mardi 31 mars 2009

La phrase de la semaine


"Les doutes, c'est ce que nous avons de plus intime"
Albert Camus

vendredi 27 mars 2009

Retraits de drapeaux anti-Otan ...

Ca se passe près de chez moi et en ce moment ... :


STRASBOURG (AFP) — Les visites de policiers demandant aux Strasbourgeois d'enlever de leurs fenêtres des drapeaux pacifistes provoquent de vives protestations de citoyens et d'élus qui s'inquiètent d'"atteintes aux libertés publiques", quelques jours avant le sommet de l'Otan.

"Scandaleux et intolérable", selon Daniel-Cohn Bendit, coprésident des Verts au Parlement européen. Atteinte injustifiée à la liberté d'expression, selon le président du Mouvement Démocrate (MoDem) François Bayrou.

"Parfaitement illégal", selon Patrick Wachsmann, professeur de droit public à l'Université de Strasbourg, auteur d'un ouvrage sur les libertés publiques, publié chez Dalloz.

Dans un communiqué, la préfecture du Bas-Rhin a déclaré lundi soir qu'elle n'avait "absolument pas donné de consignes aux policiers pour le retrait" des bannières aux fenêtres de particuliers.

Pourtant ces derniers jours, la police a obligé plusieurs Strasbourgeois à retirer de leurs balcons le drapeau de la paix aux couleurs arc-en-ciel avec la mention "No to Nato" (Non à l'Otan), alors que les mesures de sécurité se font de plus en plus draconiennes dans la ville, avant le sommet de l'Otan, les 3 et 4 avril.

Le Strasbourgeois Christian Grosse a ainsi dit à l'AFP que des policiers s'étaient rendus à son domicile, au début de la semaine dernière, en expliquant avoir reçu l'ordre de demander aux gens d'enlever les drapeaux.

"C'est mon fils qui les a reçus. Ils lui ont dit : +soit vous le retirez, soit on le retire+", a-t-il raconté. Le jeune homme a obtempéré, "mais j'ai raccroché le drapeau dès le lendemain", a poursuivi ce Strasbourgeois qui est aussi membre du secrétariat de la Fédération du parti communiste du Bas-Rhin.

Selon M. Grosse, "plusieurs autres personnes ont reçu la visite de la police à cause de leur drapeau".

Citant le cas de "notre camarade Christian Grosse", la secrétaire nationale du PCF Marie-George Buffet a lancé un appel pour "accrocher notre drapeau" partout en France.

"A l'évidence, le Gouvernement aimerait transformer la capitale alsacienne en un véritable bunker, en une ville forteresse ou il serait interdit de pavoise", a-t-elle accusé.

Pour le juriste Patrick Wachsmann, "ces faits sont choquants et constituent une dérive un peu curieuse", car il n'existe aucun texte pénal qui interdit d'accrocher un drapeau à ses fenêtres.

"Si l'autorité administrative procédait à l'enlèvement forcé d'un de ces drapeaux en question, ça serait une voie de fait, c'est-à-dire une illégalité grossière qui serait justiciable par l'autorité judiciaire", affirme l'universitaire.

Patrick Wachsmann trouve même illégales les mesures qui limitent la liberté d'aller et venir dans les "zones rouges" instaurées à Strasbourg pour le sommet de l'Otan.

"N'importe quel Strasbourgeois" pourrait attaquer devant le tribunal administratif la légalité de ces mesures qui imposent aux habitants d'être badgés et contrôlés pour rentrer chez eux, selon lui.

Pour Daniel Cohn-Bendit, "c'est particulièrement ridicule".

"Même (Silvio) Berlusconi, lors du sommet (du G-8 de Gênes, n'avait pas interdit les draps qui pendaient dehors dans les rues à Gênes", a ironisé l'eurodéputé.

Quant au président du MoDem, il juge que "c'est un tort de ne pas respecter la libre expression pacifique". "Je ne vois pas en quoi cela gênait pour rappeler que tout le monde n'est pas d'accord en France avec l'Otan", a-t-il déclaré lundi lors d'un point de presse à Strasbourg.

Le sommet de l'Otan se tiendra à Strasbourg et dans les villes allemandes voisines de Kehl et Baden-Baden, en présence notamment du président américain Barack Obama. Sont aussi attendus pour un contre-sommet entre 30.000 et 60.000 manifestants de quelque 500 collectifs de 23 pays.

Copyright © 2009 AFP

Loin de la terre brulée de Guillermo Arriaga

Synopsis :

Dans le désert du Nouveau Mexique, une caravane explose mystérieusement, à l'intérieur ; Gina et Nick, son amant secret, meurent. Une quinzaine d'années plus tard, à Portland, Sylvia, jeune femme perdue qui multiplie les conquêtes amoureuses est poursuivie par un homme étrange... Deux histoires de femmes se percutent à travers le temps, des vies s'entremêlent et les relations s'enflamment...

Avec Charlize Theron, Kim Basinger, Jennifer Lawrence

Date de sortie : 11 Mars 2009


Vu mardi.
Premier film derrière la caméra pour Guillermo Arriaga, le célèbre scénariste attitré de Inarritu et, dès les premières minutes on reconnait aisément sa "patte", montage éclaté, actes à conséquences, destins croisés ect ...
Pour peu on se croirait être devant un Inarritu, un brin de talent en moins. Le film n'arrive en effet jamais à s'élever au niveau de ses prédécesseurs, alors comme un bon élève il s'applique, il fait preuve de qualités, il livre un film très respectable mais l'ensemble manque un peu d'âme.
Outre un scénario plus que convenu, Arriaga n'arrive pas à recrée cette sorte de tourbillon émotionnel qui faisait la force de son compatriote. Dommage car l'intention y est, les acteurs sont très bons également, mais on ne peut pas s'empêcher de penser à du sous-Inarritu.
Note : 6.5/10

Une famille Brésilienne de Walter Salles et Daniela Thomas

Synopsis :

Sao Paulo. 20 millions d'habitants, 200 kms d'embouteillage, 300 000 coursiers. Au coeur de cette ville en transe, quatre frères essaient de se réinventer de manières différentes.
Reginaldo, le plus jeune, cherche obstinément son père ; Dario rêve d'une carrière de footballeur, mais l'âge, 18 ans, le rattrape; Dinho se réfugie dans la religion tandis que l'aîné, Denis, déjà père d'un enfant, gagne difficilement sa vie.
Leur mère, Cleusa, femme de ménage qui élève seule ses quatre enfants nés de pères différents, est à nouveau enceinte. A l'image d'un Brésil en état d'urgence et en crise identitaire, tous cherchent une issue.

Avec Sandra Corveloni, João Baldasserini, José Geraldo Rodrigues

Date de sortie : 18 Mars 2009


Vu Mardi.
J'aime énormément le travail de Salles, en tout cas de ce que j'en ai vu. Carnets de voyage et Avril brisé sont 2 petites et pépites et Dark water est "honnête", j'y suis donc allé naturellement.
Malheureusement son dernier film ne convainc pas totalement, la faute en grande partie à une narration faiblarde qui flirte avec l'ennui du début à la fin.
Alors certes pour compenser et faire passer l'ensemble on peut se rattacher aux personnages extrêmement bien interprétés et à une réalisation soigné à défaut d'être envoutante (comme cela avait pu être le cas dans ses films précédents) mais au final "Une famille Brésilienne" s'avère bancal et inachevé.
Note : 5.5/10

lundi 23 mars 2009

La phrase de la semaine


"Aimer, c'est trouver, grâce à un autre, sa vérité et aider cet autre à trouver la sienne. C'est créer une complicité passionnée."
Jacques de Bourbon Busset

Welcome de Philippe Lioret

Synopsis :

Pour impressionner et reconquérir sa femme, Simon, maître nageur à la piscine de Calais, prend le risque d'aider en secret un jeune réfugié kurde qui veut traverser la Manche à la nage.

Avec Vincent Lindon, Firat Ayverdi, Audrey Dana

Date de sortie : 11 Mars 2009


Vu hier.
Philippe Lioret confirme une fois de plus avec "Welcome" que c'est un bon metteur en scène de cinéma populaire avec tout ce que cela entraine, dans le bon comme dans le mauvais.
Résultat, ben pas vraiment de surprise mais une belle histoire bien amené de bout en bout, une pléiade d'acteurs bon dans leur rôle (mention spécial au jeune Firat Ayverdi) et une réalisation soigné à défaut d'être innovante.
Car l'innovation c'est peut être bien ce qui manque, le film est calibré, consensuel et à aucun moment il n'excelle ou ne surprend.
Ceci dit hors de question de boudé l'ensemble qui rempli largement son rôle, celle d'offrir un film classique et accessible.
Note : 7/10

La fille du Rer d'André Téchiné

Synopsis :

Jeanne vit dans un pavillon de banlieue avec sa mère Louise. Les deux femmes s'entendent bien. Louise gagne sa vie en gardant des enfants. Jeanne, sans trop de conviction, cherche un emploi.
Un jour, en lisant une annonce sur le net, Louise croit que le destin frappe à sa porte. Elle nourrit l'espoir de faire engager sa fille chez Samuel Bleistein, un avocat de renom qu'elle a connu dans sa jeunesse.
L'univers de Jeanne et celui de Bleistein sont à des années lumières de distance... Pourtant, ils vont se rencontrer à cause d'un mensonge inouï que Jeanne va échaffauder.
Le film est l'histoire de ce mensonge qui va devenir le fait divers le plus médiatisé et le plus politisé de ces dernières années.

Avec Emilie Dequenne, Catherine Deneuve, Michel Blanc

Date de sortie : 18 Mars 2009


Vu Jeudi.
Le deuxième Téchiné que je vois après "Les témoins". Avec comme point de départ l'histoire de cette jeune fille qui avait simulé une agression dans le Rer dans les années 2004-2005 (j'ai la flemme de chercher).
On retrouve plus ou moins les mêmes qualités et les mêmes défauts de son film précédent, le postulat de départ est intéressant, le réalisateur ne se perd pas dans le sensationnalisme ni la vulgarité et raconte son histoire avec beaucoup de tact.
Néanmoins il a vraiment du mal à instaurer des sentiments dans tout ça, on ne sent jamais réellement porté par l'histoire, on y assiste "simplement".
Résultat c'est pas chiant mais ça ne décolle pas, le film ne suscite de l'intérêt que dans sa dernière partie et notamment grâce à la talentueuse Emilie Dequenne qui rend vie à un portrait fragile et sans jugement.
Note : 6/10

samedi 21 mars 2009

The chaser de Na Hong-Jin

Synopsis :

Joong-ho, ancien flic devenu proxénète, reprend du service lorsqu'il se rend compte que ses filles disparaissent les unes après les autres. Très vite, il réalise qu'elles avaient toutes rencontré le même client, identifié par les derniers chiffres de son numéro de portable. Joong-ho se lance alors dans une chasse à l'homme, persuadé qu'il peut encore sauver Mi-jin, la dernière victime du tueur.

Avec Kim Yoon-seok, Ha Jeong-woo, Yeong-hie Seo

Date de sortie : 18 Mars 2009


Vu jeudi.
Premier film de Na Hong-Jin qui s'impose d'ores et déjà comme une référence en la matière, à ranger à coté des Old Boy, A bittersweet life et autre Memory of murders rien que ça ...
The chaser est un thriller urbain complet. Le soin apporté à chaque chose est assez impressionnant. La réalisation est propre, les acteurs sont au diapason, le scénario est béton mais c'est surtout au niveau de l'ambiance et de la psychologie des personnages que le film frappe fort.
Avec une habileté remarquable Na Hong-Jin joue avec les émotions pour nous délivrer un film à la fois froid, violent où la tension est distillée intelligemment mais y intègre également de l'humour décalé et un certain attachement aux personnages.
Bref tout est bon, du début à la fin, avec quelques petites longueurs au milieu mais la je chipote, un film à voir assurément !
Note : 8/10

jeudi 19 mars 2009

Les "Y'a bon awards"

« Quand on est français, cela ne se voit pas » annoncent les Indivisibles sur leur site web. Leur nom provient de l’article premier de la constitution qui proclame notamment que « La France est une République indivisible ». Hier 17 mars, à Paris, les Indivisibles qui se proclament avec humour « Français sans commentaires », organisaient les premiers Y’a bon awards, une cérémonie destinée à combattre le racisme « ordinaire ». Afin que les « les célébrités réfléchissent avant de parler ».

Y’a bon awards. L’appellation rappelle évidemment le slogan de la marque Banania où l’on voyait un tirailleur sénégalais proclamer son goût immodéré pour la célèbre poudre chocolatée. Le soldat Banania où comment transmettre de génération en génération le stéréotype raciste. C’est contre ce racisme « ordinaire » que lutte l’association Les Indivisibles présidée par Rokhaya Diallo.

En organisant cette première cérémonie au centre Barbara, dans le 18ème arrondissement de Paris, les Indivisibles inaugure une nouvelle façon de militer. Sans gravité mais avec sérieux, légèreté et humour ils ont distingué hier des hommes politiques, chercheurs, journalistes, bref hommes et femmes publiques, qui ont récemment « brillé » pour leur déclaration plus que limite… sur la couleur de peau ou l’origine de nos concitoyens.

La soirée, piquante, était animée par la comédienne Aïssa Maïga et l’humoriste Blanche. Le footballeur Lilian Thuram et la journaliste de télévision Audrey Pulvar parrainaient cette manifestation.

Et les gagnants sont :

. Philippe Candeloro (patineur artistique) reçoit un prix pour avoir déclaré lors d’une compétition, « Je pense qu’elle aura mérité un bon bol de riz » (il parlait d’une patineuse chinoise).
. Luc Ferry (philosophe, ancien ministre) reçoit le Prix « Le bruit et l’odeur ». Il avait déclaré que les violences conjugales seraient des « traditions importées » des pays arabes ;
. Alain Finkielkraut (Philosophe) est distingué par le Prix « Tu l’aimes ou tu la quittes » qui avait déclaré dans la presse : « Les gens disent que l’équipe nationale française est admirée par tous parce qu’elle est black-blanc-beur. En fait, l’équipe de France est aujourd’hui black-black-black, ce qui provoque des ricanements dans toute l’Europe. »
. Sylvie Noachovitch (femme politique UMP) reçoit le Prix « Les Envahisseurs » pour avoir dit : « mon mari peut dormir tranquille. Dans ma circonscription, il n’y a que des Noirs et des Arabes. L’idée de coucher avec l’un d’entre eux me répugne ».
. Eric Raoult (Député maire du Raincy, 93) reçoit un Prix « Pour l’ensemble de son oeuvre » pour avoir lancé « Aminata (Konaté ) contre Brard, c’est Naomie (Campbell) contre Peppone ! C’est la Rama (Yade) de Montreuil » et « On est pas une communauté comme au village. Le Raincy, c’est pas Bamako ».
. Yvan Rioufol (éditorialiste au Figaro) reçoit le Prix de « L’académie bien française » pour l’ouvrage Où Va La France ? (Editions de Passy, 2008).
. Le Prix « A titre posthume » revient à Pascal Sevran pour sa fameuse tirade : « Les coupables sont facilement identifiables, ils signent leurs crimes en copulant à tout-va, la mort est au bout de leurs bites, ils peuvent continuer parce que ça les amuse, personne n’osera leur reprocher cela, qui est aussi un crime contre l’humanité : faire des enfants, le seul crime impuni. On enverra même de l’argent pour qu’ils puissent continuer à répandre, à semer la mort. »

Dans 20minutes.fr, Rokhaya Diallo, présidente des Indivisibles nuance les propos des uns et des autres. Elle distingue entre les petites phrases récurrentes et les sorties maladroites ou de circonstances. Pour autant, explique, « On ne veut rien laisser passer. Pour que les personnalités réfléchissent avant de parler. On combat la banalisation de certains propos publics. »

Une manière originale, en ces temps plombés ou le sérieux est généralement de mise, de dénoncer les excès de langage et les comportements incivils. Jean-Marie Denquin, professeur de droit public et auteur de Langage et politique, interrogé par 20minutes.fr, estime que « brocarder, sur le mode humoristique, les comportements méprisants des célébrités se fait depuis des siècles.

Avant, on les représentait en marionnette, du plâtre sur la tête et on leur balançait des tomates en riant. Même si, comme ici, le fond était sérieux. Il s’agit à la fois d’un plaisir, d’une revanche et d’une manière de dissuader ».

mercredi 18 mars 2009

Le nouveau monde de Terrence Malick

Synopsis :

En avril 1607, trois bateaux anglais accostent sur la côte orientale du continent nord-américain. Au nom de la Virginia Company, ils viennent établir "Jamestown", un avant-poste économique, religieux et culturel sur ce qu'ils considèrent comme le Nouveau Monde.
Même s'ils ne s'en rendent pas compte, le capitaine Newport et ses colons britanniques débarquent au coeur d'un empire indien très sophistiqué dirigé par le puissant chef Powhatan. John Smith, un officier de l'armée, est alors aux fers pour insubordination. Déstabilisés, les Anglais préfèrent combattre plutôt que de s'adapter.
En cherchant de l'aide auprès des Indiens, John Smith découvre une jeune femme fascinante. Volontaire et impétueuse, elle se nommée Pocahontas, ce qui signifie "l'espiègle". Très vite, un lien se crée entre elle et Smith. Un lien si puissant qu'il transcende l'amitié ou même l'amour...

Avec Colin Farrell, Christian Bale, Q'orianka Kilcher

Date de sortie : 15 Février 2006


Revu hier, pour poursuivre avec la ligne rouge.
Mon avis sur le film à peu changer de ce qu'il était à l'époque de la sortie ciné, Malick est un poète !
Au travers de l'histoire déjà conté par Disney, Pocahontas, il livre un véritable hymne à l'amour, hymne à la nature. Presque avec naïveté, il dresse un portait lyrique de l'union entre John Smith et la jeune femme (bien que historiquement galvaudé). Un amour désintéressé, une pureté sans égal, sans couleur, sans origine.
Une expérience sensorielle, hors du temps, une grande intelligence dans le propos, celle des valeurs et des cultures, la cohabitation de 2 groupes aux mœurs différentes. L'humain aurait-il perdu le sens de choses simples, des sentiments et de ce contact fusionnel avec la nature ? C'est en tout cas le décalage que l'on ressent à l'arrivée des Anglais.
Les dernières minutes semblent alors bien difficile à appréhender, l'amour se meurt, l'Eden semble disparaître au loin, comme un vieux rêve qui n'existe probablement pas, la désillusion pointe le bout de son nez, la réalité nous rattrape, un goût amer nous traverse la gorge, l'idéalisme s'effondre et nous ramène à la maison.
Note : 8/10

Le déjeuner du 15 Août de Gianni Di Gregorio

Synopsis :

Gianni, 50 ans et des poussières, vit avec sa maman dans un grand appartement au coeur de Rome, où il s'occupe de tout : cuisine, ménage et courses. Acculés par les dettes, l'ensemble de la copropriété menace de les expulser car ils n'ont pas payé leurs charges depuis plusieurs années.
Le syndic d'immeuble, Alfonso, propose alors à Gianni un marché insolite : garder sa mère pendant le week-end du 15 août, contre l'effacement de cette dette. Le jour dit, Gianni voit arriver non seulement la mère d'Alfonso, mais aussi sa tante...
Victime d'un malaise, Gianni appelle son ami médecin, qui lui demande à son tour un service...

Avec Gianni Di Gregorio, Valeria De Franciscis, Marina Cacciotti

Date de sortie : 11 Mars 2009


Vu la semaine dernière.
Le grand retour de la comédie Italienne nous vend l'affiche ... Eh bien on en est bien loin si vous voulez mon avis !
Premier film de Gianni Di Gregorio derrière la caméra, le déjeuner du 15 Août n'est cependant pas agaçant, on a presque du mal à lui en vouloir tant il est réalisé avec humilité.
Une histoire simple donc, traité et interprété avec retenu mais qui ne décolle pas malheureusement. Ses personnages ne sont pas travaillés et donc on ne s'attache à aucun des protagonistes (mis à part Gianni Di Gregorio lui même et encore ...), difficile d'être touché donc par cette petite comédie qui se veut malicieuse. De plus le coté humoristique des situations ne fonctionne jamais, le film est lent, les dialogues insipides et cerise sur le gâteau le film ne dure qu'une heure quinze minutes ...
Bref on est loin du renouveau Italien ...
Note : 3.5/10

L'enquête de Tom Tykwer

Synopsis :

Sous des dehors respectables, l'International Bank of Business and Credit est une multinationale de la finance spécialisée dans le blanchiment d'argent et le financement d'opérations illégales.
Face à elle, Louis Salinger, agent d'Interpol, et Eleanor Whitman, district attorney adjoint de Manhattan, sont déterminés à mettre fin à ses activités illicites. Ils sont prêts à tout pour que la justice règle son compte à cette organisation tentaculaire et intouchable, mais pour y parvenir, ils vont eux aussi devoir agir au-delà des lois...
D'un bout du monde à l'autre, contre tous les dangers, Eleanor et Louis se lancent dans une partie à haut risque dont ils ne maîtrisent pas les règles. Une chose est certaine : ce jeu dans lequel leur redoutable ennemi contrôle tout et tout le monde ne s'arrêtera que lorsque l'un des adversaires sera à terre...

Avec Clive Owen, Naomi Watts, Armin Mueller-Stahl

Date de sortie : 11 Mars 2009


Vu la semaine dernière.
Un thriller géo-politique carré et bien amené. J'ai pas mal penser à Michael Clayton sortie il y a un peu plus d'un an. Même style de film, honnête, précis et divertissant mais qui ne transcende malheureusement jamais le genre.
Ceci dit carrément le type de film qui fait plaisir à voir, c'est bien interprété, c'est rythmé, la fusillade de fin de film est réussi, le scénario est relativement convenu pour un thriller d'espionnage mais reste agréable. Non c'est bien Smile
Note : 7/10

mardi 17 mars 2009

La phrase de la semaine


"On peut sécher ses larmes, mais son coeur, jamais"
Marguerite de Valois

jeudi 12 mars 2009

Toutes les femmes de ma vie ...

Non je ne vais pas vous parler des L5 et de leur fantastique chanson, ah zut je vois les fans du groupe partir ...
Rassurez-vous cet article est un article de mâle, les vrais, les sanguinaires qui suintent la testostérone, qui frétillent le bout et se grattent les bourses devant la télé. Oui un bon post pour tous les beaufs qui me lisent, quelques lignes qui parlent de femmes faciles et décolorées, quelques lignes pour vous prouvez que moi aussi je suis un homme, un vrai ...


Si il devait en rester qu'une ça serait surement elle, ah "Scarlett Johansson" la plus belle invention que l'oncle Sam nous ait inventé. Elle est pulpeuse, sexy et en plus talentueuse, un sex appeal dévoillé au premier regard, au premier sourire qu'elle pose sur vous, vous êtes envouté ? Moi aussi ...

Dans un tout autre genre il y a la ravissante "Charlotte Gainsbourg", son apparence de fille fragile et délicate me fait littéralement fondre, un charme si subtil qu'il serait difficile de l'oublier.

Assez proche dans le style il y a "Emanuelle Devos" (c'est celle de droite pour ceux qui suivent pas), pureté dans le regard, dans les gestes, elle porte également cette fragilité très touchante qui joue pour beaucoup sur son charme.

Changement de registre complet car "Asia Argento" n'a pas grand chose de la petite fille timide, elle est plutôt du genre clope au bec ou bouteille de bière, très sulfureuse et décomplexée, un coté provoc' très exitant sans aucun doute !

La beauté venu d'Afrique, quelle charme !! Aïssa Maïga est en plus une très bonne actrice !! Un naturel et une grace éclatante !!

Finissons en chanson avec la pétillante "Olivia Ruiz", un brin de folie dans le personnage, son style vestimentaire pour preuve, elle fait preuve d'originalité et de fraicheur, le sud ahh qu'est ce que c'est beau ;)

Et je vais m'arrêter là car la liste pourrait ne pas se finir, j'ai surtout essayer de mettre différent style de femme, une petite pensée donc pour "Noami Watts", "Cate Blanchett", "Anne Consigny", "Ana Ivanovic" ou encore "Nathalie Portman", "Kirsten Dunst" et "Kate Winslet" ...

Retour sur la ligne rouge

Revu le film à l'instant, je l'avais découvert l'année dernière à la même période à peu près.
Mon avis reste le même je ne vais donc pas refaire une critique mais simplement remettre celle de l'année dernière. A la seconde vision je trouve que c'est encore plus fort, plus touchant qu'avant, surement un de mes films préféré à vrai dire ...
Le film qu'il faut absolument avoir vu !!
Je passe donc ma note de 8.5 à 9/10 ;)

Après 20 ans d' absence Malick revient avec un film de guerre, peut être celui qui manqué au cinéma, peut être le plus bouleversant.
De prime abord on peut se dire que son style sera difficilement imposable au film de guerre et puis finalement on se retrouve peut être devant le meilleur film de guerre jamais réalisé où le contact avec la nature est surement encore plus poignant que dans ses autres films. Une contradiction permanente entre la beauté de la nature et la force destructrice de la nature humaine.
La voix off permet de s' attacher réellement à tous les personnages, on rentre directement au coeur de leurs doutes les plus profonds, de leurs angoisses de ce qui fait d' eux tout simplement des hommes. A chaque mort on est remué car au final il n' y a pas vraiment de héros, pas de drapeau dressé ni même de cri de guerre, il n' y a plus rien, que des hommes blessés et changés a jamais devant tant d' horreur.
La ligne rouge est un poème de 2h45 comme seul Malick sait les faire, un constat philosophique sur l' ambiguïté humaine, sa morale et ses dérives.
Un paradis perdu pour tous dans cette élan de barbarie décrit avec un tel humanisme que l' on ne peut qu' être ému.
Malick reussi un coup de maître, celui de faire un film de guerre terriblement humain et sensible !
Note : 9/10

Martyrs de Pascal Laugier

Synopsis :

France, début des années 70.
Lucie, une petite fille de dix ans, disparue quelques mois plus tôt, est retrouvée errant sur la route. Son corps maltraité ne porte aucune trace d'agression sexuelle. Les raisons de son enlèvement restent mystérieuses.
Traumatisée, mutique, elle est placée dans un hôpital où elle se lie d'amitié avec Anna, une fille de son âge.
15 ans plus tard.
On sonne à la porte d'une famille ordinaire. Le père ouvre et se retrouve face à Lucie, armée d'un fusil de chasse. Persuadée d'avoir retrouvé ses bourreaux, elle tire.

Avec Mylène Jampanoï, Morjana Alaoui, Catherine Bégin

Date de sortie : 03 Septembre 2008


Vu hier.
Une première moitié quasiment parfaite, le duo d'actrices est convainquant, la tension est bien amenée, et puis surtout ça frappe fort ! La violence est sans concession, brutale et par dessus tout Laugier maitrise totalement le plan technique.
Quelques bonnes frayeurs, une odeur de sang qui remonte du fond de la gorge devant ses images chocs et son ambiance malsaine. Vraiment énorme cette première partie.
C'est après que ça se gâte, lorsque Laugier veut installer son scénario, nous emmené au coeur de son histoire. Malheureusement l'ensemble devient moins crédible, tant au niveau des acteurs (la femme qui apporte à manger, la vieille) qu'au niveau de l'histoire qui tient difficilement debout. Pas mal de répétitions surviennent, des choix contestables (la scène qui nous plonge dans les yeux de la fille) font que le film se discrédite au fur et à mesure que la fin s'approche.
Néanmoins ça reste un bon film avec des idées, bonnes et mauvaises, et puis on a quand même envie d'apprécier un genre pas assez représenté.
Note : 7/10

mercredi 11 mars 2009

Watchmen de Zack Snyder

Synopsis :

Aventure à la fois complexe et mystérieuse sur plusieurs niveaux, "Watchmen - Les Gardiens" - se passe dans une Amérique alternative de 1985 où les super-héros font partie du quotidien et où l'Horloge de l'Apocalypse -symbole de la tension entre les Etats-Unis et l'Union Soviétique- indique en permanence minuit moins cinq. Lorsque l'un de ses anciens collègues est assassiné, Rorschach, un justicier masqué un peu à plat mais non moins déterminé, va découvrir un complot qui menace de tuer et de discréditer tous les super-héros du passé et du présent. Alors qu'il reprend contact avec son ancienne légion de justiciers -un groupe hétéroclite de super-héros retraités, seul l'un d'entre-eux possède de véritables pouvoirs- Rorschach entrevoit un complot inquiétant et de grande envergure lié à leur passé commun et qui aura des conséquences catastrophiques pour le futur. Leur mission est de protéger l'humanité... Mais qui veille sur ces gardiens ?

Avec Jackie Earle Haley, Patrick Wilson, Malin Akerman

Date de sortie : 04 Mars 2009


Vu hier.
J'adore ce qu'a fait Znyder (L'armée des morts, 300) mais j'y allais carrément à reculons ... La bande annonce m'avait laissé pantois mais on comprend pourquoi vu l'épaisseur du film ...
Et pourtant quelle baffe !! Clairement le meilleur film de l'année avec "The wrestler" !! Et il était temps car franchement cette année à pour l'instant bien du mal à démarrer.
Esthétiquement c'est juste hallucinant, l'intro, les scènes dans la prison, les ralentis, les couleurs flashy mêlés à cet univers baroque, cette violence brute et amer agrrr !!
L'histoire quand à elle (je n'ai pas lu la BD impossible d'effectuer un rapprochement) est ultime !! C'est un condensé de tout ce qui peux se faire de mieux en super-héros, et d'ailleurs le sont-ils ? Là réside une partie de l'intrigue, sa noirceur, sa destruction du mythe. Une image de super-héros rarement retranscrit à l'écran, les watchmens sont au fond des gens comme les autres avec leurs doutes, leurs désillusions, leurs espoirs, il ne sont ni bons ni mauvais mais simplement humains et leurs pouvoirs respectifs ne font qu'altérer une vision du monde déjà bien compliqué sans ses responsabilités.
Tous les personnages sont traités avec énormément de soin, une épaisseur étonnante est attribué à chacun d'entre eux. Mention spécial pour Rorschach qui n'est pas sans rappeler le "Marv" de "Sin city" et à la pétillante "Laurie alias Le Spectre Soyeux".
Le petit bémol pourrai être attribué à la dernière partie qui se laisse aller à quelques longueurs (mais c'est peut être la fatigue aussi) mais on est pas loin de l'extase !!
Vous l'aurez compris "Watchmen" est un film sans concessions, d'une noirceur fulgurante, le pessimisme est à glacer le sang, et la réflexion sur le monde prend alors une dimension saisissante.
Note : 8.5/10

Last chance for love de Joël Hopkins

Avec Dustin Hoffman, Emma Thompson, Kathy Baker

Date de sortie : 04 Mars 2009

Synopsis :

Alors qu'il passe quelques jours à Londres pour assister au mariage de sa fille, un Américain d'une cinquante d'années, divorcé et malchanceux dans le travail rencontre par hasard une Londonienne tout aussi seule que lui, qui pour de son côté subit la tyrannie de sa mère. Ils feront un bout de chemin ensemble et plus si affinités...


Vu hier.
Comédie romantique TRES (trop?) classique, le film ne tient que par son duo Hoffman/Thompson assez irrésistible il faut bien le dire.
Mais au delà de ça il ne se passe rien ou ma foi pas grand chose, on frôle de prêt l'ennui malgré les 90 petites minutes, Joel Hopkins n'a rien d'original à raconter, n'innove pas et reste calfeutré dans le cocon romance pour ménagère de plus de 50 ans ...
Un film vite vu vite oublié, le genre typique qu'Hollywood aime produire 50 fois par an.
Pas bien méchant mais foutrement bateau.
Note : 5/10

mardi 10 mars 2009

La phrase de la semaine


"L'espoir est le pilier du monde"
Proverbe Africain

lundi 9 mars 2009

Les poupées russes de Cédric Klapisch

Synopsis :

Xavier a 30 ans. Il a réalisé son rêve d'enfance, il est devenu écrivain, mais il semble quand même un peu perdu. Il a quelques problèmes avec sa banquière. Il a également des réticences à se fixer avec une fille et enchaîne les aventures amoureuses avec inconséquence. Xavier est contraint de continuer son travail à Londres, puis à Saint-Pétersbourg. Ces nouveaux voyages lui permettront peut-être de réconcilier le travail, l'amour et l'écriture.

Avec Romain Duris, Audrey Tautou, Cécile de France

Date de sortie : 15 Juin 2005


Vu hier.
Enchainé de suite derrière cette suite, en gros on prend les mêmes et on recommence 5 ans après. Néanmoins dans cette suite les quelques défauts du premier sont plus pesant et il y a énormément de redondance dans le scénario ce qui donne par moment l'impression de tourné en rond.
Le fond du film est légèrement décalé, il est moins questions d'étude à l'étranger ici mais plus du fameux bobo trentenaire qui sait pas trop où allé dans sa vie.
Un poil en dessous du premier donc mais tout aussi attachant de par ses personnage et sa fluidité.
Pas de quoi faire péter un slibard donc mais une "saga" décontractante Wink
Note : 7/10

L'auberge Espagnole de Cédric Klapisch

Synopsis :

Xavier, un jeune homme de vingt-cinq ans, part à Barcelone pour terminer ses études en économie et apprendre l'espagnol. Cette langue est nécessaire pour occuper un poste, que lui promet un ami de son père, au ministère des finances. Mais pour ce faire, il doit quitter sa petite amie Martine, avec qui il vit depuis quatre ans.
En Espagne, Xavier cherche un logement et trouve finalement un appartement dans le centre de Barcelone qu'il compte partager avec sept autres personnes. Chacun de ses co-locataires est originaire d'un pays différent.

Avec Romain Duris, Cécile de France, Judith Godrèche

Date de sortie : 19 Juin 2002


Vu hier.
Je l'avais vu il y a très longtemps et en gardais que de vagues souvenirs plutôt mitigé, j'ai retenté l'expérience hier soir.
Sympa est le premier mot qui me vient en tête, mais pas de quoi en faire tout le cirque qu'ont en avait fait à l'époque très certainement.
Klapisch livre un film générationnel, un peu bobo sur les bords, alors bien sur la majorité des thèmes récurrents sont abordés, sans génie, sans réelle profondeur mais avec un certain capital sympathie.
Les personnages sont attachants, l'histoire se suit avec un plaisir assuré, c'est convenu mais fluide ce qui fait que les 2 heures passent très vite et qu'au final sans crié au chef d'oeuvre on se rend compte qu'on y a pris goût.
Note : 7.5/10

Harvey milk de Gus Van Sant

Synopsis :

Le film retrace les huit dernières années de la vie d'Harvey Milk. Dans les années 70, il fut le premier homme politique américain ouvertement gay à être élu à des fonctions officielles, à San Francisco en Californie. Son combat pour la tolérance et l'intégration des communautés homosexuelles lui coûta la vie. Son action a changé les mentalités, et son engagement a changé l'histoire.

Avec Sean Penn, Josh Brolin, Emile Hirsch

Date de sortie : 04 Mars 2009


Vu la semaine dernière.
Gus Van Sant décide de lâcher ses trips bien à lui pour se consacrer à un biopic tiré de la vie d'Harvey Milk. A l'arrivée c'est à la fois enthousiasmant et finalement très convenu.
Commençons par les bons cotés, un Sean Penn habité par le personnage qui n'a pas voler l'oscar (même si j'aurai bien vu Mickey), il arrive totalement à faire disparaître sa virilité et son charisme au travers d'un personnage plus efféminé et discret. La deuxième grande force du film est d'être avant tout un hymne à la liberté, au respect de chacun, et ça il le fait plutôt bien car dès le départ il y a comme une sorte d'attachement qui se crée entre Harvey Milk est le public, il est attachant et son combat ne mérite que d'être remporter.
Léger bémol malgré tout, le film reste consensuelle, pas transcendant, il manque les petites choses qui font les grands films pour accoucher au final d'un biopic utile, rafraichissant, intéressant mais très académique.
Note : 7.5/10

La vague de Dennis Gansel

Synopsis :

En Allemagne, aujourd'hui. Dans le cadre d'un atelier, un professeur de lycée propose à ses élèves une expérience visant à leur expliquer le fonctionnement d'un régime totalitaire. Commence alors un jeu de rôle grandeur nature, dont les conséquences vont s'avérer tragiques.

Avec Jürgen Vogel, Frederick Lau, Max Riemelt

Date de sortie : 04 Mars 2009


Vu hier.
Avec un postulat de départ séduisant "La vague" avait tout du film intéressant et surtout utile.
Malheureusement les espoirs partent assez vite en fumée tant le film est maladroit ce qui enlève bêtement tout l'aspect pédagogique qu'il aurait pu constituer. Les élèves se mettent à changer et à se prendre au jeu bien trop rapidement, et à partir de là le film perd toute crédibilité se noyant dans toute sorte de gaucherie (L'élève qui brûle tout ses vêtements de marque du jour au lendemain, la ville tagée, la formation de clan ect...), tout est bien trop rapide.
Dommage donc, car si le fond est respectable et nécessaire (oui la dictature est parfois plus près qu'on ne le croit et mieux vaux être conscient de ses pièges) l'ensemble frôle la catastrophe.
Note : 4/10

Bellamy de Claude Chabrol

Synopsis :

Comme chaque année à la belle saison, le commissaire Paul Bellamy vient séjourner à Nîmes dans la maison de famille de sa femme Françoise qui rêve de croisières au bout du monde... Paul ne peut se passer de Françoise, mais il déteste les voyages. Un double prétexte le cloue sur place : l'arrivée inopinée de Jacques son demi-frère, aventurier au petit pied, porté sur la bouteille ; et l'apparition d'un homme aux abois qui lui réclame sa protection. Dans son désir empathique d'aider les uns et les autres, si possible en restant sur place, Paul leur consacrera son temps et ses efforts. Sa curiosité naturelle à enquêter y trouvera son compte. Sa position de frère aîné lui donnera davantage de fil à retordre...
L'homme aux abois dont Paul va s'occuper, c'est Noël Gentil, un quadragénaire effrayé qui se terre dans un motel des faubourgs. Endetté jusqu'au cou, dans l'impossibilité de payer les crédits de la maison où vit son épouse, il se ronge de ne pouvoir honorer la promesse faite à sa maîtresse de l'emmener au bout du monde.
Noël Gentil craint la police. Il craint de se montrer. Il craint d'avoir tué. Qui ? Il ne dit pas. Cantonné dans l'angoisse et les approximations, il intéresse Bellamy au plus haut point...
C'est une enquête en solo que Paul va mener, secondé par Françoise son épouse, que l'histoire stimule et mobilise, redonnant par la même occasion un coup de fouet à leur couple tandem dont Jacques le frère cadet, amoureux de Françoise et envieux de son frère, est horriblement jaloux...
Il est plus facile d'aider les autres que les membres de sa famille, c'est une des clés du film.

Date de sortie : 25 Février 2009

Avec Gérard Depardieu, Clovis Cornillac, Jacques Gamblin


Vu hier.
Très très déçu, Chabrol foire complètement son film, il n'y a vraiment pas grand chose à retenir dans l'ensemble.
J'ai failli quitter la salle (chose que je ne fais jamais) tant on attend la fin avec impatience au bout de 30 minutes. C'est long, c'est lent, c'est vain. Le montage est calamiteux en plus ce qui n'arrange rien et les dialogues oscille entre le moyen et le pitoyable.
Pachydermique d'un bout à l'autre il reste néanmoins une bonne performance de la part de notre Gérard national et un dernier quart d'heure qui reste plus ou moins honorable ...
Digne d'un p'tit téléfilm made in france 3 Sad
Note : 3/10

samedi 7 mars 2009

La phrase de la semaine


"L'amour, l'amitié, c'est surtout rire avec l'autre, c'est partager le rire que de s'aimer"
Arletty

mercredi 4 mars 2009

Halloween de John Carpenter

Synopsis :

La nuit d'Halloween 1963. Le jeune Michael Myers se précipite dans la chambre de sa soeur aînée et la poignarde sauvagement. Après son geste, Michael se mure dans le silence et est interné dans un asile psychiatrique. Quinze ans plus tard, il s'échappe de l'hôpital et retourne sur les lieux de son crime. Il s'en prend alors aux adolescents de la ville.

Date de sortie : 14 Mars 1979

Avec Jamie Lee Curtis, Donald Pleasence, Brian Andrews

Enfin vu lundi.
Je n'ai pas vu toute la filmographie de Big John mais je dois dire que je commence au fil des années et des découvertes tardives que je fais à devenir bien copain avec lui Laughing
Remettons les choses dans leurs contextes, Halloween à 30 ans, un budget de 325 000 $, et Carpenter à l'époque livre ce qui est sans doute le pilier des slashers. On comprend vite on voyant ce film qu'il a inspiré des centaines de films contemporains.
La mise en scène et fabuleuse (comme toujours avec Carpenter), on ne voit quasiment jamais le tueur et pourtant le vieux bougre arrive à instaurer une grosse pression dont lui seul à le secret.
Musique cultissime du maître !! Acteurs corrects, scénario classique mais efficace, l'ensemble fonctionne à merveille !
P'tit bémol malgré tout, la mise en scène à tendance à souffrir de redondance avec tout le long du film le même schéma hors champ/musique.
Pas mon préféré pour l'instant mais essentiel à coup sur !
Note : 8/10

Boy a de John Crowley

Synopsis :

A 24 ans, Jack sort de prison où il a passé toute son adolescence pour un meurtre qu'il a commis lorsqu'il était enfant. Dès sa libération, Terry, assistant social, l'emmène le plus loin possible de ce scandale encore présent dans tous les esprits. Terry lui donne un autre nom, lui trouve un travail, une maison. Dans cette ville d'Angleterre qu'il ne connaît pas, Jack se construit une nouvelle vie à laquelle il tente de se tenir. Mais si l'anonymat est un répit, il est aussi une douloureuse contrainte puisque Jack ne peut révéler à ses nouveaux collègues ou amis, et à la fille dont il tombe amoureux, la vraie nature de son passé. Jusqu'au jour où, par hasard, Jack devient un héros local et que sa photo apparaît à la une des quotidiens...

Date de sortie : 25 Février 2009

Avec Andrew Garfield, Peter Mullan, Katie Lyons


Vu lundi comme prévu.
J'avais lu quasiment que des critiques positives avant d'aller voir le film, j'en attendais donc pas mal pour tout dire.
Et je suis sorti de la salle assez déçu, pas convaincu en tout cas.
Le scénario n'exploite pas du tout le thème qu'il évoque (la réinsertion de gens qui sortent de prisons après avoir commis un acte grave), elle ne fait que frôler les enjeux, par peur ou par fainéantise.
L'immersion fonctionne malgré tout grâce entre autres à un jeu d'acteur attachant signé Andrew Garfield. Son personnage fragile joue beaucoup sur l'ensemble du film et fait que ça se tient malgré tout.
Coté réalisation c'est soigné, propre mais le tout est surfait quand même.
Note : 6.5/10

Redacted de Brian de Palma

Synopsis :

Redacted raconte une histoire fictive inspirée de faits réels. C'est une expérience unique qui nous obligera à réexaminer de manière radicale les filtres à travers lesquels nous voyons et acceptons les événements mondiaux, le pouvoir de l'image médiatisée et l'influence exercée par la présentation des images sur ce que nous pensons et ce que nous croyons.

Le film se concentre sur un petit groupe de soldats américains en garnison à un poste de contrôle en Irak. La succession de points de vue différents permet de confronter l'expérience de ces jeunes hommes sous pression, de journalistes et collaborateurs des médias avec celle de la communauté irakienne locale afin de faire la lumière sur les conséquences désastreuses que le conflit actuel et leur rencontre fortuite ont eues sur chacun d'eux.

Avec Kel O'Neill, Ty Jones, Daniel Sherman

Date de sortie : 20 Février 2008


Vu lundi.
Bon film qui encore une fois montre les horreurs de la guerre, une guerre toujours d'actualité d'ailleurs ...
Les Américains ont quand même le don de la remise en question éclair et de l'affrontement des problèmes en temps réel, ça serait intéressant de compter le nombre de films sortis depuis le début de la guerre en Irak et de faire un parallèle chez nous avec la guerre d'Algérie presque 50 ans après, n'ayant officialisé la guerre qu' en 1998 ...
Bref, le film joue la carte du de la fiction/documentaire en reprenant des faits réels survenu en Irak, De Palma veut mettre clairement en avant les dérives survenus là-bas et se livrer par la même occasion à l'information en général.
Comme dit plus haut, le final qui nous confronte aux "vrais" images d'archives est douloureux à vivre, l'horreur en face, l'être humain dans ce qu'il sait faire de pire Confused
Pas transcendant mais intéressant de bout en bout le film vaut la peine d'être vu.
Note : 7/10

lundi 2 mars 2009

Ricky de François Ozon

Synopsis :

Quand Katie, une femme ordinaire, rencontre Paco, un homme ordinaire, quelque chose de magique et de miraculeux se produit : une histoire d'amour. De cette union naîtra un bébé extraordinaire : Ricky.

Avec Alexandra Lamy, Sergi López, Mélusine Mayance

Date de sortie : 11 Février 2009


Vu hier.
Un peu pareil que Gran Torino, la bande annonce m'intriguait mais ne me pousser pas vraiment à aller le voir, puis je me suis dit que chez Ozon même si c'est pas toujours exceptionnel il y a en général quelque chose à prendre.
Et effectivement, véritable OVNI cinématographique, le film est sans concession, Ozon livre un film terriblement loufoque et assumé.
Mise en scène minimaliste au coeur d'une famille ouvrière banale, lorsqu'une grossesse va tout changer, Ozon prend alors un virage déstabilisant être rêve et drame farfelu. Ce qui est intéressant c'est la manière dont il tient son cap et laisse au final pas mal de questions en suspens.
Malgré tout on ressent un certain flottement, pas grand chose à se mettre sous la dent, une sorte de très bonne idée de cout métrage étalé sur 1h30, car si le film laisse place à l'imagination et au questionnement il ne s'y passe finalement pas grand chose.
Alexandra Lamy est convainquante, Sergi Lopez fait du Sergi Lopez.
Demi-teinte donc mais on repense pas mal au film après l'avoir vu, un cinéma nécessaire puisque pas scléroser et finalement attachant grace à ça.
Note : 6/10

Gran torino de Clint Eastwood

Synopsis :

Walt Kowalski est un ancien de la guerre de Corée, un homme inflexible, amer et pétri de préjugés surannés. Après des années de travail à la chaîne, il vit replié sur lui-même, occupant ses journées à bricoler, traînasser et siroter des bières. Avant de mourir, sa femme exprima le voeu qu'il aille à confesse, mais Walt n'a rien à avouer, ni personne à qui parler. Hormis sa chienne Daisy, il ne fait confiance qu'à son M-1, toujours propre, toujours prêt à l'usage...
Ses anciens voisins ont déménagé ou sont morts depuis longtemps. Son quartier est aujourd'hui peuplé d'immigrants asiatiques qu'il méprise, et Walt ressasse ses haines, innombrables - à l'encontre de ses voisins, des ados Hmong, latinos et afro-américains "qui croient faire la loi", de ses propres enfants, devenus pour lui des étrangers. Walt tue le temps comme il peut, en attendant le grand départ, jusqu'au jour où un ado Hmong du quartier tente de lui voler sa précieuse Ford Gran Torino... Walt tient comme à la prunelle de ses yeux à cette voiture fétiche, aussi belle que le jour où il la vit sortir de la chaîne.
Lorsque le jeune et timide Thao tente de la lui voler sous la pression d'un gang, Walt fait face à la bande, et devient malgré lui le héros du quartier. Sue, la soeur aînée de Thao, insiste pour que ce dernier se rachète en travaillant pour Walt. Surmontant ses réticences, ce dernier confie au garçon des "travaux d'intérêt général" au profit du voisinage. C'est le début d'une amitié inattendue, qui changera le cours de leur vie.
Grâce à Thao et sa gentille famille, Walt va découvrir le vrai visage de ses voisins et comprendre ce qui le lie à ces exilés, contraints de fuir la violence... comme lui, qui croyait fermer la porte sur ses souvenirs aussi aisément qu'il enfermait au garage sa précieuse Gran Torino...

Avec Clint Eastwood, Bee Vang, Ahney Her

Date de sortie : 25 Février 2009


Vu hier.
J'y suis allé sans grande conviction à vrai dire, la bande annonce ne m'avait pas emballé plus que ça ... ceci dit j'aime beaucoup Clint Eastwood et j'ai donc décidé d'y aller malgré tout.
Je ne regrette pas même si on est loin du chef d'oeuvre pour ma part. La force du film est à à mon avis dans le coté "comique", l'auto-dérision que porte Clint à son égard, il joue avec son image de vieux réac' que certains lui attribuent, c'est plein de clairvoyance et on sent que l'homme joue avec.
Le film bascule petit à petit vers tout autre chose, le personnage se bonifie, change et essaye de réparer ses erreurs passées. La métamorphose se fait pour moi un peu vite, tout le film baigne dans une sorte de cliché perpétuel et déserre l'ensemble. Le gros facho-raciste devient le défenseur des opprimés, c'est surement un peu trop simpliste dans la forme mais malgré tout grâce au talent du Monsieur la mayonnaise arrive à prendre.
On est touché par ce vieux aigri qui se mets à réfléchir sur lui même, sa vie, sa mort, il y a probablement un réel parallèle avec sa propre vie. Un regard lucide et profondément touchant vient donc nous happé et l'on arrive à oublié un certains manque de finesse.
La réalisation est soigné comme toujours, le gars sait où il veut nous emmené et il le fait bien, lui qui pour son dernier rôle livre une bien belle prestation.
Note : 6.5/10