jeudi 17 décembre 2009

La musique de la semaine




Beck-Everybody's gotta learn sometimes


Parce que la chanson est magnifique mais aussi et surtout parce que le film qui l'utilise (Eternal Sunshine of the spotless mind) est un film auquel je repense souvent, une perle d'amour et de mélancolie au scénario originale doté d'une fine et belle morale !
Pour tout ça, c'est la musique de la semaine ;)

La phrase de la semaine


"Et si on s'était dit depuis le début, que le racisme était une maladie mentale ..."

Alors celle la je ne sais malheureusement pas de qui elle est je ne l'avais pas noté à l'époque et je ne retrouve pas, néanmoins cela reste une phrase qui possède une force de réflexion plus qu'intéressante ;)

The limits of control de Jim Jarmusch

Synopsis :

L'histoire d'un mystérieux homme solitaire, dont les activités restent en dehors de la légalité. Il est sur le point d'achever une mission, dont l'objet n'est pas dévoilé. A la fois concentré et rêveur, notre homme accomplit un voyage à travers l'Espagne, mais aussi à l'intérieur de sa conscience...

Avec Isaach de Bankolé, Alex Descas, Jean-François Stévenin

Date de sortie cinéma : 2 décembre 2009


Vu mardi.
Woaw ! Mon dieu que c'était long ! Je me suis demandé plusieurs fois si j'allais quitter la salle mais je suis resté assis sagement en attendant que quelque chose se passe .... malheureusement non ... !
Un ennuie terrible de bout en bout, une sorte de Lynch qui aurait mal tourné ... Un film qui tourne en boucle pendant 2 heures, je crois qu'il y a bien 5-6 fois la même scène (vous parler Espagnol ?? 2 expressos ... ).
Non vraiment je n'y ai trouvé aucun intérêt, je connais très mal le cinéma de Jarmusch, y ai-je loupé quelque chose ?? je me le demande encore néanmoins à l'heure actuelle c'est juste l'un des trucs les plus nul que j'ai vu au ciné cette année ....
Note : 2.5/10

dimanche 13 décembre 2009

La musique de la semaine



Rahhh oui du bon petit punk de derrière les fagots !! Ca réveille, ça laisse extérioriser les haines sociales, ca défoule, et puis plus sérieusement qu'est ce que ça fait du bien de crié dans sa caisse FUCK THE USA en ces temps de crise !!
Exploited-Fuck the USA

La phrase de la semaine


"Il n'y a d'autre enfer pour l'homme que la bêtise ou la méchanceté de ses semblables"
Le marquis de Sade

La route de John Hillcoat

Synopsis :

Il y a maintenant plus de dix ans que le monde a explosé. Personne ne sait ce qui s'est passé. Ceux qui ont survécu se souviennent d'un gigantesque éclair aveuglant, et puis plus rien. Plus d'énergie, plus de végétation, plus de nourriture... Les derniers survivants rôdent dans un monde dévasté et couvert de cendre qui n'est plus que l'ombre de ce qu'il fut. C'est dans ce décor d'apocalypse qu'un père et son fils errent en poussant devant eux un caddie rempli d'objets hétéroclites - le peu qu'ils ont pu sauver et qu'ils doivent protéger. Ils sont sur leurs gardes, le danger guette. L'humanité est retournée à la barbarie. Alors qu'ils suivent une ancienne autoroute menant vers l'océan, le père se souvient de sa femme et le jeune garçon découvre les restes de ce qui fut la civilisation. Durant leur périple, ils vont faire des
rencontres dangereuses et fascinantes. Même si le père n'a ni but ni espoir, il s'efforce de rester debout pour celui qui est désormais son seul univers.

Avec Viggo Mortensen, Kodi Smit-McPhee, Guy Pearce

Date de sortie cinéma : 2 décembre 2009


Vu mardi.
Très très bon film post-apocalyptique qui fait froid dans le dos. La mise en scène est glaciale, tout comme cette route qui semble sans issue, entre fatalité et instinct de survie Viggo Mortensen livre une interprétation toute en nuance, et que dire du jeune Kodi Smit-McPhee d'un naturel effarant tenant tête au reste de l'impressionnant casting !
Lent mais jamais ennuyeux, mélancolique et désabusé, "La route" est un film sur l'humanité, sur ce qu'elle est capable de faire de mieux et de pire dans un même moment. Un retour à la barbarie, aux liens du sang, à la bestialité, au sens de la survie à tout prix.
Le scénario ne dévoile pas grand chose, pas assez peut être, mais au final John Hillcoat offre un film de grande qualité, totalement désespérer à ne surtout pas voir un jour de blues Wink
Note : 8/10

jeudi 3 décembre 2009

La musique de la semaine



La découverte trip hop de cette semaine, elle s'appelle Soap and Skin, le morceau Fall foliage est un petit bijou de sensibilité et d'originalité. A noter que la demoiselle n'a que 19 ans et qu'elle à malgré tout l'air de bien maitrisé son univers. Et que dire de la dernière partie de la chanson, agggrr enorme !!
L'album "Lovetun for Vacuum" est parait-il excellent, à suivre donc !!

La phrase de la semaine


"La route de l'excès mène au palais de la sagesse"
William Blake

Rapt de Lucas Belvaux

Synopsis :

Homme d'industrie et de pouvoir, Stanislas Graff est enlevé un matin comme les autres devant son immeuble par un commando de truands.
Commence alors un calvaire qui durera plusieurs semaines. Amputé, humilié, nié dans son humanité, il résiste en ne laissant aucune prise à ses ravisseurs. Il accepte tout sans révolte, sans cri, sans plainte, c'est par la dignité qu'il répond à la barbarie.
Coupé du monde, ne recevant que des bribes d'informations par ses geôliers, Graff ne comprend pas que personne ne veuille payer la somme qui le délivrerait.
Au-dehors, son monde se fissure au fur et à mesure de la révélation de sa personnalité. Tout ce qu'il avait réussi à garder d'intimité, son jardin secret, est révélé à sa famille par l'enquête de police ou celle de la presse.
Chacun découvre un homme qui est loin de ressembler à celui qu'il imaginait.
Quand il retrouvera la liberté, ce sera pour s'apercevoir qu'il a tout perdu, l'amour des siens, l'estime de ses collègues, son pouvoir, la confiance en ses proches.
Sa libération se révélera plus difficile à vivre que sa captivité.


Vu mardi.
Rapt, qui n'est autre que l'histoire du Baron Empain, raconte l'aventure du richissime homme d'affaire avant, pendant mais surtout après son kidnapping, la phase surement la plus intéressante. En effet dans cette affaire l'important se situe peut être au retour du Baron, lorsqu'il est confronté aux médias, à sa famille et à son entreprise.
De bout en bout le film est porté par un Yvan Attal convainquant (et pourtant je ne suis pas son premier fan), tantôt fragile, tantôt mystérieux, l'homme avec ses qualités, ses défauts et ses doutes. Un personnage intéressant, dans le film tout comme dans la vraie vie.
Un Lucas Belvaux qui n'en fait pas trop qui maitrise son sujet et livre un film propre et réussi.
Note : 7/10

Capitalism : A love story de Michael Moore

Synopsis :

Michael Moore s'attaque à la crise financière et prend d'assaut Wall Street, en dénonçant "la plus grande escroquerie de l'histoire américaine".

Date de sortie cinéma : 25 novembre 2009


Vu mardi.
Allergique à Michael Moore passé votre chemin !
Pour les autres vous pouvaient lire ce qui suit ...
Ce qui est marrant avec le bonhomme c'est que je l'ai toujours apprécié sans être forcement en accord avec ce qu'il fait, c'est un peu le Karl Zero de chez eux il faut bien dire...
Alors oui j'aime Karl Zero et j'aime Moore mais cela ne m'empêche pas de les trouver souvent démago et pas toujours très professionnel, car les deux là fait de l'enquête àcharge et comme ça les arrangent ils oublient souvent ce qui les arrange pas.
Mais malgré les violons trop insistant par là, les pleures et les contre vérités parfois limites le trublion Américain est un acteur indispensable pour réveillé les trop nombreux esprits endormi ici et là.
Pour moi c'est un personnage utile de la vie publique, et pour tout dire je préfère voir des excès à la Michael Moore on en voit tellement plus rarement Wink
Note : 7/10

dimanche 29 novembre 2009

La phrase de la semaine


"Celui qui s'est brûlé en mangeant trop chaud, souffle même sur un morceau froid"
Proverbe homosexuel ... euh Grec ... pardon pour eux :p

Les vies privées de Pippa Lee de Rebecca Miller

Synopsis :

Pippa Lee s'est construite une vie confortable dans une atmosphère feutrée. Elle est dévouée à son mari plus âgé, ainsi qu'à ses enfants déjà adultes. Mais à l'approche de la cinquantaine, cette sérénité en apparence parfaite s'effrite. Pippa a connu une enfance tumultueuse et délurée où se sont mêlés sexe, drogue et rock'n'roll. Désormais, elle doit donc trouver un équilibre entre sa jeunesse troublée et la femme "trop rangée" qu'elle est devenue. Sa rencontre avec un mystérieux jeune homme va lui permettre de trouver un nouveau sens à sa vie...

Avec Robin Wright Penn, Julianne Moore, Winona Ryder

Date de sortie cinéma : 11 novembre 2009


Vu vendredi.
Un film qui vaut le coup d'oeil ne serait-ce que pour son casting en béton (Mme Penn en tête) mais également pour son portrait de femme reussi qui ne verse ni dans le larmoyant ni dans le sensationnalisme.
Alors certes c'est vite vu vite oublié car il n'y a rien de transcendant dans le dernier Rebecca Miller mais c'est juste assez honnête pour être bon.
"Les Vies privées de Pippa Lee" est un film qui respire la vie, ses émotions, ses doutes et ses drames.
Note : 6.5/10

Une affaire d'état d'Eric Valette

Synopsis :

Un avion chargé d'armes explose au dessus du Golfe de Guinée. Une escort girl est assassinée dans un parking parisien. Plusieurs milliers de kilomètres séparent ces deux événements et pourtant... Nora Chayd, inspectrice aux méthodes musclées, enquête sur le meurtre et bouscule sa hiérarchie. Victor Bornand, Monsieur Afrique officieux du gouvernement, tente d'étouffer la crise politique déclenchée par l'explosion. Quitte à avoir recours à son bras armé Michel Fernandez, un ancien des services de renseignements. Nora s'approche dangereusement des sphères du pouvoir. Les meurtres et trahisons s'accumulent. Au nom de la raison d'Etat ?


Avec André Dussollier, Thierry Frémont, Rachida Brakni

Date de sortie cinéma : 25 novembre 2009


Vu vendredi.
6 ans après l'excellent "Maléfique", Eric Valette revient avec un thriller politique qui rempli aisément son rôle.
Au programme casting 3 étoiles avec notamment un Thierry Fremont que j'ai trouvé vraiment excellent !! Petit bémol pour Dussollier avec qui j'ai toujours un peu de mal lorsqu'il s'attaque à ce genre là. Ambiance teigneuse et rythme assuré tout au long du film, le jeune réalisateur montre qu'il en a sous le pied en distillant une mise en scène classe et inspiré.
Dommage néanmoins que le scénario fasse penser au polar à deux balles et autres séries à complot politique car le film aurait pu être une vraie petite bombe ...
Note : 7/10

samedi 21 novembre 2009

La phrase de la semaine


"Rien n'est plus dangereux au monde que la véritable ignorance et la stupidité consciencieuse"
Martin Luther King

La musique de la semaine



Parce que je l'ai tellement écouté et parce qu'elle est toujours aussi belle ...

Renaud-Mistral gagnant

A l'origine de Xavier Giannoli


Synopsis :

Philippe Miller est un escroc solitaire qui vit sur les routes.
Un jour, il découvre par hasard un chantier d'autoroute abandonné, arrêté depuis des années par des écologistes qui voulaient sauver une colonie de scarabées.
L'arrêt des travaux avait été une catastrophe économique pour les habitants de cette région.
Philippe y voit la chance de réaliser sa plus belle escroquerie. Mais son mensonge va lui échapper.

Avec François Cluzet, Emmanuelle Devos, Gérard Depardieu

Date de sortie cinéma : 11 novembre 2009



Vu mardi.
3 ans après "Quand j'étais chanteur", Xavier Giannoli revient avec un genre un peu différent mais un film tout aussi réussi. Si ce n'est pas le film du siècle, de loin pas, il n'y a quand même pas grand chose à redire tant le film est carré sur toute la longueur : scénario inspiré d'une histoire hallucinante interprété par un François Cluzet très bon mais également des seconds rôles tous très épatants, psychologie des personnages bien travaillée ce qui rend le film touchant, réalisation très propre et musique inspirée. Le sous-texte social est également intéressant tant sur le plan professionnel que sur le plan humain ...
Du cinéma Français qui en fait pas des tonnes et qui le fait bien !
Note : 7/10

L'Imaginarium du Docteur Parnassus de Terry Gilliam

Synopsis :

Avec sa troupe de théâtre ambulant, " l'Imaginarium ", le Docteur Parnassus offre au public l'opportunité unique d'entrer dans leur univers d'imaginations et de merveilles en passant à travers un miroir magique. Mais le Dr Parnassus cache un terrible secret. Mille ans plus tôt, ne résistant pas à son penchant pour le jeu, il parie avec le diable, Mr Nick, et gagne l'immortalité. Plus tard, rencontrant enfin l'amour, le Docteur Parnassus traite de nouveau avec le diable et échange son immortalité contre la jeunesse. A une condition : le jour où sa fille aura seize ans, elle deviendra la propriété de Mr Nick. Maintenant, il est l'heure de payer le prix... Pour sauver sa fille, il se lance dans une course contre le temps, entraînant avec lui une ribambelle de personnages extraordinaires, avec la ferme intention de réparer ses erreurs du passé une bonne fois pour toutes...

Avec Heath Ledger, Johnny Depp, Jude Law

Date de sortie cinéma : 11 novembre 2009


Vu mardi.
Du Gilliam comme souvent un peu bancal et brouillon mais un Gilliam comme on aime, imaginatif, excessif, un peu fou mais terriblement attachant !
Même si je n'aime pas tout chez Gilliam je dois bien avouer qu'il est juste unique au monde et que le cinéma à besoin de lui.
L'Imaginarium du Docteur Parnassus souffre de quelques longueurs, semble un poil désordonné dans sa dernière partie, c'est sur, mais quel pied malgré tout ! Une pléiade d'acteurs qui s'amusent au travers un scénario loufoque, le style kitsho-psychédélique bien propre au réalisateur et une imagination débordante.
Voici les quelques raisons qui poussent à aller voir le dernier Terry Gilliam Wink
Note : 7.5/10

dimanche 15 novembre 2009

La musique de la semaine



Mo'Kalamity-Evolution

Encore une découverte récente (et encore merci JC!!), tout comme le groupe Why? de la semaine dernière mais dans un tout autre registre, l'album de la jeune Française est un régal !
Du reggae comme j'aime, aéré, rythmé et coloré, une artiste à découvrir.

vendredi 13 novembre 2009

La phrase de la semaine


"Je n’ai rien contre les négros, ritales, yuppins ou métèques. Ici vous n’êtes tous que des vrais connards"

Full metal jacket

dimanche 8 novembre 2009

La musique de la semaine



LA découverte de la semaine (Merci J-C), c'est juste énorme, des sonorités proche du trip-hop, un flow mi-rock mi-rap et un album (car oui j'ai eu le temps de l'écouter en entier pour une fois :p) qui au final est à l'image de cette chanson : A ECOUTER D'URGENCE !!
Why ? - The vowels, pt2

La phrase de la semaine

"Ecoute je n'aime pas te faire la morale mais j' vais te donner un conseil qui te servira à jamais : Dans la vie tu rencontreras beaucoup de cons, s'ils te blessent dis toi que c'est la bêtise qui les poussent à te faire du mal, ca t'éviteras te répondre à leur méchanceté car il n'y a rien de pire au monde que l'amertume et la vegeance, reste toujours digne et intègre à toi même ..."
Extrait de l'excellent film Persepolis que je conseil au passage à tous ceux qui ne l'ont pas vu !!

Away we go de Sam Mendes

Synopsis :

Lorsque Burt et Verona apprennent qu'ils vont devenir parents, c'est la panique. Ils détestent la ville de province où ils habitent, et maintenant que les parents de Burt déménagent, plus rien ne les y retient. Ils décident alors de partir à la recherche de l'endroit parfait où fonder leur famille. Sur leur chemin, ils rendent visite à leur famille et à de vieux amis. Certains leur paraissent fous à lier, d'autres leur donnent envie de suivre leur modèle... Mais finalement, tous vont aider à leur manière Burt et Verona à réaliser qu'ils n'ont peut être besoin que l'un de l'autre pour fonder leur foyer.

Avec John Krasinski, Maya Rudolph, Maggie Gyllenhaal

Date de sortie cinéma : 4 novembre 2009


Vu vendredi.
Difficile de croire qu'il s'agit du même réalisateur que le très pessimiste "Les noces rebelles" sorti en ce début d'année. Away we go est en quelque sorte l'antithèse de ce dernier. Road movie amoureux, le film est chaleureux, très cliché dans ses personnages et probablement un brin boboïste il faut bien l'avouer. Oui mais "Away we go" c'est l'histoire d'amour qui file la patate, un véritable bol de fraicheur dans ce monde de brute.
C'est drôle, c'est léger, bien écrit et même si cela reste souvent prévisible, la joie de vivre qui jailli de l'écran fait un bien fou.
Mention spécial à l'excellente Maya Rudolph !
Note : 7.5/10

The box de Richard Kelly

Synopsis :

Norma et son époux mènent une vie paisible dans une petite ville des Etats-Unis jusqu'au jour où une mystérieuse boîte est déposée devant leur domicile. Quelques jours plus tard, se présente l'énigmatique Arlington Steward qui leur révèle qu'en appuyant sur le bouton rouge de la boîte, ils recevraient 1 000 000 $, mais cela entraînerait la mort d'un inconnu...

Avec Cameron Diaz, James Marsden, Frank Langella

Date de sortie cinéma : 4 novembre 2009


Vu vendredi.
Richard Kelly est moi on est tombé amoureux à l'époque de Donnie Darko : il était jeune, moi aussi, il était mélancolique, moi aussi, et il délivrait tout simplement un des meilleurs films que j'ai pu voir.
Depuis, chaque nouveau film est attendu avec impatience de ma part. Mais après le très bancal "Southland Tales" je voyais "The box" comme le film qui lui permettrai de remettre les pendules à l'heure et de prouver qu'il est le grand réalisateur que j'avais pu voir en lui.
Au final cela n'est pas le cas, car si "The box" se révèle plus "structuré" il est aussi moins absolu que Donnie Darko. La faute principalement à une mise en scène distante et froide qui peine à se montrer persuasive vis à vis de son sujet, du coup, difficile de rentrer totalement dans cette intrigue un peu farfelue pourtant bien aidé par le trio d'acteurs Cameron Diaz, James Marsden et Frank Langella, tous les trois très convainquant.
Pourtant Kelly démontre aussi qu'il est quelqu'un d'ambitieux, d'extrèmement talentueux et de soigné, un homme sans concession qui va au bout de ses délires quitte à parfois se perdre un peu en route.
Pour ceux qui ont vu ses deux premiers films je crois que le plus simple avec "The box" c'est de s'attendre à un mix entre Donnie Darko et "Southland Tales", finalement c'est peut être ça qui se rapproche le plus.
Note : 6.5/10

Le vilain d'Albert Dupontel

Synopsis :

Un braqueur de banques, le Vilain, revient après 20 ans d'absence se cacher chez sa mère Maniette. Elle est naïve et bigote, c'est la planque parfaite. Mais celle-ci découvre à cette occasion la vraie nature de son fils et décide de le remettre dans le " droit chemin ". S'ensuit un duel aussi burlesque qu'impitoyable entre mère et fils.

Avec Albert Dupontel, Catherine Frot, Bouli Lanners

Date de sortie cinéma : 25 novembre 2009

Vu mardi en avant-première.
Dupontel avait déjà perdu une partie de sa folie avec "Enfermés dehors" en 2006, il ne fait que confirmer sa baisse de régime dans "Le Vilain" ...
Plus prévisible, plus calibrer et surtout moins naturel, le dernier Dupontel se révèle au final malheureusement bien plus sage et conventionnel que le réalisateur présent sur place à bien voulu nous le dire.
Albert Dupontel se "Druckerise" en quelque sorte, du trash bien calculé pour faire frémir la ménagère de plus de 50 ans (j'exagère un peu j'avoue :p ) à l'image de Catherine Frot, coqueluche de son dernier métrage, qui devient en quelque sorte l'emblème de ce qu'est peut être entrain de devenir notre bon vieil Albert ...
En espérant un sursaut pour son prochain film car le monsieur vaut bien mieux que ça et il nous l'a déjà souvent prouvé.
Note : 5/10

jeudi 29 octobre 2009

La musique de la semaine



Découvert il y a très peu de temps le morceau "Brotherswing" des "Caravan Palace" porte bien son nom.
Ca bouge, c'est novateur et inclassable et y'a pas à dire ça fout une patate d'enfer :p Petite précision qui n'enlève rien, il sont Français ... !
Il ne reste plus qu'a découvrir le reste de l'album dès que possible.

La phrase de la semaine


"Il n' y a pas d'actes neutres"
Joseph Haïm Sitruk


Sin nombre de Cary Fukunaga

Synopsis :

Au Honduras, la jeune Sayra retrouve son père après une longue séparation. Elle va enfin réaliser son rêve, émigrer avec lui et son oncle aux Etats-Unis.Au Mexique, Casper est membre de la " Mara ", l'un des terribles gangs d'Amérique Centrale. Pour venger la mort de sa fiancée, il tue un chef de bande et prend la fuite. Sur le toit du train qui file vers le Nord, entourés de centaines de candidats à l'émigration, Sayra et Casper se rencontrent. Il fuit son passé criminel, elle espère un avenir meilleur: parviendront-ils à échapper ensemble à leur destin et à franchir la frontière ?

Avec Edgar Flores, Paulina Gaitan, Kristian Ferrer

Date de sortie cinéma : 21 octobre 2009


Vu mardi.
Sin nombre vous rappellera à coup sur un certain "La cité des Dieux" et ses favelas, le traitement est toutefois un peu différent. Car, si le parallèle est inévitable Sin nombre se démarque par un parti pris moins tranché, plus calme et surtout plus varié n'hésitant pas à flirter entre le film d'amour, le thriller et les thèmes sociaux.
N'évitant pas certains clichés (tout comme la cité des Dieux à l'époque d'ailleurs), le jeune réalisateur livre un film solide, maitriser de bout en bout et diablement efficace. Un scénario à rebondissements, une fluidité exemplaire et une pléiade d'acteurs tous meilleurs les uns que les autres.
Cary Fukunaga montre dès son premier film qu'il sera un réalisateur à suivre.
Note : 7.5/10

Le ruban blanc de Michael Haneke

Synopsis :

Un village protestant de l'Allemagne du Nord à la veille de la Première Guerre mondiale (1913/1914). L'histoire d'enfants et d'adolescents d'une chorale dirigée par l'instituteur du village et celle de leurs familles : le baron, le régisseur du domaine, le pasteur, le médecin, la sage-femme, les paysans... D'étranges accidents surviennent et prennent peu à peu le caractère d'un rituel punitif. Qui se cache derrière tout cela ?

Avec Christian Friedel, Ernst Jacobi, Leonie Benesch

Date de sortie cinéma : 21 octobre 2009


Vu mardi.
ZZZZzzzzzzZZZZZzzzZZZZZzzzzz...ZZZZZZzzzzzZZZZZZzzzzz...ZZZZzzzzzzzzzZZZZ .... Ah excusez moi, je sors du dernier Haneke Et j'exagère à peine tant le dernier film du réalisateur Allemand est pachydermique. Vous allez me dire : "Comme d'habitude avec lui" oui, sauf qu'en général même si ses films sont lents ils sont (pour ceux que j'ai vu) intéressant.
Le problème du ruban blanc c'est que le scénario est complètement vain, que son thème de prédilection (la violence) est mal traitée et que l'ensemble parait bien creux au final.
Aucune émotion, aucun enjeux n'émanent des 2h30 de métrage, et pourtant tout y est : Acteurs convainquant pour la plupart, photo magnifique, plans très travaillés, bref autant de qualités qui ne sauvent malheureusement pas le film de l'ennui.
La palme d'or de cette année est décevante Sad
Note : 4/10

mercredi 21 octobre 2009

2 ans de blog !

2 ans déjà que ce blog existe, le temps passe très très vite ...
202 articles cette année (177 pour la première année), une toile de fond qui reste toujours la même :
regrouper les films que je vois tout au long de l'année et en dire quelques mots, partager des proverbes et des citations, puis quand le temps le permet écrire sur un thème qui me tient à coeur, un tout petit changement néanmoins, "La musique de la semaine" mise en place depuis Avril et qui correspond assez bien à l'idée que je m'en faisais...
Apriori pas de changement "extraordinaire" pour l'année qui vient, néanmoins je suis à l'écoute pour quelques conseils ou idées ;)
Merci à tous ceux qui me lisent!!

La musique de la semaine



Cette semaine je vous propose une chanson carrément génial, accompagnée de la vidéo qui va avec, extrait du film de Tarantino : Death proof (Boulevard de la mort). Au delà de la qualité technique de ce lap dance et du probable éclatement de braguette que vous allez subir, il faut bien avouer que cette chanson envoie à morttttttttttt !!!!

The coasters-Down in Mexico

La phrase de la semaine


"Et quand ils sont 2 ... ou 3 c'est pas 1+1=2 ou 1+2=3 c'est 1+1=4 et puis 1+2 si ils sont 3 c'est = 10"
Jean-pierre Masson

Jean-pierre Masson (expert psychiatre) qui pars en freestyle à la JCVD dans un des derniers numéro de Faites entrer l'accusé (Le gang de Roubaix).
Faut vraiment être psychiatre pour sortir une phrase pareil !

Mary et Max de Adam Elliot

Synopsis :

Sur plus de vingt ans et d'un continent à l'autre, Mary et Max raconte l'histoire d'une relation épistolaire entre deux personnes très différentes : Mary Dinkle, une fillette de 8 ans joufflue et solitaire, vivant dans la banlieue de Melbourne, en Australie, et Max Horowitz, un juif obèse de 44 ans, atteint du syndrome d'Asperger et habitant dans la jungle urbaine de New York.

Date de sortie cinéma : 30 septembre 2009


Vu hier.
Un film d'animation très réussi, c'est très profond, malin, drôle et triste à la fois, terriblement humain en fin de compte ...
L'histoire nous transporte dès les premières secondes et l'ont oublie vite que se sont des personnages en pâte à modeler, l'amitié qui se crée au travers de Mary et Max se révèle extrêmement touchante, un partage raconter avec beaucoup de lyrisme et d'humanité.
L'esthétique est bien travaillé, parfaitement en phase avec le fond du film, tout comme très belle bande son Smile
C'est juste un des meilleurs films de l'année !
Note : 8/10

Mademoiselle Chambon de Stéphane Brizé

Synopsis :

Jean est quelqu'un de bien : un bon maçon, un bon fils, un bon père et un bon mari. Et dans son quotidien sans heurt, entre famille et travail, il croise la route de Mademoiselle Chambon, l'institutrice de son fils. Il est un homme de peu de mots, elle vient d'un monde différent. Ils vont être dépassés par l'évidence des sentiments.

Avec Vincent Lindon, Sandrine Kiberlain, Aure Atika

Date de sortie cinéma : 14 octobre 2009


Vu hier.
Une histoire maintes fois débattu au cinéma, le triangle amoureux, et qui malheureusement n'est pas transcender dans ce film là.
Mademoiselle Chambon souffre se pas mal de lenteur, d'une mise en abime un peu maladroite et surtout d'aucune originalité dans le genre. Coté acteurs c'est la même chose, Kiberlain n'est pas très convaincante et même Vincent Lindon que j'apprécie en général est en dessous de ses habitudes.
Pourtant on peut laisser au réalisateur son humilité, sa discrétion qui serve réellement le film et qui permet d'avoir un sujet traité sans sensationnalisme.
Vite vu vite oublié.
Note : 3.5/10

mardi 13 octobre 2009

La musique de la semaine


Mogwai-Devil rides

Comme prévu il est tant de reparler des 13th floor elevators et plus particulièrement de Roky Erickson le chanteur du groupe.
Durant toute sa vie la figure emblématique des années 70/80 usa de drogues diverses et ses abus l'emmena plusieurs fois dans des hôpitaux psychiatrique pour se faire soigner, détecté schizophrène il subit (pour le soigné ...) des éléctro-chocs ... Parcours terrible et totalement boulversant, une sensation justement retrouvé dans le titre que je vous présente cette semaine.
Le grand Mogwai "offre" en 2008 le chant à Roky pour une chanson pleine d'émotion. Emotion dans la voix de Roky metamorphosée, mais dans le contexte également, il n' y a qu'a écouter et se laisser porter pour comprendre toute la douleur du parcours ... La transition entre les deux chansons se fait la gorge nouée ...

Bonne écoute, et pour ceux qui veulent en savoir un peu plus voici une biographie intéressante :
http://www.lastcallrecords.com/stories/roky_fr.html

La phrase de la semaine


"Parle si tu as des mots plus forts que le silence, ou garde le silence"
Euripide

The hurt locker de Kathryn Bigelow

Synopsis :

Bagdad. Le lieutenant James est à la tête de la meilleure unité de déminage de l'US Army. Leur mission : désamorcer des bombes dans des quartiers civils ou des théâtres de guerre, au péril de leur vie, alors que la situation locale est encore... explosive.

Avec Jeremy Renner, Anthony Mackie, Brian Geraghty

Date de sortie : 23 Septembre 2009


Vu vendredi.
Un bon film d'action comme on en voit rarement, bien loin de clichés du genre et autres superficialités navrantes ... Dès les premières minutes nous sommes plongés dans le bain et nous ressentons directement la tension qui ne nous lâchera que rarement ...
Le gros et peut être seul défaut de Démineurs (son titre Français) c'est qu'au bout de deux interventions le film à tendance à se montrer un peu répétitif, du coup le stress provoquer s'en ressens un peu et l'on mord un peu moins à l'hameçon. Heureusement la dernière partie rehausse un peu le "creux" du milieu.
C'est très bien joué et réalisé proprement, mention spécial au rendu documentaire, qui place le spectateur au coeur de l'action.
Note : 7/10

Hotel Woodstock de Ang Lee


Synopsis :

1969. Elliot, décorateur d'intérieur à Greenwich Village, traverse une mauvaise passe et doit retourner vivre chez ses parents, dans le nord de l'État de New York, où il tente de reprendre en mains la gestion de leur motel délabré. Menacé de saisie, le père d'Elliot veut incendier le bâtiment sans même en avoir payé l'assurance alors qu'Elliot se demande encore comment il va enfin pouvoir annoncer qu'il est gay...Alors que la situation est tout simplement catastrophique, il apprend qu'une bourgade voisine refuse finalement d'accueillir un festival de musique hippie. Voyant là une opportunité inespérée, Elliot appelle les producteurs. Trois semaines plus tard, 500 000 personnes envahissent le champ de son voisin et Elliot se retrouve embarqué dans l'aventure qui va changer pour toujours sa vie et celle de toute une génération.

Avec Emile Hirsch, Demetri Martin, Liev Schreiber

Date de sortie : 23 Septembre 2009


Vu vendredi.
Une petite déception, un film qui au final n'en raconte pas beaucoup et qui passe complètement à coté de son sujet. Hotel woodstock souffre également d'un manque d'implication et le spectateur se sent du coup totalement étranger à "l'ambiance" woodstock etranscrit avec beaucoup de maladresse.
Ang Lee s'attarde parfois sur des détails futiles et livre une histoire sans grand intérêt à défaut d'être mauvaise, donc cela se suit sans déplaisir mais avec un arrière gout d'inachevé ...
Note : 6/10

mercredi 7 octobre 2009

La musique de la semaine



Musique rock accrocheuse et diablement efficace !! Ca donne envie de crier, de danser, de sauter !!! Agrrr c'est que du bonheur et c'est interprété par les 13th floor elevators dont on reparlera la semaine prochaine ...
Le titre quand même c'est You're gonna miss me !

La phrase de la semaine


"Toutes les choses méritent notre attention, toutes sont très complexes et, au fond, nous trouvons toujours des coins mystérieux où nous nous perdons à cause de nos limites. Il est idiot de passer légèrement sur les choses. Pour pénétrer les choses, il faut les poursuivre patiemment"
Antoni Gaudi

500 jours ensemble de Marc Webb

Synopsis :

Tom croit encore en un amour qui transfigure, un amour à la destinée cosmique, un coup de foudre unique. Ce qui n'est pas du tout le cas de Summer. Cela n'empêche pourtant pas Tom de partir à sa conquête, armé de toute sa force et de tout son courage, tel un Don Quichotte des temps modernes. La foudre tombe le premier jour, quand Tom rencontre Summer la nouvelle secrétaire de son patron, une belle jeune fille enjouée.
Au 31ème jour, les choses avancent, lentement. Le 32ème jour, Tom est irrémédiablement conquis, pris dans le tourbillon étourdissant d'une vie avec Summer. 185 jours après leur rencontre, la situation est de plus en plus incertaine ? mais pas sans espoir. Alors que l'histoire fait des allers-retours au sein de la relation parfois heureuse, mais souvent tumultueuse de Tom et Summer, le récit couvre tout le spectre de la relation amoureuse, du premier coup de coeur aux rendez-vous, du sexe à la séparation, à la récrimination et à la rédemption et décrit toutes les raisons qui nous poussent à nous battre aussi ardemment pour arriver à trouver un sens à l'amour... Et, avec un peu de chance, à en faire une réalité.

Avec Joseph Gordon-Levitt, Zooey Deschanel, Clark Gregg

Date de sortie : 30 Septembre 2009


Vu hier.
Une comédie romantique sympathique, ni lourdingue, ni trop mielleux elle flirte avec le genre avec une certaine habilité sans pour autant transcender le genre ...
Les deux acteurs principaux s'en sortent bien, le tout est pas chiant à suivre mais bon au final cela manque quand même pas mal de nouveauté.
Que rajouter de plus ... ? Un jour assez banal au final, ni brillant, ni mauvais (et pour le genre c'est déjà franchement bien !) ...
Note : 6/10

District 9 de Neill Blomkamp

Synopsis :

Il y a vingt-huit ans, des extraterrestres entrèrent en contact avec la Terre...Ces visiteurs d'au-delà des étoiles étaient des réfugiés et furent installés dans le District 9, en Afrique du Sud, pendant que les nations du monde se querellaient pour savoir quoi en faire...Depuis, la gestion de la situation a été transférée au MNU (Multi-National United), une société privée qui n'a pas grand-chose à faire du sort de ces créatures, mais qui fera d'énormes bénéfices si elle arrive à faire fonctionner leur extraordinaire armement. Jusqu'à présent, toutes les tentatives ont échoué : pour que les armes marchent, il faut de l'ADN extraterrestre. La tension entre extraterrestres et humains atteint son maximum lorsque le MNU commence à évacuer les non-humains du District 9 vers un nouveau camp, en envoyant des agents de terrain s'occuper de leur transfert. L'un de ces agents, Wikus van der Merwe, contracte un virus extraterrestre qui se met à modifier son ADN. Wikus est à présent l'homme le plus recherché de la planète, celui qui vaut plus qu'une fortune : il est la clé qui permettra de percer le secret de la technologie alien.Repoussé, isolé, sans aide ni amis, il ne lui reste qu'un seul endroit où se cacher : le District 9...

Avec Sharlto Copley, David James (II), Jason Cope

Date de sortie : 16 Septembre 2009



Vu hier.
J'ai eu énormément de mal à rentrer dedans, la mise en scène n'aidant pas il faut le dire car pendant la première moitié du film pas mal de petites détails m'ont gêné : Les Aliens en soutien-gorge ... Le pâté pour chat ... le scénario qui peine à convaincre le spectateur et cette mise en scène qui reste le cul entre deux chaises pendant un moment, trop légère par rapport à son sujet ...
L'acteur principal est assez agaçant ce qui n'arrange pas l'accroche ...
Mais par contre la deuxième partie est très bonne !! L'ensemble s'accélère, la mise en scène s'aiguise et devient plus bestiale, plus noire et surtout plus efficace !! Sharlto Copley lui aussi change peu à peu d'attitude et devient moins lourd, plus fouillé. De nombreux thèmes sont aussi passés en revu comme la lâcheté humaine, l'intolérance, l'avidité et j'en passe, ce qui offre un beau parallèle avec nos sociétés.
Et une fois tout cela mis en place le film se déroule comme un film de SF divertissant au plus haut point, la tension monte au fur et à mesure pour atteindre son paroxysme dans un final aussi haletant que triste ...
Non vraiment si il n'y avait pas cette première moitié décevante ça serait un putain de film moi je vous le dis :p
Note : 7/10

vendredi 11 septembre 2009

La phrase de la semaine


"Comme tout ce qui compte dans la vie, un beau voyage est une oeuvre d'art"
André Suarès


Voilà voilà, tout le monde a déjà pris ses vacances, c'est donc enfin à mon tour de partir un peu, le blog ne sera donc pas actif durant au minimum 2 semaines et c'est avec une citation en phase avec ce départ que je vous laisse ...
A bientôt tout le monde !

La musique de la semaine



Parce qu'il faut absolument que je découvre la musique Africaine, parce qu'il possède une voix d'une rare beauté, parce qu'en fermant les yeux toute l'Afrique défile dans notre tête, parce que cette chanson est magique ...
Il s'appelle Bonga, il est le plus grand chanteur Angolais et il interprète ici "Mona ki ngi xica".

samedi 5 septembre 2009

La phrase de la semaine


"Tais-toi beaucoup pour avoir quelque chose à dire qui vaille d'être entendu. Mais encore tais-toi pour t'entendre toi-même"
Lanza del Vasto

Un prophète de Jacques Audiard

Synopsis :

Condamné à six ans de prison, Malik El Djebena ne sait ni lire, ni écrire. A son arrivée en Centrale, seul au monde, il paraît plus jeune, plus fragile que les autres détenus. Il a 19 ans.
D'emblée, il tombe sous la coupe d'un groupe de prisonniers corses qui fait régner sa loi dans la prison. Le jeune homme apprend vite. Au fil des " missions ", il s'endurcit et gagne la confiance des Corses.
Mais, très vite, Malik utilise toute son intelligence pour développer discrètement son propre réseau...

Avec Tahar Rahim, Niels Arestrup, Adel Bencherif

Date de sortie : 26 Août 2009


Vu hier.
Du très très bon cinéma Français comme on fait que rarement ! On sort de la salle la bouche pleine de sang, l'esprit encore happer dans cette univers carcéral décrit avec force et rage.
Audiard instaure dès le départ une tension visuelle et psychologique violente qui ne nous quitte pas pendant les 2h30 de métrage. Tout est ultra travaillé, les plans, la bande son, le scénario, ca frôle la perfection ...
Même chose coté acteur avec un Tahar Rahim énormissime qui tient son rôle de bout en bout, et que dire du grand Niels Arestrup complètement habité par son personnage !!
Le seul bémol, et c'est là au je fais la jonction avec son précédent film (de battre mon coeur s'est arrêté) c'est que Audiard à tendance à manquer le coche de l'émotion, il a toujours du mal à impliquer totalement le spectateur dans son film, sorte de distance gênante et assez désagréable.
Reste au final un film solide qui force le respect !
Note : 7.5/10

Là haut de Pete Docter, Bob Peterson


Synopsis :

Quand Carl, un grincheux de 78 ans, décide de réaliser le rêve de sa vie en attachant des milliers de ballons à sa maison pour s'envoler vers l'Amérique du Sud, il ne s'attendait pas à embarquer avec lui Russell, un jeune explorateur de 9 ans, toujours très enthousiaste et assez envahissant... Ce duo totalement imprévisible et improbable va vivre une aventure délirante qui les plongera dans un voyage dépassant l'imagination.

Date de sortie : 29 Juillet 2009


Vu hier.
Comme tous les ans j'attendais "mon" Pixar avec impatience Very Happy La claque que fut Wall-e l'année dernière n'a fait qu'accentuer la chose et malgré un petit retard j'arrivais enfin à voir le nouveau bébé du célèbre studio.
Malheureusement, disons le tout de suite, ce n'est de loin pas le meilleur ... Alors oui cela reste Pixar et c'est bien entendu du haut niveau mais cela reste avec Cars le plus faible à ce jour.
Les 10 premières minutes sont pourtant un exemple d'émotion, Là haut nous touche instantanément et, en quelques scènes, quelques regards nous sommes directement plongé au coeur de cette belle histoire.
Les présentations faites et les deux personnages principaux idéalement mis en avant le scénario commence donc à se mettre doucement en place. Et c'est là que ça coince un peu, Pixar visiblement à court d'idée s'enlise dans un récit rocambolesque, les chiens qui parlent étant pour moi la plus mauvaise idée du film ... A partir d'un scénario n'étant que prétexte, le film peine à trouver son rythme mais surtout son humour et son humanité habituelle qui au fil du temps ne fait que retomber.
Alors bien sur pour le reste c'est très carré comme toujours, l'animation est soigné et toujours très pro, les personnages sont attachants (principalement Carl et RuSsell) mais c'est un brin laborieux dans la construction.
Le faussée entre Wall-e et là haut est assez impressionnant, et pourtant difficile de trouver ça raté, juste en déca de ce qu'ils sont capable de faire.
Note : 6.5/10

mardi 1 septembre 2009

La musique de la semaine


Herman Düne-1,2,3 apple tree

Comment faire une rubrique "Musique de la semaine" sans évoqué mon coup de coeur de ses dernières années ...
Herman Düne c'est avant tout un mélange touchant alliant mélancolie et joie, sentiments opposés qui se croisent et se marient à merveille.
Du folk simple, des textes souvent naïfs et un son lo-fi qui ne fait qu'accentuer cette impression de sincérité qui parcours les chansons d'Herman Düne. Comme quoi pour faire de la musique il suffit parfois de trouver les bons ingrédients ;)
Un artiste pur et léger à découvrir absolument, je conseille notamment l'album "Not on top".

vendredi 28 août 2009

La phrase de la semaine




"Il faut juger les sentiments par des actes plus que par des paroles"
George Sand

La musique de la semaine



Sans doute le meilleur rappeur Français à l'heure actuelle !! Son style, son flow ou encore ses instrus risque d'être plutôt difficile d'accès pour le commun des mortelles (j'ai moi même dû écouter des dizaines de fois avant d'accrocher définitivement), car en effet sa musique n'a pas grand chose à voir avec les clichés du rap habituels. Le Klub des loosers c'est beaucoup d'auto-dérision, d'humour noir, de jeu de mots, de cynisme envers lui ou la société, des sujets variés pour la plupart rarement avancés dans le rap (la solitude, l'enfance, l'amour, les déceptions en tout genre ...).
Difficile de le présenter en un morceau, celui ci parle de la solitude mais il y en aurait tellement ... Une fois entrer dans son univers la talent du bonhomme se révèle impresionnant ... probablement une des meilleure plume hexagonale .... rien que ça !

dimanche 23 août 2009

Inglourious Basterds de Quentin Tarantino

Synopsis :

Dans la France occupée de 1940, Shosanna Dreyfus assiste à l'exécution de sa famille tombée entre les mains du colonel nazi Hans Landa. Shosanna s'échappe de justesse et s'enfuit à Paris où elle se construit une nouvelle identité en devenant exploitante d'une salle de cinéma.
Quelque part ailleurs en Europe, le lieutenant Aldo Raine forme un groupe de soldats juifs américains pour mener des actions punitives particulièrement sanglantes contre les nazis. "Les bâtards", nom sous lequel leurs ennemis vont apprendre à les connaître, se joignent à l'actrice allemande et agent secret Bridget von Hammersmark pour tenter d'éliminer les hauts dignitaires du Troisième Reich. Leurs destins vont se jouer à l'entrée du cinéma où Shosanna est décidée à mettre à exécution une vengeance très personnelle...

Avec Brad Pitt, Mélanie Laurent, Christoph Waltz

Date de sortie : 19 Août 2009


Vu vendredi.
Un des films que j'attendais le plus cette année, avec deux jours de recul maintenant je me dit de plus en plus que c'est une déception.
Erreur de parcours dans la cultissime filmographie du petit "génie" ? Précipitation abusive pour le présenter à Cannes ? Ou alors excès de confiance en soi en se disant que quoi qu'il fasse le public cri toujours au chef d'œuvre ?? Je ne sais pas mais toujours est il que ce Inglourious Basterds ressemble à quelque chose comme ça malheureusement ....
Le problème vient principalement des dialogues, pourtant d'habitude si inspirés ils sont ici la plupart du temps longuets et surtout moins drôle qu'à l'accoutumée. Tarantino aurait-il perdu de sa verve ?? C'est en tout cas ce que je me suis dit pendant presque tout le film. A en croire que le bougre s'auto-parodie par moment ...
Coté musical là aussi on frôle l'ennui car si c'est toujours aussi bien choisi c'est nettement plus répétitif (ahhh ces lentes et nombreuses scènes aux ralentis sous fond de musique de western ... ) Sad
Mais bref ne me faite pas dire ce que je n'ai pas dit, ce n'est pas le dernier des abrutis derrière tout ça et cela ce voit clairement. De nombreux plans sont d'une beauté à couper le souffle, le film comporte sont lots de scènes jubilatoires où le coté gamin, fou et passionné de Tarantino ressort enfin, car au fond oui c'est ce qu'il est, un cinéphile tordu bourré d'énergie qui à besoin de s'amuser avec le cinéma et heureusement cela se ressent encore ...
Coté acteurs il faut absolument souligné la prestation ENORME de Christoph Waltz qui parvient à voler la vedette à tout le monde !!! La seule déception nous vient de Mélanie Laurent pas vraiment à l'aise dans son rôle ...
Au final c'est pas mauvais loin de là, mais c'est une déception pour quelqu'un qui nous à habituer à l'excellence !
Espérons donc que ce n'est qu'une petite mais pas bien grave erreur de parcours !
Note : 6.5/10

jeudi 20 août 2009

La musique de la semaine



Juste parce que c'est l'une des plus belles chansons du monde. Bob Dylan dans toute sa sensibilité. Enorme rien à rajouter !!
Bob Dylan-Knockin on heaven's door

La phrase de la semaine


"La seule révolution possible, c'est d'essayer de s'améliorer soi-même, en espérant que les autres fassent la même démarche. Le monde ira mieux alors"
Georges Brassens

Le temps qu'il reste de Elia Suleiman

Synopsis :

The Time That Remains est un film en partie autobiographique, construit en quatre épisodes marquants de la vie d'une famille, ma famille, de 1948 au temps récent.
Ce film est inspiré des carnets personnels de mon père, et commence lorsque celui-ci était un combattant résistant en 1948, et aussi des lettres de ma mère aux membres de sa famille qui furent forcés de quitter le pays.
Mêlant mes souvenirs intimes d'eux et avec eux, le film dresse le portrait de la vie quotidienne de ces palestiniens qui sont restés sur leurs terres natales et ont été étiquetés "Arabes-Israéliens", vivant comme une minorité dans leur propre pays.

Avec Saleh Bakri, Yasmine Haj, Leila Muammar

Date de sortie : 12 Août 2009


Vu hier.
Un exemple d'humour léger et décalé. Dans un contexte apriori grave, le conflit Israélo-palestinien, Elia Suleiman dresse un film savoureux d'une finesse qui force le respect.
La plupart des situations sont tournés au ridicule avec un talent indéniable, résultat, le réalisateur trouve ici le juste milieu entre sourire et profondeur, dureté que l'on retrouve dans un regard, ou encore dans les années qui passent sans que rien n'évolue.
Un sous-texte bien présent est nécessaire mais Le temps qu'il reste prouve au delà de tout que l'on peut rire de toutes les situations ...
Un réalisateur que je découvre avec ce film mais qui donne vraiment envie que l'on s'intéresse à lui.
Note : 8/10

Numéro 9 de Shane Acker

Synopsis :

Dans un futur proche, la Terre a été ravagée par une grande guerre entre les hommes et les puissantes machines qu'ils avaient crées. Sachant l'humanité condamnée, un scientifique créé 9 petites créatures, fragiles et sans défense à partir d'objets divers ramassés dans les décombres. Incapables de s'opposer aux machines, ils ont formé une petite communauté survivant au jour le jour dans les décombres. Mais le dernier né de cette famille, le Numéro 9 a une mission. Il détient en lui la clé de leur survie et devra convaincre ses camarades de quitter leur refuge de fortune pour s'aventurer au coeur du royaume des machines. Ce qu'ils vont découvrir en chemin représente peut-être le dernier espoir de l'Humanité.

Avec Elijah Wood, Jennifer Connelly, Crispin Glover

Date de sortie : 19 Août 2009


Vu hier.
Visuellement très réussi, le premier film de Shane Acker déçoit cependant pour un scénario basique, linéaire et étiré un peu en longueur.
L'émotion ne traverse pas vraiment non plus mais pourtant l'ensemble fonctionne plutôt bien. Déjà au niveau animation ça touche le haut du panier et puis sans être révolutionnaire c'est très plaisant à regarder, simplement qu'après Coraline ou encore Piano Forest, celui ci fait pâle figure au niveau du fond.
Note : 6.5/10

jeudi 13 août 2009

La musique de la semaine



La dernière pépite de Metallica "All nightmare long"! Une bombe de 8 minutes (quand même!), du rock sans fioritures et sans concessions, brute et classe à la fois, une tuerie à écouter absolument !!

La phrase de la semaine


'Il est une bonne chose de lire des livres de citations, car les citations lorsqu'elles sont gravées dans la mémoire vous donnent de bonnes pensées"
Winston Churchill

vendredi 7 août 2009

La musique de la semaine




Je ne connais pas bien du tout Moby mais je dois bien me rendre à l'évidence en écoutant ce titre .... Il faut que je m'y mette bordel !!!
Titre planant, mélancolique, tout simplement FABULEUX !!
A écouter d'urgence !
Moby-Everyloving

La phrase de la semaine


"L'amour laisse comme une traînée de souffre derrière lui, comme une odeur qui traîne et que malgré tout dès que tu rencontres quelqu'un, tu sens, un peu comme quand tu vas pisser et que tu sens tes doigts. Tu vois ? Ca sent toujours, faut te laver les mains deux, trois fois avant que tu n'oublies que tu aies fait pipi"

Benoît Poelvoorde dans le film "C'est arrivé près de chez vous"