samedi 28 février 2009

Des chiffres glacials !

Sans vouloir faire de politique, là n'est pas le but de cet article, en plus je n'appartient à aucun parti, il y a des chiffres qu'il faut parfois ressortir, revoir, des chiffres qui font froid dans le dos, qui nous questionne sur la légitimité de nos sociétés modernes actuelles, sur nos modes de vies pour la plupart d'entre nous, moi y compris ...


- 4/5e de la population mondiale vit en dessous du seuil de pauvreté dont 2.8 milliards n'ont pas les moyens de s'instruire, de se soigner et de se loger.


- 4 milliards de personnes vivent avec un revenu inférieur à deux dollars par jour et 800 millions soufrent de la faim.

- Les 200 plus riches milliardaires de la planète possèdent, à eux seuls, l'équivalent de ce dont disposent 41% de la population mondiale soit 2.46 Milliards de personnes.

- La richesse des 10 personnes les plus riches du monde équivaut à une fois et demi le revenu de tous les pays sous-développés ensemble.

- La fortune des 3 individus les plus riches de la planète est supérieure au PIB des 48 pays les plus pauvres soit 600 millions de personnes.

- Dans plus d'une centaine de pays le revenus par habitant est aujourd'hui inférieur à ce qu'il était il y a 15 ans.

- L'écart entre le 5éme de la population le plus riche et le 5ème de la population le plus pauvre est de 1 pour 74 et il a doublé depuis les années 60.

- 20% de la population mondiale consomme 80% des richesses.

- Les multinationales accaparent 80% du commerce mondial, et le trafic entre elles représente 30% du chiffre global.

- Entre 1980 et 1993, les 500 plus grandes entreprises du monde ont supprimé 4,4 millions d'emplois, tandis que leurs ventes étaient multipliées par 1,4, leurs actifs par 2.3 et la rémunération de leur dirigeants par 6.1.

- 37000 multinationales réunis valent deux fois le PIB de l'Amérique latine.

- Le capital réuni de toutes les multinationales est de 31 millions de milliards de dollars. Elles peuvent étrangler n'importe qu'elle économie.

- On ne trouve pas les six milliards de dollars qui suffiraient chaque année à assurer un enseignement de base à toute la population mondiale, alors qu'il se dépense annuellement aux Etats-Unis huit milliards de dollars en cosmétiques.

- On ne trouve pas les 80 milliards de dollars annuels qui permettraient d'organiser les services publics de base dans le monde entier, alors que ce chiffre est inférieur à celui de la fortune cumulée des sept personnes les plus riches du globe.

- L'OCDE prévoit, pour un futur proche, un chômage contrôlé de près de 30% de la population active, et un tiers des habitant du globe pourrait se retrouver sans moyen de subsistance. Pour l'instant 900 millions de personnes, 15% de la population mondiale, sont sans travail

- 17 millions d'enfants meurent chaque année à cause de maladies facilement curables (soit 46575 par jours)

- Un tiers des habitants de l'hémisphère sud n'atteint pas l'âge de quarante ans

- 200 millions de femmes sont surexploitées.70% des pauvres sont des femmes ; les femmes représentent de plus 80% des réfugiés de guerre et 60% des analphabètes .

- La pauvreté touche aussi les pays riches et industrialisés: Les Etats Unis compte 34.5 Millions de pauvres, les Royaumes Unis: 12 Millions. La France n'est pas en reste avec 8 Millions de personnes, et les Restos du coeur, avec ses 40 000 Bénévoles, fournissent 60 000 000 de repas par an après 14 ans d'existence, atténuant ainsi, avec de nombreuses autres associations caritatives, les effets les plus dévastateurs du système capitaliste.

- Toujours en France, on compte entre 400.000 et 500.000 SDF alors que 2 millions de logements sont inoccuppés.

- Si tous les habitants du monde consommaient autant que les habitants de l'union Européenne, il faudrait trois planètes terre pour produire suffisamment.

- Nous sommes actuellement 6 milliards d'individus sur terre et on estime que ce chiffre va atteindre 9 milliards d'ici 50 ans : inutile de décrire l'ampleur des problèmes d'alimentation, de misère, d'épidémie, de tensions, de flux migratoires...qui vont se poser si le système actuel est maintenu. Il faut noter ici que le problème de l'explosion démographique ne peut être résolu que par l'éducation: "Les statistiques disent que les couples qui ont a peu près le niveau baccalauréat ou équivalent ont 2,5 enfants en moyenne; les couples qui n'ont pas d'éducation du tout ont 6 enfants. Dans les pays pauvres, on éduque certains mais pas les autres, alors ils ont des enfants: Plus il y a d'enfants, plus le pays est pauvre, plus le pays est pauvre, moins il a de système éducatif, c'est la spirale vicieuse. Comment en sortir?

vendredi 27 février 2009

La phrase de la semaine

"Ernest Emingway a écrit "Le monde est un bel endroit, qui vaut la peine qu'on se batte pour lui." Je suis d'accord avec la seconde partie."
Somerset (Morgan Freeman) dans Se7en

lundi 23 février 2009

Meunieue's birthday !

Bon anniversaire pour tes 24 ans, sois heureuse, tu le mérite !

vendredi 20 février 2009

La phrase de la semaine

"Et maintenant, je ne suis plus qu'un vieux morceau de viande cassé, et je suis seul. Et je mérite d'être seul. Mais ne me hais pas."
Mickey Rourke dans "The wrestler"

The wrestler de Darren Aronofsky

Synopsis :

A la fin des années 80, Randy Robinson, dit The Ram ("Le Bélier"), était une star du catch. Vingt ans plus tard, il ne se produit plus que dans des salles de gym de lycées ou des maisons de quartier... Brouillé avec sa fille, il est incapable d'entretenir une relation durable avec quiconque : il ne vit que pour le plaisir du spectacle et l'adoration de ses fans.
Mais lorsqu'il est foudroyé par une crise cardiaque au beau milieu d'un match, son médecin lui ordonne d'abandonner le catch : un autre combat pourrait lui être fatal. Contraint de se ranger, il tente de renouer avec sa fille et, dans le même temps, entame une liaison avec une strip-teaseuse vieillissante. Pourtant, son goût du spectacle et sa passion pour le catch risquent bien de reprendre le dessus et de le propulser de nouveau sur le ring...

Avec Mickey Rourke, Marisa Tomei, Evan Rachel Wood

Date de sortie : 18 Février 2009


Vu mercredi.
2 ans que j'attendais ce film !! Dès la seconde où se sont rallumées les lumières de la salle où était projeté "The Fountain" ...
Aronofsky venait en trois films de se faire une grande place dans le monde cinématographique et accessoirement dans ma petite tête.
Alors dire que mes attentes étaient grandes (trop?) serait peu dire ... Bref viendez-en aux faits ...
Pour son quatrième film, le réalisateur Américain délaisse ses mises en scènes tape à l'oeil et chargées. Pour faire simple c'est l'opposé total de "The fountain" et je n'exagère pas d'un poil. Difficile de décelé qu'il s'agit bien du même metteur en scène d'ailleurs !! J'ai lu quelque part une personne qui disait que c'est un mixte entre Rocky et les frères Dardenne, ben je crois qu'on ne peut pas mieux résumé ! Sauf qu'a l'opposé des Frères Belges que je trouve toujours un peu froid personnellement, Aronofsky nous touche en plein coeur comme à son habitude.
Mise en scène minimaliste donc pour un drame authentique et bouleversant habité par un Mickey Rourke qui se mets à nu. En effet les parallèles avec sa vie sont tellement évident qu'il ne joue pas, il est Randy. C'est ce qui rend le film encore plus fort, plus fragile.
Le scénario se déroule sans grosses surprises malgré tout, mais le fond est intéressant, les rencontres avec sa fille sont à chaque fois éprouvantes et font parties des très belles scènes du film, tout comme ce final ouvert où chacun peut voir ce qu'il veut ... SPOILER Un dernier effort, sorte de suicide devant son public, un suicide pour ne plus souffrir, dire adieu à sa fille, au bonheur, à la solitude et enfin être en paix, ou alors est ce seulement son dernier match, le dernier coup du Bélier avant de se retirer?) FIN DE SPOILER
Final d'une émotion intense, tant pour le film que pour ce grand acteur qu'est Mickey Rourke ! Chapeau l'artiste !
Le score de Clint Mansell est beaucoup plus discret, presque effacé mais c'est totalement fait exprès, quand à la chanson de Springsteen elle colle parfaitement au film.
Quand à Aronofsky il prouve qu'il a plus d'une corde à son arc, au delà de son univers, il prouve son aptitude à toujours se surpasser même dans un style où personne ne l'attendais.
Note : 8.5/10

Hunger de Steve McQueen

Synopsis :

Prison de Maze, Irlande du Nord, 1981. Raymond Lohan est surveillant, affecté au sinistre Quartier H, celui des prisonniers politiques de l'IRA qui ont entamé le "Blanket and No-Wash Protest" pour témoigner leur colère.
Le jeune Davey Gillen, qui vient d'être incarcéré, refuse de porter l'uniforme car il ne se considère pas comme un criminel de droit commun. Rejoignant le mouvement du Blanket Protest, il partage une cellule répugnante avec Gerry Campbell, autre détenu politique, qui lui montre comment communiquer avec l'extérieur grâce au leader Bobby Sands.
Lorsque la direction de la prison propose aux détenus des vêtements civils, une émeute éclate. La violence fait tache d'huile et plus aucun gardien de prison n'est désormais en sécurité. Raymond Lohan est abattu d'une balle dans la tête.
Bobby Sands s'entretient alors avec le père Dominic Moran. Il lui annonce qu'il s'apprête à entamer une nouvelle grève de la faim afin d'obtenir un statut à part pour les prisonniers politiques de l'IRA.

Avec Michael Fassbender, Liam Cunningham, Stuart Graham

Date de sortie : 26 Novembre 2008


Sortie en novembre 2008 en France il n'était pas passé à l'époque, jusque hier soir dans ma petite ville et en VO s'il vous plait ! Cool
Je me suis donc empressé d'aller le voir suite aux bonnes critiques aperçu ici et là.
Et ben quelle claque, surement un des meilleurs films de 2008 !!
Steve McQueen, dont c'est le premier film affiche une maitrise total et impressionnante.
Une mise en scène radicale, au plus près des corps flétris des détenus, plusieurs plans inspirés qui impose le respect. Steve McQueen dès son premier film se fait un nom !!
1h40 éprouvantes pour un film qui a la force de ne pas prendre partie, à l'image de ce CRS effondré pendant que ses camarades se défoulent sur les prisonniers.
Le long passage du milieu est une sorte de retour au calme nécessaire où jusque là les images pesaient plus que les mots, avant de repartir vers un final dont on ne ressort pas indemne.
Michael Fassbender livre une prestation énorme, tout comme le gardien (dont je ne connais pas le nom).
A voir absolument !
Note : 8.5/10

mardi 17 février 2009

Doute de John Patrick Shanley

Synopsis :

1964, une école catholique dans le Bronx.
La père Flynn, un prêtre de la paroisse, entraineur de basketball, est soupçonné d'avoir fait des attouchements sur un garçon noir de douze ans.
Soeur Aloysius, directrice de l'école, a des doutes sérieux sur la moralité du prêtre mais n'arrive pas à établir les preuves nécessaires à son renvoi.
Quand soeur James, une soeur naïve, vient lui raconter un événement impliquant le père Flynn et un garçon de l'école, soeur Aloysius estime que ses soupçons sont confirmés. Elle part donc en guerre contre le prêtre, bien determinée à le demasquer. L'aumônier accusé va tenter de se disculper mais soeur Aoysius n'a pas dit son dernier mot. La doute s'installe. Quelles en seront les conséquences ? Et si tout cela n'était qu'un malentendu ?

Avec Meryl Streep, Philip Seymour Hoffman, Amy Adams

Date de sortie : 11 Février 2009


J'en sors à l'instant.
Décevant de bout en bout.
L'histoire peine à s'installer puis se distille par la suite avec une lenteur pachydermique. Le scénario n'est pas très prenant, les dialogues souvent interminables et l'intérêt plus que limité ...
Reste un duo d'acteurs brillants mais cela ne suffit pas à tenir en haleine pendant presque 2 heures.
Et puis pourquoi situé l'action il y a 40 ans ?? Je ne comprends pas .... ?
Pas horrible ni mauvais mais terriblement ennuyeux pour pas grand chose.
Note : 4.5/10

Eden à l'ouest de Costa Gavras

Synopsis :

Comme dans l'Odyssée, c'est en mer Egée que l'aventure d'Elias, notre héros sans légende, commence. Sur la même mer, sous le même soleil et le même ciel qu'à l'aube de la civilisation. Après bien des péripéties, dont une escale au paradis et un bref séjour en enfer, son épopée finit magiquement à Paris. Paris, que chaque errant voit briller au plus profond de ses rêves dans son sommeil incertain.
"Eden à l'Ouest tente de faire écho au parcours, à l'errance, à l'histoire de ceux - hier ce fut nous-mêmes ou nos pères et mères - qui traversent la terre, bravent les océans et les uniformes à la recherche d'un toit. L'histoire d'Elias n'est pas celle d'Ulysse, ni celle de Jean-Claude, ni la mienne. Mais je me reconnais dans Elias, cet étranger qui ne m'est pas étranger..."

Avec Riccardo Scamarcio, Eric Caravaca, Ulrich Tukur

Date de sortie : 11 Février 2009


Vu cet après-midi.
Très intéressant, comme souvent avec Gavras. Un brin plus léger dans la forme que d'habitude mais avec un sujet toujours aussi délicat traité avec beaucoup d'humanité.
Cette histoire est intemporelle, elle n'a ni lieu, ni passé, ni avenir, on ne sait rien de tout ça mais au final cela s'avère judicieux, finalement on est comme lui, perdu, ayant quitté son passé pour un avenir incertain.
Riccardo Scamarcio est éblouissant tout au long du film, son personnage est énormément attachant et son parcours nous fait passer du rire aux larmes.
La fin ouverte parait elle aussi être un choix judicieux et nous laisse avec pleins de questions en tête sur un sujet qui est peut être encore plus d'actualité les dernières années.
Note : 7/10

Espion(s) de Nicolas Saada

Synopsis :

Vincent, un jeune homme brillant mais refermé sur lui-même, travaille comme bagagiste dans un aéroport et refuse le parcours tracé que lui offraient ses études. Avec son collègue Gérard, Vincent a l'habitude de voler dans les valises avant leur embarquement en soute. Alors qu'il fouille un bagage diplomatique, Gérard meurt brutalement suite à une explosion. Le propriétaire de la valise, un diplomate syrien, récupère le bagage avant de disparaître.
Vincent est alors coincé par la DST qui lui propose un marché : lui éviter la prison et collaborer avec les services secrets français et anglais pour retrouver les hommes impliqués dans l'explosion.
L'enquête conduit Vincent à Londres, qui, sous une fausse identité, essaie de se rapprocher d'un homme d'affaires anglais, Peter Burton, apparemment manipulé par les services secrets syriens. La DST et le MI5 poussent alors Vincent à séduire l'épouse de Burton, Claire, une française au caractère fragile. Vincent se rapproche de la jeune femme et la manipule pour la forcer à collaborer avec le MI5. Déstabilisé par les enjeux de la mission, Vincent va être bientôt rattrapé par ses sentiments.

Avec Guillaume Canet, Géraldine Pailhas, Stephen Rea

Date de sortie : 28 Janvier 2009


Vu jeudi.
C'est marrant parce qu'en sortant de la salle on se dit que si le scénario avait été plus béton ça aurait pu donner un sacré bon film !!
En effet pour son premier film Nicolas Saada arrive à faire ressortir beaucoup de choses au travers d'une mise en scène qui trouve le ton juste en se refusant le spectaculaire à tout prix ! Pari gagné car oui on marche à fond, tout fonctionne à merveille, entre tension et histoire d'amour le jeune réalisateur ne perd pas de temps et nous diverti avec soin.
Et pourtant pendant 1h40 impossible de ne pas s'offusquer devant ce scénario cousu de fil blanc. L'histoire de départ est déjà un peu facile mais alors qui peut croire en Guillaume Canet (par ailleurs très bon) reconverti en 2 minutes de bagagiste à détective privé ... surtout que le bougre est de suite à l'aise ...
Comment croire à cette intrusion rapide de ce dernier dans une famille quand même très secrète, comment croire à cette histoire d'amour ...
Bref en y regardant de plus près ça ne tient pas ... et pourtant le pire c'est que comme dit plus haut on est happé par la mise en scène et le couple Canet/Pailhas.
Résultat mitigé donc tellement gros mais tellement efficace en même temps !!
Note : 6.5/10

Ce que pensent les hommes de Ken Kwapis

Synopsis :

Ce que pensent les hommes est une réjouissante comédie romantique qui dresse un portrait provocateur, hilarant et libérateur de l'incompréhension entre hommes et femmes. Tandis qu'un groupe de jeunes femmes brillantes, originales et extrêmement déterminées s'efforcent de déchiffrer le langage amoureux, elles nous entraînent dans une réjouissante quête éperdue du grand amour...
Une chose reste certaine : s'il ne vous appelle pas, s'il ne couche pas avec vous, s'il est marié à quelqu'un d'autre ou s'il couche avec une autre... il y a de grandes chances qu'il ne s'intéresse pas à vous !

Avec Ben Affleck, Jennifer Aniston, Drew Barrymore

Date de sortie : 11 Février 2009


Vu Jeudi.
Ni plus ni moins que ce que nous vendait la bande annonce, c'est à dire une comédie sentimentale en forme de film chorale.
Le genre de film de lendemain de cuite, c'est pas très profond, pas très fin mais c'est pas du tout prise de tête et c'est pas mauvais dans son genre.
A partir de là il suffit d'y aller un jour où l'on a envie de voir ce type de film et puis ça passe relativement bien ma foi.
Les acteurs et les actrices sont tous corrects, la "morale" et la mièvrerie pas trop appuyer, ça pète pas plus haut que son cul, nan c'est pas trop mal au final .. puis y'a Scarlett ..... agrrrrrrrrrrrrrr !!!!!!!! Pardon ... mais j'peux pas m'en empêcher ... Embarassed
Note : 6/10

jeudi 12 février 2009

Dany boude ...


César - Dany Boon boudera la cérémonie Son film a été vu par vingt millions et demi de français, plébiscité par le public mais une fois de plus "boudé" par les professionnels de l'Académie des arts et techniques du cinéma, Dany Boon, réalisateur de Bienvenue chez les Ch'tis, a décidé de ne pas se rendre à la cérémonie des César le 27 février.

Il s'en explique dans une interview à RTL. "C'est un peu dommage, c'est la fête du cinéma et on n'y est pas, on n'est pas vraiment représenté. Ce n'est pas grave du tout...", "... Non, je ne vais pas y aller, ce n'est pas très grave, je vais regarder la cérémonie à la télévision".
L'acteur regrette qu'il n'y ait pas un César de la meilleure comédie "Le succès fait des jaloux, a-t-il expliqué, alors je n'irai pas aux César. Je propose en revanche que l'on crée un César de la Meilleure Comédie pour l'année prochaine, car la Comédie c'est quand même la base du cinéma. Si les organisateurs acceptent de créer cette récompense pour l'année prochaine, je suis d'accord pour venir le remettre en 2010 !" Il rappelle que le cinéma est fait pour le public et qu'une reconnaissance aux César est aussi une reconnaissance pour le public et que cela "gâche la fête du cinéma".

Même s'il ne s'attendait pas à une pluie de récompenses, Dany Boon pensait avoir plus de nominations et fait un parallèle avec le film Les visiteurs : "Il y a 10 ans, Les visiteurs avaient eu 10 nominations et rien à l'arrivée..."
Dany Boon se dit d'autant plus déçu, qu'actuellement il est en train de promouvoir son film à l'étranger où il constate un regain d'intérêt pour la comédie française, notamment à Hollywood. "Mais c'est quoi le problème, pourquoi vous êtes rejeté comme ça par votre pays ?", lui demanderaient les journalistes.

Pour répondre à Dany Boon, le producteur Alain Terzian, président de l'Académie des arts et techniques du cinéma qui organise la cérémonie, a annoncé mardi qu'il soumettra au conseil d'administration la création du César de la meilleure comédie.
Source lci.fr

Les commentaires vont bon train sur internet, tout à déjà été dit donc je vais me contenter de citer les internautes qui se rapprochent au plus de l'idée que je m'en fais ...

"Tant mieux pour le cinéma français et les gens ayant participé à ce film. Mais il ne faut pas prendre un film pour ce qu'il n'est pas!
Je serais curieux de savoir ce que Dany Boon estimerait comme acceptable niveau récompenses pour son film.
Moi je lui décerne la plus belle escroquerie de ce début de millénaire" (Lord Taki de Devildead)

"Je crois que c'est surtout Dany Boon qui n'a pas supporté de ne recevoir aucune reconnaissance professionnelle. Il estime clairement le mériter suite au succès public donc c'est lui qui n'a pas bien compris comment ça fonctionne. Et il estime de toute évidence aussi que son film aurait raflé tous les prix s'il avait été nominé. C'est d'une arrogance hallucinante et du grand n'importe quoi sur toute la ligne ! Il n'est pas nominé pour un Oscar du meilleur film étranger ? Ah, on me souffle dans l'oreillette que non - dommage" (Zombigirl de Devildead)

"Mais quelle tache ce type... 20 millions de veaux qui vont voir son film, un battage médiatique continuel, une promo omniprésente pendant des mois et le pauvre chéri s'estime "rejeté" par son pays?
Il devait espérer un prix Nobel sans doute...." (Cochise de Dvdrama)

"C'est vrai qu'il soule avec son téléfilm France 3 amélioré. Je propose qu'on lui remette un prix du meilleur téléfilm. Et je suis d'accord pour venir lui remettre en 2010." (Putargol d' Ecranlarge)

"Ce qui est gerbant c'est l'argument, "on a eu du succès donc on mérite de recevoir des prix". Suivant cette reflexion, Marc Levy reçoit le Nobel de littérature et les MacDo ont trois étoiles aux guides culinaires..." (Deudinet d'Ecranlarge)

"Faudrait qu'il pense que les césars c'est pas une émission de téléréalité où les spectateurs votent à base de SMS...
Logiquement les césars sont censés récompenser les meilleurs films français de l'année pas les champions du box office sinon on distribuerait tous les prix en fonction du nombre d'entrées et on virerait la cérémonie...
D'ailleurs je ne vois même pas pourquoi cette année il devrait avoir le prix de la meilleure comédie qui à mon avis reviendrait plutôt à Louise-Michel... bien meilleur film que le sien ! Donc il ferait mieux de la boucler ce "monsieur j'ai pris la grosse tête"... (Nicolas Thys d'Ecranlarge)


Allez Dany boude pas !!!

mercredi 11 février 2009

Che : Guerilla de Steven Soderbergh

Synopsis :

Après la Révolution Cubaine, la gloire et la puissance du Che sont au plus haut. En témoigne sa harangue enflammée aux Nations Unies, réitérant son engagement dans le combat du tiers-monde contre l'impérialisme américain. Plus qu'un soldat, le Che est devenu une figure glamour de la scène internationale. Mais, soudain, voilà qu'il disparaît. Pourquoi a t-il quitté Cuba ? Vers quelle destination ? Est-il seulement en vie ? Le Che réapparaît en Bolivie, incognito et méconnaissable, oeuvrant clandestinement à la constitution d'un petit groupe de camarades cubains et de recrues boliviennes censé amorcer la grande Révolution Latino-américaine. La campagne bolivienne est une ode à sa tenacité et à son sens du sacrifice. Elle nous permet de comprendre pourquoi le Che reste un symbole universel d'héroïsme et d'idéalisme. Son échec entraînera la mort du Che.

Avec Benicio Del Toro, Carlos Bardem, Demian Bichir

Date de sortie : 28 Janvier 2009

Vu hier.
On prend les mêmes et on recommence ...
En gros c'est un peu ça, Che deuxième partie est dans la continuité du premier, 2 longues heures intéressantes mais jamais passionnantes.
Au final le projet de 4 heures semble inaboutie, le bilan est mitigé. Soderbergh signe une oeuvre bien trop froide et distante pour emporter le spectateur, de plus, et malgré les 2 parties le film ne développe pas grand chose au final, le contexte politique (le régime de Batista), les différents voyages du Che (le Guatemala, le Congo, entre autres) ...
Néanmoins le film brille par sa sobriété, et surtout pour Benicio Del Toro, rien que pour lui le film vaut le coup d'oeil, Benicio EST le Che !!
Pas le grand film attendu malheuresement Sad
Note : 7/10

mardi 10 février 2009

La phrase de la semaine


"Quelques réflexions, en ce jour de la Saint Valentin. Cette fête inventée par les fabricants de cartes de voeux pour faire flipper les gens"
Réplique du film "Eternal sunshine of the spotless mind"

mercredi 4 février 2009

Le bal des actrices de Maïwenn

Synopsis :

Une réalisatrice veut faire un documentaire sur les actrices, toutes les actrices : les populaires, les inconnues, les intellos, les comiques, les oubliées... Filmant tout, tout, tout, avec ou sans leur accord, la réalisatrice va se prendre au jeu et se laisser dévorer par ces femmes aussi fragiles que manipulatrices...

Avec Jeanne Balibar, Romane Bohringer, Julie Depardieu

Date de sortie : 28 Janvier 2009

Vu hier.
Après son excellent "Pardonnez-moi", Maïwenn revient avec un film plus léger tout en gardant le même style docu/fiction. Ici aussi on ne sait plus vraiment ce qui est vrai et ce qui est faux mais tout cela n'a pas vraiment d'importance ...
Changement de registre donc, la jeune femme quitte le drame familiale pour un comédie ironique sur le métier d'actrice.
Un bien beau clin d'oeil à la profession, un hommage sans complaisance aux femmes de cinéma.
Beaucoup d'auto-dérision et de justesse pour chacune d'entre elles, on passe du rire aux larmes assez facilement, de sujets légers à de choses plus graves également.
Personnellement les parties chantées m'ont paru dispensable et pas toujours réussi, c'est d'ailleurs le point noir de ce film.
Mention spéciale à Karole Rocher (déjà très juste dans "Stella"), Estelle Lefebure, Julie Depardieu et Joeystarr qui y sont pour beaucoup dans la réussite du film.
On atteint pas des sommets mais Maïwenn confirme qu'elle à son style, ses qualités néanmoins attention à ne pas s'enfermer trop dedans malgré tout.
Note : 7/10

Walkyrie de Bryan Singer

Synopsis :

S'il a toujours été un fidèle serviteur de son pays, le colonel Stauffenberg s'inquiète de voir Hitler précipiter l'Allemagne et l'Europe dans le chaos. Comprenant que le temps presse, il décide de passer à l'offensive : en 1942, il tente de convaincre plusieurs officiers supérieurs de la nécessité de renverser Hitler. Un an plus tard, tandis qu'il se remet de ses blessures de guerre, il rejoint la Résistance allemande pour mettre au point l'Opération Walkyrie destinée à éliminer le Führer.
Alors qu'il n'était au départ qu'un des nombreux conspirateurs, Claus von Stauffenberg se retrouve bientôt en première ligne : c'est lui qui devra assassiner Hitler...

Avec Tom Cruise, Carice Van Houten, Bill Nighy

Date de sortie : 28 Janvier 2009


Vu hier.
J'ai lu pas mal de critiques mitigé à l'égard de ce film et j'en suis ressorti finalement satisfait.
Non "Walkyrie" n'est pas un grand film, mais néanmoins ce n'est pas une catastrophe non plus, de loin pas.
La mise en scène et certes didactique, cela manque clairement de lyrisme et de profondeur mais ce n'est pour autant pas déplaisant à regarder.
Bien que tous les tenants et les aboutissants du film soit connus du spectateur, Singer arrive à amener de la tension et du suspens ce qui n'était apriori pas si facile. Tom Cruise s'en sort bien, sans être exceptionnel il livre une prestation honnête, tout en retenu et en détermination. Même chose du coté de la musique, et si l'ensemble parait moyen, voir raté comparé à ce que cela aurait pu être, il n'y a pas de grosses maladresses de la part de Singer.
Un hommage hollywoodien correct ...
Note : 6.5/10
PS : Les nazis qui parlent Anglais fallait osé quand même !!

Les seigneurs de la guerre de Peter Chan

Synopsis :

Un militaire, un homme d'honneur, un idéaliste. Trois hommes que le hasard réunit se jurent fidélité et allégeance. Désormais, ils seront frères de sang, à la tête d'une armée de bandits dont ils feront leurs soldats. Ensemble, ces seigneurs de la guerre combattront pour obtenir le pouvoir.
Une fois la victoire accomplie, le plus dur les attend : honorer le serment qui les unit.

Avec Jet Li, Andy Lau, Takeshi Kaneshiro

Date de sortie : 28 Janvier 2009


Vu vendredi.
Pas spécialement convaincu alors que j'y allais avec enthousiasme. Le scénario est prévisible, trop parfois ce qui est agaçant à la longue, la mise en scène est un peu trop appuyée sur certaines scènes, les dialogues sont pas spécialement bons ...
Jet Li ne m'a pas impressionné plus que ça, ses deux compères sont bien plus juste. Reste des batailles impressionnantes, un film soigné malgré tous ses défauts et un moment pas si désagréable.
Note : 6/10

Yes man de Peyton Reed

Synopsis :

Carl Allen est au point mort. No future... jusqu'au jour où il s'inscrit à un programme de développement personnel basé sur une idée toute simple : dire oui à tout ! Carl découvre avec éblouissement le pouvoir magique du "Yes", et voit sa vie professionnelle et amoureuse bouleversée du jour au lendemain : une promotion inattendue, une nouvelle petite amie... Mais il découvrira bientôt que le mieux peut être l'ennemi du bien, et que toutes les occasions ne sont pas bonnes à prendre...

Avec Jim Carrey, Zooey Deschanel, Bradley Cooper

Date de sortie : 21 Janvier 2009

Vu vendredi.
De la comédie Américaine classique ni plus ni moins, un scénario juste prétexte à donner un rôle sur mesure pour Jim Carrey qui fait le pitre habituel. C'est pas bien méchant, ça détend mais vite vu vite oublié.
Rien à rajouter de spécial, c'est dans la ligné de ce que Carrey fait habituellement en comédie ni plus ni moins.
Note : 5.5/10

mardi 3 février 2009

La phrase de la semaine

"Je me presse de rire de tout, de peur d'être obligé d'en pleurer"
Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais


dimanche 1 février 2009

L'Etrange histoire de Benjamin Button de David Fincher

Synopsis :

"Curieux destin que le mien..." Ainsi commence l'étrange histoire de Benjamin Button, cet homme qui naquit à 80 ans et vécut sa vie à l'envers, sans pouvoir arrêter le cours du temps. Situé à La Nouvelle-Orléans et adapté d'une nouvelle de F. Scott Fitzgerald, le film suit ses tribulations de 1918 à nos jours. L'étrange histoire de Benjamin Button : l'histoire d'un homme hors du commun. Ses rencontres et ses découvertes, ses amours, ses joies et ses drames. Et ce qui survivra toujours à l'emprise du temps...

Avec Brad Pitt, Cate Blanchett, Julia Ormond

Date de sortie : 04 Février 2009


Vu vendredi en avant-première.
Après le légère déception du "Che" (en attendant le deuxième) voici ma première vraie désillusion en ce début d'année décidément bien terne ...
Fincher m'a rarement déçu et c'est pourtant le cas avec son dernier film.
Car avec "L'Etrange histoire de Benjamin Button" tout semblait réuni pour construire une petite perle de cinéma. Malheureusement Fincher se plante complètement dans une mise en scène pachydermique et peine réellement à insérer de l'émotion, de la magie au travers de son univers austère.
Dommage car le tout est intéressant, bien joué, mais il manque un peu de grâce, la rigidité de la réalisation étaler sur près de 3 heures fini dans la consternation.
A noter également quelques petites longueurs vers le milieu du film qui ne font qu'augmenter cette impression didactique et sans âme sur l'ensemble.
Dommage, une grosse déception pour moi qui en attendait énormément, me reste plus qu'a me rabattre sur "The wrestler" mais si celui là me déçoit il faudra une civière Laughing
Note : 6.5/10