jeudi 17 décembre 2009

La musique de la semaine




Beck-Everybody's gotta learn sometimes


Parce que la chanson est magnifique mais aussi et surtout parce que le film qui l'utilise (Eternal Sunshine of the spotless mind) est un film auquel je repense souvent, une perle d'amour et de mélancolie au scénario originale doté d'une fine et belle morale !
Pour tout ça, c'est la musique de la semaine ;)

La phrase de la semaine


"Et si on s'était dit depuis le début, que le racisme était une maladie mentale ..."

Alors celle la je ne sais malheureusement pas de qui elle est je ne l'avais pas noté à l'époque et je ne retrouve pas, néanmoins cela reste une phrase qui possède une force de réflexion plus qu'intéressante ;)

The limits of control de Jim Jarmusch

Synopsis :

L'histoire d'un mystérieux homme solitaire, dont les activités restent en dehors de la légalité. Il est sur le point d'achever une mission, dont l'objet n'est pas dévoilé. A la fois concentré et rêveur, notre homme accomplit un voyage à travers l'Espagne, mais aussi à l'intérieur de sa conscience...

Avec Isaach de Bankolé, Alex Descas, Jean-François Stévenin

Date de sortie cinéma : 2 décembre 2009


Vu mardi.
Woaw ! Mon dieu que c'était long ! Je me suis demandé plusieurs fois si j'allais quitter la salle mais je suis resté assis sagement en attendant que quelque chose se passe .... malheureusement non ... !
Un ennuie terrible de bout en bout, une sorte de Lynch qui aurait mal tourné ... Un film qui tourne en boucle pendant 2 heures, je crois qu'il y a bien 5-6 fois la même scène (vous parler Espagnol ?? 2 expressos ... ).
Non vraiment je n'y ai trouvé aucun intérêt, je connais très mal le cinéma de Jarmusch, y ai-je loupé quelque chose ?? je me le demande encore néanmoins à l'heure actuelle c'est juste l'un des trucs les plus nul que j'ai vu au ciné cette année ....
Note : 2.5/10

dimanche 13 décembre 2009

La musique de la semaine



Rahhh oui du bon petit punk de derrière les fagots !! Ca réveille, ça laisse extérioriser les haines sociales, ca défoule, et puis plus sérieusement qu'est ce que ça fait du bien de crié dans sa caisse FUCK THE USA en ces temps de crise !!
Exploited-Fuck the USA

La phrase de la semaine


"Il n'y a d'autre enfer pour l'homme que la bêtise ou la méchanceté de ses semblables"
Le marquis de Sade

La route de John Hillcoat

Synopsis :

Il y a maintenant plus de dix ans que le monde a explosé. Personne ne sait ce qui s'est passé. Ceux qui ont survécu se souviennent d'un gigantesque éclair aveuglant, et puis plus rien. Plus d'énergie, plus de végétation, plus de nourriture... Les derniers survivants rôdent dans un monde dévasté et couvert de cendre qui n'est plus que l'ombre de ce qu'il fut. C'est dans ce décor d'apocalypse qu'un père et son fils errent en poussant devant eux un caddie rempli d'objets hétéroclites - le peu qu'ils ont pu sauver et qu'ils doivent protéger. Ils sont sur leurs gardes, le danger guette. L'humanité est retournée à la barbarie. Alors qu'ils suivent une ancienne autoroute menant vers l'océan, le père se souvient de sa femme et le jeune garçon découvre les restes de ce qui fut la civilisation. Durant leur périple, ils vont faire des
rencontres dangereuses et fascinantes. Même si le père n'a ni but ni espoir, il s'efforce de rester debout pour celui qui est désormais son seul univers.

Avec Viggo Mortensen, Kodi Smit-McPhee, Guy Pearce

Date de sortie cinéma : 2 décembre 2009


Vu mardi.
Très très bon film post-apocalyptique qui fait froid dans le dos. La mise en scène est glaciale, tout comme cette route qui semble sans issue, entre fatalité et instinct de survie Viggo Mortensen livre une interprétation toute en nuance, et que dire du jeune Kodi Smit-McPhee d'un naturel effarant tenant tête au reste de l'impressionnant casting !
Lent mais jamais ennuyeux, mélancolique et désabusé, "La route" est un film sur l'humanité, sur ce qu'elle est capable de faire de mieux et de pire dans un même moment. Un retour à la barbarie, aux liens du sang, à la bestialité, au sens de la survie à tout prix.
Le scénario ne dévoile pas grand chose, pas assez peut être, mais au final John Hillcoat offre un film de grande qualité, totalement désespérer à ne surtout pas voir un jour de blues Wink
Note : 8/10

jeudi 3 décembre 2009

La musique de la semaine



La découverte trip hop de cette semaine, elle s'appelle Soap and Skin, le morceau Fall foliage est un petit bijou de sensibilité et d'originalité. A noter que la demoiselle n'a que 19 ans et qu'elle à malgré tout l'air de bien maitrisé son univers. Et que dire de la dernière partie de la chanson, agggrr enorme !!
L'album "Lovetun for Vacuum" est parait-il excellent, à suivre donc !!

La phrase de la semaine


"La route de l'excès mène au palais de la sagesse"
William Blake

Rapt de Lucas Belvaux

Synopsis :

Homme d'industrie et de pouvoir, Stanislas Graff est enlevé un matin comme les autres devant son immeuble par un commando de truands.
Commence alors un calvaire qui durera plusieurs semaines. Amputé, humilié, nié dans son humanité, il résiste en ne laissant aucune prise à ses ravisseurs. Il accepte tout sans révolte, sans cri, sans plainte, c'est par la dignité qu'il répond à la barbarie.
Coupé du monde, ne recevant que des bribes d'informations par ses geôliers, Graff ne comprend pas que personne ne veuille payer la somme qui le délivrerait.
Au-dehors, son monde se fissure au fur et à mesure de la révélation de sa personnalité. Tout ce qu'il avait réussi à garder d'intimité, son jardin secret, est révélé à sa famille par l'enquête de police ou celle de la presse.
Chacun découvre un homme qui est loin de ressembler à celui qu'il imaginait.
Quand il retrouvera la liberté, ce sera pour s'apercevoir qu'il a tout perdu, l'amour des siens, l'estime de ses collègues, son pouvoir, la confiance en ses proches.
Sa libération se révélera plus difficile à vivre que sa captivité.


Vu mardi.
Rapt, qui n'est autre que l'histoire du Baron Empain, raconte l'aventure du richissime homme d'affaire avant, pendant mais surtout après son kidnapping, la phase surement la plus intéressante. En effet dans cette affaire l'important se situe peut être au retour du Baron, lorsqu'il est confronté aux médias, à sa famille et à son entreprise.
De bout en bout le film est porté par un Yvan Attal convainquant (et pourtant je ne suis pas son premier fan), tantôt fragile, tantôt mystérieux, l'homme avec ses qualités, ses défauts et ses doutes. Un personnage intéressant, dans le film tout comme dans la vraie vie.
Un Lucas Belvaux qui n'en fait pas trop qui maitrise son sujet et livre un film propre et réussi.
Note : 7/10

Capitalism : A love story de Michael Moore

Synopsis :

Michael Moore s'attaque à la crise financière et prend d'assaut Wall Street, en dénonçant "la plus grande escroquerie de l'histoire américaine".

Date de sortie cinéma : 25 novembre 2009


Vu mardi.
Allergique à Michael Moore passé votre chemin !
Pour les autres vous pouvaient lire ce qui suit ...
Ce qui est marrant avec le bonhomme c'est que je l'ai toujours apprécié sans être forcement en accord avec ce qu'il fait, c'est un peu le Karl Zero de chez eux il faut bien dire...
Alors oui j'aime Karl Zero et j'aime Moore mais cela ne m'empêche pas de les trouver souvent démago et pas toujours très professionnel, car les deux là fait de l'enquête àcharge et comme ça les arrangent ils oublient souvent ce qui les arrange pas.
Mais malgré les violons trop insistant par là, les pleures et les contre vérités parfois limites le trublion Américain est un acteur indispensable pour réveillé les trop nombreux esprits endormi ici et là.
Pour moi c'est un personnage utile de la vie publique, et pour tout dire je préfère voir des excès à la Michael Moore on en voit tellement plus rarement Wink
Note : 7/10