléfilm à mamie !! On est à la hauteur de Derrick le tout avec Catherine Frot et Sandrine Bonnaire, on touche le fond !
5: Australia : Rentré in extrémis dans le flop 10, 2h40 d'un film qui frôle (au qui touche) le ridicule, c'est censé être romanesque mais ça ne l'est pas pour un sou, Kidman tient peut être sa plus mauvaise performance !
6: Maradonna : Deuxième Kusturica à rentré dans le flop 10 de cette année, sale année pour lui, son reportage n'est pas intéressant tourne en boucle vite fais, inutile !
7: Dorothy : Le film d'horreur qui pioche à gauche à droite, sans réel âme, on est plus proche des rires que des frissons la plupart du temps tellement c'est grotesque.
8: Un conte de Noël : Desplechin dans son univers de bobos, les films d'auteur bien lourd et bien chiant, on aime ou pas mais ... j'ai souvent du mal avec ce réalisateur ...
9: Tokyo ! : 3 moyens métrages plutôt foireux, quelques bonnes idées de départ mais rien à l'arrivée, dommage !
10: Mr73 : Olivier Marchal exhibe sa bonne volonté de faire un film au plus proche de la police, résultat c'est bien foireux, ça pu la démagogie, le poujadisme, le tout sous une mise en scène pachydermique et des clichés à ne plus savoir quoi en faire, impressionnant de connerie.

Mention spéciale à "Indiana Jones IV" qui restera est de loin le moins bon de la série, sorte de gags bien lourd face à ses prédécésseurs, on se demande même si ce n'est pas une parodie ...

Allez, à l'année prochaine ;)

vendredi 9 janvier 2009

La phrase de la semaine

"Le souvenir du bonheur n'est plus du bonheur ; le souvenir de la douleur est de la douleur encore."
George Gordon

Il divo de Paolo Sorrentino

Synopsis :

A Rome, à l'aube, quand tout le monde dort, il y a un homme qui ne dort pas. Cet homme s'appelle Giulio Andreotti. Il ne dort pas, car il doit travailler, écrire des livres, mener une vie mondaine et en dernière analyse, prier. Calme, sournois, impénétrable, Andreotti est le pouvoir en Italie depuis quatre décennies. Au début des années quatre-vingt-dix, sans arrogance et sans humilité, immobile et susurrant, ambigu et rassurant, il avance inexorablement vers son septième mandat de Président du Conseil.
A bientôt 70 ans, Andreotti est un gérontocrate qui, à l'instar de Dieu, ne craint personne et ne sait pas ce qu'est la crainte obséquieuse. Habitué comme il l'est à voir cette crainte peinte sur le visage de tous ses interlocuteurs. Sa satisfaction est froide et impalpable. Sa satisfaction, c'est le pouvoir. Avec lequel il vit en symbiose. Un pouvoir comme il l'aime, figé et immuable depuis toujours. Où tout, les batailles électorales, les attentats terroristes, les accusations infamantes, glisse sur lui au fil des ans sans laisser de trace.
Il reste insensible et égal à lui-même face à tout. Jusqu'à ce que le contre-pouvoir le plus fort de ce pays, la Mafia, décide de lui déclarer la guerre. Alors, les choses changent. Peut-être même aussi pour l'inoxydable et énigmatique Andreotti. Mais, et c'est là la question, les choses changent ou n'est-ce qu'une apparence ? Une chose est certaine : il est difficile d'égratigner Andreotti, l'homme qui mieux que nous tous, sait se mouvoir dans le monde.

Avec Toni Servillo, Anna Bonaiuto, Giulio Bosetti

Date de sortie : 31 Décembre 2008


Vu hier.
A l'instar de "Australia" je n'étais pas très motivé à aller le voir, mais à l'inverse celui ci est vraiment bon !
Une plongé direct en plein coeur du pouvoir Italien et en particulier du cas Giulio Andreotti.
Paolo Sorrentino dresse un portrait noir d'un homme d'Etat cynique incarné par un très grand Toni Servillo qui rentre totalement dans la peau du personnage. Un homme froid, obscure, insaisissable, "intelligent" et pathétique. Parfois presque touchant tant il fait preuve d'aucune émotion.
Paolo Sorrentino quant à lui donne une vrai leçon de mise en scène, des plans très travaillés, une fluidité impressionnante et une inventivité de tous instants.
Le film se déroule donc très vite, ça tape juste avec intelligence et machiavélisme.
Note : 7.5/10

Australia de Baz Luhrmann

Synopsis :

Fin des années 30.
Lady Sarah Ashley, une aristocrate anglaise hautaine et renfermée, arrive au coeur des paysages sauvages du Nord de l'Australie pour y rejoindre son mari qu'elle soupçonne d'adultère, et qui tente - sans succès - de vendre l'immense domaine qu'ils possèdent sur place : Faraway Downs.
Elle ne tarde pas à découvrir que l'exploitation est au bord de la ruine et menacée par son propre contremaître, Neil Fletcher, un homme sans scrupules de mèche avec un puissant éleveur, prêt à tout pour précipiter la chute du domaine et s'en emparer.
Pour sauver Faraway Downs, Sarah n'a pas d'autre choix que de s'allier à un "cow-boy" local un peu rustre connu sous le seul nom de "Drover", et de parcourir avec lui des milliers de kilomètres à travers les terres aussi magnifiques qu'inhospitalières du pays afin de mener jusqu'à Darwin 1500 têtes de bétail.
Peu à peu transformée par la puissance et la beauté des paysages, touchée par la rencontre d'un jeune aborigène orphelin, Sarah découvre des sentiments qu'elle n'avait jamais éprouvés jusqu'alors.
Au terme de leur périple, la seconde guerre mondiale a rattrapé l'Australie, et la ville de Darwin doit désormais faire face aux bombardements japonais.
Pour la première fois de sa vie, Sarah sait pour qui et pour quoi se battre, et est prête à tout pour sauver ce qui compte désormais pour elle.

Avec Nicole Kidman, Hugh Jackman, David Wenham

Date de sortie : 24 Décembre 2008


Vu hier.
Après avoir hésité longtemps avant d'y aller j'y suis finalement allé hier après-midi ... et j'aurai mieux fait de m'abstenir ...
Une vrai purge made in Hollywood ...
Alors en gros pour résumer c'est cliché à 200 %, la grande bourgeoise Anglaise qui va retrouver les vrais valeur de la vie, le bouru au grand coeur, le pilier de bar, l'enfant attachant, le raciste qui restera con jusqu'a la dernière minute et j'en passe.
Le tout est saupoudré d'une énorme guimauve, de bons sentiments à l'occidentale, et de plans qui s'enchainent en essayant de trouver une grâce mais qui rend la mise en scène boursoufler tend LE PLAN est recherché ....
On ajoute 2h40 de film, une Nicole Kidman qui en fait des caisses, d'une nullité à claqué des baffes et un Hugh Jackman complétement vide ... Il ne reste pas grand chose de ce film bien indigeste ma foi ...
Note : 2.5/10

samedi 3 janvier 2009

La phrase de la semaine

"De même qu'il ne peut pas vivre sans oxygène, l'homme ne peut pas vivre sans femme"
Pierre Desproges

Encore ... The Fountain !!


Je ne vais pas vous refaire l'éloge ni encore une fois la critique de ce magnifique film mais je l'ai a nouveau regardé le 1er Janvier et je crois que si il ne devait en rester qu'un ces 5 dernières années ca serait celui ci.
Foncer si vous ne l'avait pas vu, une expérience métaphorique enivrante, on ouvre grand les yeux et on se laisse porter !!
Unique !

Louise-Michel de Gustave Kervern, Benoît Delépine

Synopsis :

Quelque part en Picardie, le patron d'une entreprise de cintres vide son usine dans la nuit pour la délocaliser. Le lendemain, les ouvrières se réunissent et mettent le peu d'argent de leurs indemnités dans un projet commun : faire buter le patron par un professionnel.

Date de sortie : 24 Décembre 2008

Avec Yolande Moreau, Bouli Lanners, Benoît Poelvoorde
Vu le 26 décembre.
Premier film des "Grolandais" que je regarde (et pourtant je suis fan mais je n'ai pas encore eu le temps de rattraper les deux autres) et première grosse poilade !!
C'est un mix entre Groland et Bernie c'est exactement ça !! Donc ça nous donne quelque chose de très irrévérencieux qui refuse le politiquement correct, c'est clairement engagé même si on se dit qu'au final on est là pour ce marrer un grand coup et pas forcement faire de la politique, c'est bien barré par moment, ça ose tout et n'importe quoi (mention spéciale à la cancéreuse), bref aucune concession de la part des deux loustics !!
Le rythme est lent mais le film se suit avec grand plaisir notamment grâce au couple improbable que forme Yolande Moreau et Bouli Lanners qui enchainent des séquences dont certaines sont déjà cultes.
Un brulot humoristique qui fait du bien surtout par les temps qui courent Wink
Note : 7.5/10

I fell good de Stephen Walker

Synopsis :

Les Young@heart forment une chorale à part. Résidents d'une petite ville du Massachussetts, ses membres, âgés de 75 à 93 ans, parcourent le monde pour des concerts où ils interprètent, à leur manière, des classiques du rock ou de la pop, des Clash à Sonic Youth en passant par Radiohead ou les Talking Heads. Le documentariste Stephen Walker a suivi les Young@heart pendant la préparation d'un nouveau spectacle. Au fur et à mesure des répétitions, la chorale de seniors et son directeur, Bob Cilman, vont devoir faire un autre apprentissage : celui des réalités de la vieillesse...

Avec Joe Benoit, Helen Boston, Louise Canady

Date de sortie : 24 Décembre 2008

Vu le 26 décembre.
Documentaire sympa qui se suit avec plaisir, les octogénaires ont pour la plupart la pêche, ou sont au moins intéressant à suivre. Tantôt drôle tantôt touchant, le film prouve qu'il y a encore des personnes âgées qui bougent, qui rigolent et qui sont curieux, ça rassure et puis on se dit que finalement être vieux c'est peut être pas attendre sa mort à la maison de retraite :lol:
Donc au final c'est vraiment fun et distrayant !
Note : 7/10