jeudi 30 avril 2009

La musique de la semaine




Allez je me lance, première chanson qui ne va pas choquer grand monde car c'est celle que j'écoute en boucle depuis 2 semaines ...
Le groupe s'appelle "Belleruche", la chanson "Minor swing", c'est du trip hop soul en gros pour faire simple.
Belleruche ne reprend que très peu ce qui peu être parfois la marque de fabrique du trip hop, c'est beaucoup plus épuré mais quelle classe dans le flow, dans le rythme !!
Je vous conseille par ailleurs tout l'album qui se mariera à mon avis tellement bien un soir d'été cigare à la main ;)
Bonne écoute ...

mardi 28 avril 2009

La musique de la semaine

Depuis la création du blog quelque chose me gène réellement, celle d'avoir l'impression de ne pas pouvoir mettre tout ce dont j'ai envie dessus... faute de temps principalement ....
Une de mes autres grande passion est la musique, ceci dit je ne suis ni connaisseur, ni assez investi pour pouvoir faire des chroniques régulières malheureusement, en plus de ça j'ai un rapport assez bizarre avec la musique qui est à la fois un avantage et un désavantage : J'aime écouter de tout, et je reste rarement bloquer sur un style ou un album très longtemps. L'avantage est de découvrir pas mal de choses de tout horizon différent, le gros désavantage c'est que je ne connais que rarement des albums ou des artistes complètement, m'arrêtant la plupart du temps à 2-3 titres.

Voilà, donc l'idée qui me traine en tête depuis quelques semaines c'est de choisir chaque semaine une musique que je vous ferez découvrir ou redécouvrir pour certains un p'tit morceau agrémenté de quelques mots la plupart du temps, un peu dans le même principe que "la phrase de la semaine" qui permet de méditer un peu chaque semaine hihi ;)
Donc je vais commencer cette semaine en partant de ce principe, bien sur je suis ouvert à d'autres idées bien sur n'hésiter pas à m'en faire part ...

jeudi 23 avril 2009

La phrase de la semaine

"Le doute est un état mental désagréable, mais la certitude est ridicule"
Voltaire

Nous resterons sur terre de P. Barougier,O. Bourgeois

Synopsis :

Les changements climatiques inquiètent, les espèces s'éteignent, les ressources s'épuisent, les villes s'étendent. A travers un jeu de miroirs et de contrastes entre cette nature miraculeuse et l'obsession de l'homme à vouloir la dompter, Nous resterons sur Terre regarde la planète d'aujourd'hui dans les yeux et dresse l'état des lieux d'une harmonie qui vacille. Pouvons-nous inverser le cours des choses ? Le voulons nous vraiment ?
Avec l'environnementaliste James Lovelock, le philosophe Edgar Morin et les Prix Nobel de la Paix Mikhaïl Gorbatchev et Wangari Maathai, ce film laisse à chacun la liberté d'évaluer le degré d'urgence sur une seule certitude : Nous resterons sur Terre.

Avec Edgar Morin, James Lovelock, Mikhaïl Gorbatchev

Date de sortie : 08 Avril 2009


Vu la semaine dernière.
Un documentaire qui flirte sur la vague de l'écologie, domaine à la mode, important mais limite déplacé dans sa démarche parfois. C'est le cas de ce documentaire plan plan où l'on apprend rien pendant 1h30 ....
Un défilé d'images passés en accélérer d'un personnel d'usine entre découpés d'une morale incessante et lourdingue, de citation de la bilbe (ou autres) et de musiques ...
Pas grand chose à se mettre sous la dent, pas d'infos nouvelles, juste une façon maladroite de vouloir faire changer le comportement des gens.
Note : 3/10

Villa amalia de Benoit Jacquot

Synopsis :

Comme la goutte d'eau fait déborder le vase, Ann voit une nuit Thomas embrasser une autre, et elle décide de le quitter, de tout quitter.
Elle est musicienne, seule la musique la tient mais ne la retient pas. Elle ne tient qu'à la musique.
Avec l'amitié de Georges, surgi de son enfance, elle rompt et fuit, part à la rencontre de son origine et de son destin, trouve une île, là où est la Villa Amalia.

Avec Isabelle Huppert, Jean-Hugues Anglade, Xavier Beauvois

Date de sortie : 08 Avril 2009


Vu la semaine dernière.
Du cinéma d'auteur Français bien chiant comme on sait le faire .... ou alors je n'ai pas réussi à rentrer dedans mais l'ensemble m'a paru long, très long, soporifique ....
Alors certes on reste à moitié éveillé par Isabelle Huppert mais c'est peut être tout, à aucun moment je ne suis parvenu à m'impliquer dans cette histoire, pourtant intéressante à la base ...
Bref pas grand chose à ajouter ...
Note : 3/10

mardi 14 avril 2009

La phrase de la semaine

"Il n’y a pas d’amour, il n’y a que des preuves d’amour."
Pierre Reverdy

Frost/Nixon, l'heure de vérité de Ron Howard

Synopsis :

En 1977, l'interview télévisée de l'ancien Président Richard Nixon menée par David Frost a battu le record d'audience de toute l'histoire du petit écran américain pour un magazine d'actualités. Plus de 45 millions de personnes ont assisté à un fascinant affrontement verbal au fil de quatre soirées. Un duel entre deux hommes ayant tout à prouver, et dont un seul pouvait sortir vainqueur. Leur affrontement a révolutionné l'art de l'interview-confession, a changé le visage de la politique et a poussé l'ancien Président à faire un aveu qui a stupéfié le monde entier... à commencer sans doute par lui-même.

Avec Frank Langella, Michael Sheen, Sam Rockwell

Date de sortie : 01 Avril 2009


Vu hier.
Ron Howard dans ce qu'il fait du mieux, rien de transcendant finalement mais un film bien ficelé, soigné et abouti.
Le rythme est soutenu et les 2 heures de film ne se voit pas passer, le duo Langella/Sheen est impeccable sans oublier le reste du casting avec notamment un Sam Rockwell toujours très bon et une pétillante Rebecca Hall.
Ce qui est intéressant c'est que le personnage de Nixon n'est pas mis de coté, il n'est pas non plus diabolisé ce qui aurait pu être un erreur facile, non Ron Howard dresse un portrait nuancé et même attachant du président Américain.
Entre un Da vinci code foireux et Anges et démons qui s'annonce encore plus atroce Ron Howard se permet donc un film réussi et fort divertissant comme il sait si bien le faire.
Note : 7.5/10

Chéri de Stephen Frears

Synopsis :

Dans le Paris du début du XXème siècle, Léa de Lonval finit une carrière heureuse de courtisane aisée en s'autorisant une liaison avec le fils d'une ancienne consoeur et rivale, le jeune Fred Peloux, surnommé Chéri. Six ans passent au cours desquels Chéri a beaucoup appris de la belle Léa, aussi Madame Peloux décrète-t-elle qu'il est grand temps de songer à l'avenir de son fils et au sien propre...
Il faut absolument marier Chéri à la jeune Edmée, fille unique de la riche Marie-Laure.
Alors que le moment fatidique approche, Léa et Chéri tentent de se résoudre à cette séparation imminente tout en s'apercevant qu'ils sont beaucoup plus attachés l'un à l'autre qu'ils ne voulaient bien l'admettre.

Avec Michelle Pfeiffer, Rupert Friend, Kathy Bates

Date de sortie : 08 Avril 2009


Vu Hier.
Une première partie épatante où Stephen Frears, inspiré par Colette, raconte la naissance d'une histoire d'amour entre une courtisane en déclin et le fils de l'une d'entre elle.
Le couple Pfeiffer/Friend fonctionne à merveille, le film est très élégant dans sa mise en scène et l'ont se régale devant les dialogues raffinés et ironiques.
Néanmoins et sans en dévoiler trop car on le devine instantanément, le couple est voué à l'échec et va finir par se séparé. Dès lors le film devient moins percutant, la légèreté qui faisait sa force retombe un peu et quelques longueurs s'installent.
Les thèmes abordés sont intéressants, l'amour oedipien, le besoin de se sentir aimé, la vieillesse qui s'installe, le jeu de la séduction.
Au final le nouveau Frears semble un peu bancal sur sa deuxième partie mais reste agréable à voir, ne serait ce que pour Michelle Pfeiffer d'une sensualité à couper le souffle.
Note : 6.5/10

Ponyo sur la falaise de Hayao Miyazaki

Synopsis :
Le petit Sosuke, cinq ans, habite un village construit au sommet d'une falaise qui surplombe la Mer Intérieure. Un beau matin, alors qu'il joue sur la plage en contrebas, il découvre une petite fille poisson rouge nommée Ponyo, piégée dans un pot de confiture. Sosuke la sauve, et décide de la garder avec lui dans un seau.
Ponyo est aussi fascinée par Sosuke que ce dernier l'est par elle. Le petit garçon lui promet de la protéger et de s'occuper d'elle, mais le père de Ponyo, Fujimoto - un sorcier autrefois humain qui vit tout au fond de la mer - la force à revenir avec lui dans les profondeurs. Bien décidée à devenir humaine, Ponyo s'échappe pour retrouver Sosuke.
Mais avant de prendre la fuite, elle répand l'élixir magique de Fujimoto, l'Eau de la Vie, dans l'océan. Le niveau de la mer s'élève, et les soeurs de Ponyo sont transformées en vagues gigantesques qui montent jusqu'à la maison de Sosuke sur la falaise, et engloutissent le village...
Une petite fille et un petit garçon. L'amour et la responsabilité. La mer et l'essence de la vie. Véritable antidote à l'anxiété et aux doutes de notre époque, Ponyo sur la falaise est la fabuleuse histoire d'une mère et de son enfant.

Date de sortie : 8 Avril 2009

Vu hier.
Un Miyazaki très enfantin qui vise le très jeune public, à la fois très beau dans sa naïveté mais qui peut parfois être déstabilisant si l'on a plus de 8 ans.
Le moins bon du maitre que j'ai vu, ceci dit cela reste toujours foisonnant et riche, ses thèmes de prédilections sont une nouvelle fois évoqué (l'écologie, le rapport homme/nature, l'enfance, l'amour). Dans l'ensemble c'est un peu moins poussé que d'habitude, moins magique, mais l'histoire d'amour est très belle à l'image des 2 'enfants" terriblement attachant.
Note : 7/10

jeudi 9 avril 2009

Prédictions d'Alex Proyas

Synopsis :

Pour fêter l'anniversaire d'une école, une cérémonie est organisée au cours de laquelle une capsule temporelle contenant des messages écrits par des enfants 50 ans auparavant est déterrée et ouverte. Chaque enfant emporte chez lui un message, mais celui du petit Caleb est illisible, car il s'agit d'une suite incohérente de chiffres.
D'abord amusé, son père, statisticien, essaye de trouver une signification. Horrifié, il découvre peu à peu que chaque séquence de chiffres correspond à la date exacte d'une catastrophe récente. Lorsqu'il comprend que les 3 dernières séquences prophétisent des cataclysmes à venir, une course contre la montre commence.

Avec Nicolas Cage, Rose Byrne, Chandler Canterbury

Date de sortie : 01 Avril 2009


Vu hier.
Un nouveau Proyas ça ne se rate pas et ce ne sont pas les mauvaises critiques qui m'ont fait reculer, ni même la VF, ni même Nicolas Cage (oui je sais je suis fort Laughing )
Prédictions est un film bancal, réussi dans un certain sens, jusqu'au boutiste dans son scénario mais malheureusement bâclé sur pas mal de points.
Bien que je sois très peu accès sur la religion, le scénario de "Prédictions" me parait être respectable, une vision et une morale que certain pourront qualifié de "douteuse" mais une vision parmi tant d'autres j'ai envie de dire. A ce niveau là Proyas force le respect en allant jusqu'au bout de son idée, sans concessions et sans retenues.
En maniant les genres avec plus ou moins d'habiletés (Fantastique, horreur, drame, SF) il livre une œuvre divertissante et intéressante.
Ceci dit le film est plombé par des défauts parfois grotesques. Le plus dérageant reste le choix de Nicolas Cage plus habitué à jouer dans les navets ces dernières années le pauvre patauge complètement et est malheureusement souvent ridicule ... Grosse erreur qui décrédibilise souvent l'ensemble ...
La deuxième grosse erreur provient des relations familiales, la relation père/fils (Cage/son père, Cage/son fils) est mal exploité et baigne dans le cliché perpétuel. L'un des gros fil conducteur est donc négligé.
Malgré tout la mayonnaise prend bien pour peu qu'on se laisse allé dans le jeu, Proyas maitrise totalement le sens du rythme et la tension ce qui ne laisse pas le temps de s'ennuyer, deux-trois scènes valent vraiment le coup d'oeil (le métro, l'avion...).
Au final, le choix de Cage est très regrettable, avec un acteur digne de ce nom le film aurait pris une tout autre envergure j'en suis sur.
Note : 7/10

Oss 117 : Rio ne répond plus ... de Michel Hazanavicius

Synopsis :

Douze ans après Le Caire, OSS 117 est de retour pour une nouvelle mission à l'autre bout du monde. Lancé sur les traces d'un microfilm compromettant pour l'Etat français, le plus célèbre de nos agents va devoir faire équipe avec la plus séduisante des lieutenants-colonels du Mossad pour capturer un nazi maître chanteur. Des plages ensoleillées de Rio aux luxuriantes forêts amazoniennes, des plus profondes grottes secrètes au sommet du Christ du Corcovado, c'est une nouvelle aventure qui commence. Quel que soit le danger, quel que soit l'enjeu, on peut toujours compter sur Hubert Bonisseur de la Bath pour s'en sortir...

Avec Jean Dujardin, Louise Monot, Alex Lutz

Date de sortie : 15 Avril 2009


Vu lundi en avant-première en présence de l'équipe du film.
Je viens par la même occasion de voir que je n'étais pas revenu sur le premier opus dont j'étais ressorti mitigé à l'époque, car en faite après une deuxième, puis troisième vision j'ai bien changé mon avis et ressors les dialogues régulièrement, c'est carrément devenu culte pour ma part Laughing Bref ...
C'est avec beaucoup d'impatience que j'attendais donc ce deuxième volet. Et bien j'en suis ressorti conquis !! Je pense que tous ceux qui ont aimé le premier peuvent se réjouir car le 2 est du même acabit.
Notre plus grand espion Français est de retour pour le meilleur et surtout pour le pire.
Derrière son humour que certain pourrait qualifier de "crétin", OSS se permet finement de dresser un portrait corrosif de la société Française, au bord du politiquement incorrect le film d'Hazanavicius choisi l'humour pour mieux ridiculiser ses proies comme l'avais fait Coluche ou d'autres bien avant. Ici on rira des chinois, des Juifs, des Nazis mais au fond surtout des Français, de leur suffisance, de leur fermeture aux autres cultures et de leur racisme. Un film intemporel, qui nous renvoie à la fois à nos erreurs passées mais dont l'écho retenti jusqu'ici.
Le film est hilarant de bout en bout, aux antipodes des comédies Françaises maintes fois rabâchées, de plus, il y a un vrai travail au niveau des décors, un soin qui retranscrit parfaitement les années 70.
Jean Dujardin tiens surement là son meilleur rôle, le personnage d' Hubert Bonisseur de la Bath lui colle littéralement à la peau.
Sur le fond comme sur la forme c'est de la comédie de très grande qualité alors à quand la suite ? Smile
Note : 8/10

mardi 7 avril 2009

La phrase de la semaine


"On ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d'années, on devient vieux parce qu'on a déserté son idéal. Les années rident la peau ; renoncer à son idéal ride l'âme"
Douglas MacArthur

La première étoile de Lucien Jean-Baptiste

Synopsis :

Jean-Gabriel, marié et père de trois enfants, vit de petits boulots et passe son temps au bar PMU du coin. Un jour, pour faire plaisir à sa fille, il promet un peu vite à toute la famille de les emmener en vacances au ski. Seul problème : cette fois-ci, s'il ne tient pas sa promesse, sa femme le quitte. Il va devoir faire preuve d'imagination sans limite pour y parvenir...

Avec Lucien Jean-Baptiste, Anne Consigny, Firmine Richard

Date de sortie : 25 Mars 2009

Vu la semaine dernière.
Une comédie très sympathique à défaut d'être hilarante. Pour son premier film Lucien Jean-Baptiste offre une escapade honorable et surtout très humble.
Ce qui fait la force de son film c'est sa simplicité, alors oui on est bien loin des grands films comiques mais c'est tellement supérieur aux navets plébiscités par la télé et les pubs. Dès lors il est impossible de lui en vouloir, malgré ses défauts et son manque d'envergure "La première étoile" nous permet de passé un bon moment en compagnie de personnages attachants et d'une histoire toute simple mais touchante.
Ambiance bon enfant, dialogues et gags modeste, un p'tit divertissement qui ne pète pas plus haut que son cul et c'est déjà pas mal.
Note : 5.5/10

Les 3 royaumes de John Woo

Synopsis :

En 208 après J.-C., l'empereur Han Xiandi règne sur la Chine pourtant divisée en trois royaumes rivaux. L'ambitieux Premier ministre Cao Cao rêve de s'installer sur le trône d'un empire unifié, et se sert de Han Xiandi pour mener une guerre sans merci contre Shu, le royaume du sud-ouest dirigé par l'oncle de l'empereur, Liu Bei. Liu Bei dépêche Zhuge Liang, son conseiller militaire, comme émissaire au royaume de Wu pour tenter de convaincre le roi Sun Quan d'unir ses forces aux siennes. A Wu, Zhuge Liang rencontre le vice-roi Zhou Yu. Très vite, les deux hommes deviennent amis et concluent un pacte d'alliance.
Furieux d'apprendre que les deux royaumes se sont alliés, Cao Cao envoie une force de 800 000 soldats et 2 000 bateaux pour les écraser. L'armée campe dans la Forêt du Corbeau, de l'autre côté du fleuve Yangtze qui borde la Falaise Rouge où sont installés les alliés. Face à l'écrasante supériorité logistique de Cao Cao, le combat semble joué d'avance, mais Zhou Yu et Zhuge Liang ne sont pas décidés à se laisser faire...
Dans un déluge de puissance et de génie tactique, la bataille de la Falaise Rouge va rester comme la plus célèbre de l'Histoire et changer le destin de la Chine pour toujours.

Avec Tony Leung Chiu Wai, Takeshi Kaneshiro, Zhang Fengyi

Date de sortie : 25 Mars 2009


Vu la semaine dernière.
Je ne suis carrément pas fan du genre, mon avis n'est donc pas forcement très objectif ... je vais essayer.
Autant le dire de suite j'ai beaucoup aimé, John Woo signe un film très soigné et captivant, le vieux bougre de retour en chine prouve qu'il en a encore sous la semelle.
Sa virtuosité dans la réalisation est encore une fois impressionnante, plus de 2h25 où il arrive même à gommer certains défauts inhérent au genre (l'histoire d'amour gnan-gnan, les longueurs ect...).
Je me suis pour une fois presque pas ennuyer ce qui est un exploit Smile
Dommage que les SFX soit si dégueux par moment, on ne comprend pas trop d'ailleurs au vu du budget mais mis à part ça je suis content d'être allé le voir Wink
Note : 7/10

vendredi 3 avril 2009

Morse de Tomas Alfredson


Synopsis :

Oskar est un adolescent fragile et marginal, totalement livré à lui-même et martyrisé par les garçons de sa classe. Pour tromper son ennui, il se réfugie au fond de la cour enneigée de son immeuble, et imagine des scènes de vengeance. Quand Eli s'installe avec son père sur le même pallier que lui, Oskar trouve enfin quelqu'un avec qui se lier d'amitié. Ne sortant que la nuit, et en t-shirt malgré le froid glacial, la jeune fille ne manque pas de l'intriguer... et son arrivée dans cette banlieue de Stockolm coïncide avec une série de morts sanglantes et de disparitions mystérieuses.
Il n'en faut pas plus à Oskar pour comprendre : Eli est un vampire. Leur complicité n'en pâtira pas, au contraire...

Avec Kare Hedebrant, Lina Leandersson, Per Ragnar

Date de sortie : 04 Février 2009

Vu à mardi.
Un film original qui revisite le genre vampirique avec beaucoup de pudeur.
Une très belle histoire d'amour entre deux ados qui contrebalance directement avec l'ambiance glacial du film, sorte d'équilibre parfait dont fait preuve le métrage tout entier.
Beaucoup de thèmes sont abordés : la difficulté de se faire une place dans la société, l'humiliation, la violence, le désir d'amour, de survie ...
Le symbolisme est omniprésent dans ce scénario riche et subtil entre deux êtres aussi proche que différent, l'un en quête de vengeance, l'autre acculé par l'horreur des crimes qu'elle commet pour survivre.
Les 2 acteurs principaux sont très bons et distillent à merveille ces émotions contradictoires, entre fragilité et bestialité.
A partir de là on peut facilement faire l'impasse sur les quelques longueurs présente et profiter de ce récit foisonnant.
Note : 7.5/10

Halloween de Rob Zombie

Synopsis :

Un 31 octobre, à Haddonfield, Illinois, le soir de la fête des masques de Halloween... La vie du jeune Michael Myers, 10 ans, bascule.
Troublé par des pulsions morbides, moqué par ses camarades d'école parce que sa mère est strip-teaseuse, harcelé par son beau-père, tourmenté par les premiers émois sexuels de sa soeur aînée, il revêt un masque en latex et, dans un accès de folie, assassine la moitié de sa famille au couteau de cuisine.
A la suite de cette nuit de cauchemar, il est pris en charge par le Docteur Sam Loomis, un brillant pédopsychiatre, mais tue sauvagement une infirmière, précipitant le suicide de sa mère, désespérée.
Un 31 octobre, 17 ans plus tard. Toujours dissimulé derrière un masque et enfermé dans son mutisme, Michael s'échappe de la prison psychiatrique où il a grandi et recommence à semer des cadavres sur sa route.
Convaincu qu'il est une incarnation du mal à l'état pur, le Docteur Loomis part sur sa piste. Celle-ci mène directement à Haddonfield, là où se trouve toujours la petite soeur de Michael,
Laurie, seul membre de sa famille encore en vie.

Avec Scout Taylor-Compton, Malcolm McDowell, Brad Dourif

Date de sortie : 10 Octobre 2007


Vu mardi.
Ayant vu le Carpenter il y a peu j'en ai profité pour enchainer avec le remake.
Autant le dire tout de suite, je pense que l'on peut dire qu'avec ce troisième film Rob Zombie peut se vanter d'être un des piliers du cinéma actuel. Pourtant faire le remake de ce film tellement adulé et respecté depuis 30 ans été plus que casse gueule.
C'était sans compter le talent du vieux bougre qui s'approprie littéralement le film ! Sur la base du maître il livre un film gorgé de sang et impose son style sans complexe. Armée de son casting 3 étoiles habituel, Zombie choisi de ne pas bêtement reproduire Halloween plan par plan mais trace sa route tout en respectant l'original.
En gros ce que l'on perd en angoisse on le gagne en violence. Au final un slasher différent mais carrément réussi !
Note : 7.5/10