mercredi 30 juillet 2008

Serpico de Sidney Lumet

Synopsis :

Policier intègre, Serpico lutte contre la corruption généralisée au sein de la police new-yorkaise. Détesté de tous, collègues comme supérieurs, il ne pourra compter que sur lui-même pour mener à bien sa croisade pour la justice.

Avec Al Pacino, John Randolph, Jack Kehoe

Date de sortie : 22 Mai 1974

Vu avant-hier.
Revu après plusieurs années, j'en garde exactement le même avis que lors de ma première vision. Très grand film clairement réussi sur le plan psychologique et sur les thèmes abordés. Serpico seul flic intègre, Serpico celui qui a décidé de ne pas suivre les rangs contaminés de ses collègues. Véritable mise en image du fameux proverbe "L'habit ne fait pas le moine" encore souvent bafoué aujourd'hui, Sidney Lumet livre un film sensible où la valeur de l'uniforme ne fait pas l'homme.
Al Pacino livre une prestation énorme, on le voit au fil du film rongé de plus en plus par la société, écrasé par la masse qu'il veut dénoncer, derrière son look et ses pratiques peu communes se cache celui qui veut en finir avec la corruption, près à se mettre ses collègues à dos pour quelques valeurs.
Fidèle à ses convictions Serpico ne relâchera rien, persuadé d'être sur la bonne route, quitte à s'auto-détruire.
Note : 8/10

Mad money de Callie Khouri

Synopsis :

L'histoire vraie de trois femmes de ménage qui travaillaient dans les bâtiments de la Réserve fédérale américaine et qui, un jour, décidèrent de braquer l'institution, bien déterminées à y prendre plus d'argent que ce que leur petit boulot leur permettait de gagner...

Avec Diane Keaton, Queen Latifah, Katie Holmes

Date de sortie : 23 Juillet 2008

Vu hier.
Je n'y allé pas avec un enthousiasme affiché, je n'en suis pas ressorti plus conquis. Film moyen déjà vu mille fois et qui pourtant n'est pas désagréable pour autant. Encore une histoire de braquage parmi tant d'autres, rien de bien original donc, le tout dans la bonne humeur et accompagné de trois bonnes actrices, mention spéciale pour Diane Keaton.
Pas mauvais donc mais juste convenu, vu et revu, à voir si on a rien d'autre à faire donc ...
Note : 5/10

Un monde à nous de Frédéric Belekdjian

Synopsis :

Noé entre en 6ème en même temps qu'il découvre une nouvelle ville et une nouvelle maison dans laquelle il vient d'emménager avec son père, Marc.
Coaché par ce dernier, Noé assume un entraînement intensif de sport de combat. Et Marc n'hésite pas à le mettre en situation d'attaque. Ils sont en danger, il doit être prêt à répondre à la moindre agression.
Tout en gardant le secret sur sa "double" vie, Noé doit apprendre à se faire une place dans son nouveau collège. Il se lie d'amitié avec Marine, une jeune fille pleine d'énergie. Noé découvre un monde dont la vision était jusqu'ici façonnée par son père. Un père si proche et pourtant si mystérieux. Entre eux, c'est une histoire de complicité et d'affrontements.

Avec Edouard Baer, Anton Balekdjian, Philippe Lefebvre

Date de sortie : 16 Juillet 2008

Vu hier.
Film Français très intéressant dans le fond, un peu moins emballé par la forme et c'est bien dommage car il sera surement oublié de tous d'ici peu.
Si l'intrigue est prenante au départ, le film s'enlise néanmoins au milieu et nous donne l'impression de tournée à vide, heureusement que les dernières minutes relèvent le tout, le talent d' Edouard Baer commence à faire son effet à travers les rapports de force qui s'installe avec son fils, lui même beaucoup plus à l'aise que dans les premières minutes. La jeune Nassereba Keita est plutôt limite par contre ...
Fin qui se révèle assez touchante contrairement au reste du métrage qui reste toujours un peu opaque, on en retiendra au final un Edouard Baer en contre-emploi à suivre et un scénario noir et original, dommage que le traitement soit un peu limité.
Note : 5.5/10

lundi 28 juillet 2008

La phrase de la semaine

En fouillant un peu sur des sites de citations et autres proverbes je suis tombé sur celles de Jean-François Kahn ancien directeur du journal Marianne (un des seuls journal libre et intéressant au passage), j' aimais beaucoup l'homme avant de lire ses phrases, je le suis encore plus maintenant, des citations pleines d'humours, d' intelligences et de repartis pour la plupart d'entre elles ...
J'ai donc choisi l'une d'elle pour cette semaine mais j'en mettrai surement régulièrement

«Si l'argent ne faisait pas le bonheur, il y a longtemps que des riches malheureux auraient rendu l'argent.»

Le premier jour du reste de ta vie de Rémi Bezançon

Synopsis :

Le Premier jour du reste de ta vie, ou cinq jours décisifs dans la vie d'une famille de cinq personnes, cinq jours plus importants que d'autres où plus rien ne sera jamais pareil le lendemain.

Avec Jacques Gamblin, Zabou Breitman, Déborah François

Date de sortie : 23 Juillet 2008

Vu Jeudi.
Très joli film, de plus c'est Français alors si vous voulez vous persuader que Bienvenue chez les ch'tis n'est pas le film de l'année et qu'en France on fait parfois plus profond et plus drôle que ce dernier ce film est pour vous !
Parce qu'ici vous allez rire, vous allez surement pleuré et vous allez surtout passé un très agréable moment plein de malice et de charme. En quelques sorte le C.R.A.Z.Y à la Française !
Evidement le faite de passer derrière l'événement Québécois gâche un peu l'effet de surprise mais en aucun cas le film ne fait de copier/coller avec son ainé, bien sur que le film n'est pas parfait, une ou deux petites longueurs, une musique presque omniprésente (mais superbe !) qui emballe le tout un peu facilement mais ne gâchons pas notre plaisir de voir cette famille évoluer, des personnages plus attachant les uns que les autres, des tranches de vie passionnantes traitées avec beaucoup de tendresse.
A partir de là tout ce qui fait partie de la vie est passé en revu par un réalisateur inspiré, des sentiments bien retranscrit par des acteurs qui ne le sont pas moins. Le tout est donc frais, sincère, ça respire tout simplement la vie en fin de compte .
Note : 8/10

lundi 21 juillet 2008

La phrase de la semaine

Grand discours de l'Immense Jacques Chirac, encore culte aujourd'hui, il est bon de parfois se le rappeler. Discours encore prôné ici et là par nos hommes politiques et dans la vie de tous les jours comme quoi le bougre avait au moins 20 ans d'avance !!!


"Notre problème, ce n'est pas les étrangers, c'est qu'il y a overdose. C'est peut-être vrai qu'il n'y a pas plus d'étrangers qu'avant la guerre, mais ce n'est pas les mêmes et ça fait une différence. Il est certain que d'avoir des Espagnols, des Polonais et des Portugais travaillant chez nous, ça pose moins de problèmes que d'avoir des musulmans et des Noirs […] Comment voulez-vous que le travailleur français qui habite à la Goutte-d'or où je me promenais avec Alain Juppé il y a trois ou quatre jours, qui travaille avec sa femme et qui, ensemble, gagnent environ 15 000 francs, et qui voit sur le palier à côté de son HLM, entassée, une famille avec un père de famille, trois ou quatre épouses, et une vingtaine de gosses, et qui gagne 50 000 francs de prestations sociales, sans naturellement travailler ! Si vous ajoutez à cela le bruit et l'odeur, eh bien le travailleur français sur le palier devient fou. Et il faut le comprendre, si vous y étiez, vous auriez la même réaction. Et ce n'est pas être raciste que de dire cela"

Bons baisers de Bruges de Martin McDonagh

Synopsis :

Après un contrat qui a mal tourné à Londres, deux tueurs à gages reçoivent l'ordre d'aller se faire oublier quelque temps à Bruges.
Ray est rongé par son échec et déteste la ville, ses canaux, ses rues pavées et ses touristes. Ken, tout en gardant un oeil paternaliste sur son jeune collègue, se laisse gagner par le calme et la beauté de la cité.
Alors qu'ils attendent désespérément l'appel de leur employeur, leur séjour forcé les conduit à faire d'étranges rencontres avec des habitants, des touristes, un acteur américain nain tournant un film d'art et essai européen, des prostituées et une jeune femme qui pourrait bien cacher quelques secrets aussi sombres que les leurs...
Quand le patron finit par appeler et demande à l'un des tueurs d'abattre l'autre, les vacances se transforment en une course-poursuite surréaliste dans les rues de la ville...

Avec Colin Farrell, Brendan Gleeson, Ralph Fiennes

Date de sortie : 25 Juin 2008

Vu mercredi.
Ca fait un mois qu'il est sorti, j'étais parti pour ne pas y aller, la bande annonce, l'affiche ne m'inspirais guère, puis finalement alors qu'il allait quitter l'affiche et après avoir lu de nombreuses bonnes critiques j'y suis allé.
Et ben qu'est ce que j'ai bien fait !!! Le film est bien plus fin qu'il n'y paraissait, les dialogues sont excellents du début à la fin et l'humour fait mouche à chaque coup.
Le réalisateur mêle extrêmement bien comédie et drame, car oui Bons baisers de Bruges est touchant et profond en plus d'être drôle. Les personnages sont fouillés et nous semblent vite familiers. Des rôles très bien tenu par Colin Farrell et Brendan Gleeson dont la complicité crève l'écran.
De l'humour Anglais, de l'émotion, beaucoup de malice de la part de Martin McDonagh qui signe là un très bon premier film !!
Après plusieurs semaines (mois?) désertiques voilà quatre film bien correct, ça fait plaisir comme dirait l'autre :)
Note : 7.5/10

My name is Hallam Foe de David MacKenzie

Synopsis :

Hallam Foe, 17 ans, vit en pleine campagne écossaise avec son père et sa belle-mère. Leurs relations sont assez difficiles.
Perturbé par la disparition de sa mère, cet adolescent n'a qu'une passion:
la vie des autres. Il a même développé une étrange manie: espionner les individus qui l'entourent.
A la suite d'une violente dispute avec son père, Hallam décide de quitter le nid familial pour Edimbourg. Du haut des toits de la capitale, il se met alors à découvrir la ville et ses habitants et plus particulièrement la troublante Kate dont le visage lui paraît très vite familier...

Avec Jamie Bell, Sophia Myles, Ciarán Hinds

Date de sortie : 09 Juillet 2008

Vu mercredi.
Comme le précédent (Les proies), my name is Hallam Foe n'a rien de révolutionnaire, et comme l'autre il est pourtant relativement attachant notamment grâce aux prestations de Jamie Bell et Sophia Myles, tout deux forment un "couple" touchant dans une histoire où les sentiments s'entrechoquent.
On peut reprocher un certain académisme, une loufoquerie à peine effleurée et qui peine à s'assumer mais néanmoins il faut bien reconnaitre qu'on passe un bon moment et que le film est au final agréable.
Note : 7/10

Les proies de Gonzalo Lopez-Gallego

Synopsis :

Quim roule dans une région isolée en suivant une route sinueuse et se perd. En essayant de se repérer, il est soudain la cible de tirs en provenance de la montagne. Alors qu'il tente d'échapper aux projectiles, il rencontre une jeune femme qui semble perdue et vit apparemment le même cauchemar que lui. Méfiants l'un envers l'autre, ils décident néanmoins d'unir leurs forces pour quitter cette forêt hostile, glaciale et semer leurs poursuivants.

Avec Leonardo Sbaraglia, Maria Valverde, Thomas Riordan

Date de sortie : 16 Juillet 2008

Vu Mercredi.
Bonne surprise que ce p'tit survival propre et bien mené. Rien de bien révolutionnaire, juste un film honnête et soigné mais c'est déjà pas mal, on ne s'ennuie pas, les acteurs font leurs boulots et le film se déroule impeccablement comme ça du début à la fin.
Après on peut ne pas adhérer totalement à ce que pointe du doigt le réalisateur mais tout ça n'est qu'une question de point de vue et puisque c'est traité avec beaucoup d'intelligence il n'y a aucun problème.
Seul problème, vu le grand nombre de survival les dernières années et vu le nombres de salles qui le distribue il risque de faire un gros bide et en plus d'être vite oublié par ceux qui l'auront vu.
Note : 7/10

jeudi 17 juillet 2008

La phrase de la semaine

La phrase de la semaine nous vient de l'excellent Fuzati alias le chanteur du Klub des loosers. Ce passage est tirée de la chanson "Un peu seul" présente sur le non moins admirable album "Vive la vie" que je conseille au passage :

"Déjà étant enfant, à l'école, dans la cour, mon meilleur pote était un banc; je compris à son contact que mes relations seraient dures, qu'il fallait que je sache, pour ne pas être déçu, que les amis, tout comme lui, je pouvais m'asseoir dessus."

Une histoire Italienne de Marco Tullio Giordana

Synopsis :

A l'aube du 30 avril 1945, cinq jours après la Libération, on retrouve à la périphérie de Milan deux cadavres ensanglantés. Une pancarte fraîchement peinte les identifie : Osvaldo Valenti et Luisa Ferida, exécutés quelques heures auparavant par les partisans. Mais qui étaient Osvaldo Valenti et Luisa Ferida ?
Adulé du grand public, le couple, aussi célèbre à la ville qu'à l'écran faisait partie des acteurs de premier plan du cinéma des "téléphones blancs" que le régime fasciste avait voulu encourager. Parfaits dans les rôles du voyou séduisant et de la femme perdue et sans âme, ils scandalisaient la petite bourgeoisie italienne en incarnant ces personnages anarchisants et dissolus.

Avec Monica Bellucci, Luca Zingaretti, Alessio Boni

Date de sortie : 09 Juillet 2008

Vu hier.
Film plutôt correct et intéressant malgré une mise en scène un peu molle, l'ensemble est correct mais jamais passionnant malheureusement ...
Les acteurs sont par contre très bons, je pense en particulier à Luca Zingaretti qui crève l'écran mais aussi à Monica Bellucci bien meilleure qu'a son habitude ...
Dommage donc qu'il manque un petit quelque chose qui ferait que le film prenne son envol, on y passe pas loin lors de certains passages mais au final on reste avec l'impression d'avoir vu un film correct et pas le grand film attendu.
Note : 6.5/10

lundi 7 juillet 2008

La phrase de la semaine

Cette semaine une belle citation anti-militariste comme je les aiment, elle est de Pierre Desproges :

« Si les cons savaient voler, le ciel serais kaki »

Seul two d' Eric et Ramzy

Synopsis :

Gervais, policier à Paris, maladroit et entêté, est la risée de son commissariat. Depuis des années, il file sans relâche, un esthète de la cambriole, drôle et narquois, Curtis qui, chaque fois, lui échappe et le ridiculise. Un beau matin, après une course poursuite manquée, Gervais se réveille dans une capitale vidée de tous ses habitants. Tous ? Pas tout à fait. Un second individu fonce dans les rues désertes au volant d'une Formule 1 : Curtis ! Voilà nos deux héros seuls au monde, peut-être l'occasion d'enterrer la hache de guerre et de profiter de la situation...Mais ce serait sans compter sur la droiture de Gervais et surtout sur son obstination. Pour lui, la place de Curtis est en prison et rien ne saurait le faire dévier de sa mission...

Avec Eric Judor, Ramzy Bedia, Benoît Magimel

Date de sortie : 25 Juin 2008


Vu jeudi.
J'étais à l'époque très fan du duo Eric et Ramzy, la tour montparnasse infernale et leur premier spectacle m'avaient fait mourir de rire, malheureusement les deux acolytes été descendus bien bas par la suite, on se souvient de double zéro, des daltons ... Cette fois ci ils n' avaient plus d' excuses, réalisateurs de leur propre film ils avaient toutes les cartes en main pour nous prouver leurs vrais valeurs.
Pari à moitié réussi j'ai envie de dire, car si le duo nous propose un film correct et à mille lieux de ce qu' ils nous ont pondu ces dernières années on ne peut pas s'empêcher de voir que la sauce de prend plus comme avant, beaucoup de mal à se renouveler, à retrouver le naturel de leur début et les gags qui faisaient mouche.
Du coup le film est assez bancal mais nous réconcilie malgré tout avec les deux compères qu'on aurait pu croire définitivement fini un moment.
Par contre leurs campagnes de pub (passage télé, radio ect ...) laisse vraiment à désirer flottant sur la beauf'attitude sur les chaines et les radios propice à ce "mouvement" ...
Note : 6/10

mardi 1 juillet 2008

La phrase de la semaine

La citation de cette semaine nous vient de Winston Churchill et résume à elle seule le bienfait que ces extraits peuvent apportés :


"Il est une bonne chose de lire des livres de citations, car les citations lorsqu'elles sont gravées dans la mémoire vous donnent de bonnes pensées."

Valse avec Bachir de Ari Folman

Synopsis :

Valse avec Bachir est un film autobiographique. Ari Folman, metteur en scène israélien, a rendez-vous en pleine nuit dans un bar avec un ami en proie à des cauchemars récurrents, au cours desquels il se retrouve systématiquement pourchassé par une meute de 26 chiens. 26, exactement le nombre de chiens qu'il a dû tuer au cours de la guerre du Liban, au début des années 80 !
Le lendemain, Ari, pour la première fois, retrouve un souvenir de cette période de sa vie. Une image muette, lancinante : lui-même, jeune soldat, se baigne devant Beyrouth avec deux camarades.
Il éprouve alors un besoin vital de découvrir la vérité à propos de cette fraction d'Histoire et de lui-même et décide, pour y parvenir, d'aller interviewer à travers le monde quelques-uns de ses anciens compagnons d'armes.
Plus Ari s'enfoncera à l'intérieur de sa mémoire, plus les images oubliées referont surface.

Avec Ari Folman, Ori Sivan, Ronny Dayag

Date de sortie : 25 Juin 2008


Vu la semaine dernière.
J' attendais beaucoup de ce film acclamé notamment au festival de Cannes et finalement reparti sans rien.
Finalement je dois avouer que je reste un poil déçu. Si le film possède des qualités énormes et nous réserve des plans exceptionnels (ce magnifique plan dans la mer vaut à lui seul le coup d'oeil) il reste néanmoins en dessous de ce qu'on aurait pu espérer.
La faute à une mise en scène peu percutante en dehors des scènes envolés parsemer au cours du film. Des lors que l'on retombe dans les explications le film peine à nous impliquer réellement dans cette histoire traité façon documentaire et de façon bien trop froide.
Les dernières minutes, lorsque le film d'animation redevient images d' actualités et que le réel reprend surface nous laissent une trace indélébile dans la rétine, coup de maitre du réalisateur !
Moins percutant que l'énorme Persepolis de l' année dernière, Valse avec Bachir reste malgré tout un métrage de qualité.
Note : 7.5/10