mercredi 29 octobre 2008

La phrase de la semaine


"Grand-mère disait toujours, la vie c’est l’espoir,
Si t’en as plus, t’es comme mort, et vivre relève de l’exploit"

Keny Arkana (extrait de la chanson Victoria)

mardi 28 octobre 2008

Parlez moi de la pluie d'Agnès Jaoui

Synopsis :

Agathe Villanova, féministe nouvellement engagée en politique, revient pour dix jours dans la maison de son enfance, dans le sud de la France, aider sa soeur Florence à ranger les affaires de leur mère, décédée il y a un an.
Agathe n'aime pas cette région, elle en est partie dès qu'elle a pu. Mais les impératifs de la parité l'ont parachutée ici à l'occasion des prochaines échéances électorales.
Dans cette maison vivent Florence, son mari, et ses enfants. Mais aussi Mimouna, femme de ménage que les Villanova ont ramenée avec eux d'Algérie, au moment de l'indépendance.
Le fils de Mimouna, Karim, et son ami Michel Ronsard entreprennent de tourner un documentaire sur Agathe Villanova, dans le cadre d'une collection sur "les femmes qui ont réussi".
On est au mois d'Août. Il fait gris, il pleut. C'est pas normal. Mais rien ne va se passer normalement.

Avec Agnès Jaoui, Jean-Pierre Bacri, Jamel Debbouze

Date de sortie : 17 Septembre 2008

Vu jeudi.
Des les premières minutes on reconnait bien là la patte Jaoui, accompagnée une fois de plus par Jean-Pierre Bacri. Alors comme d'habitude c'est très bien écrit, la psychologie des personnages et très bien traitée et même si sur le coup là le scénario tient en 2 lignes on passe un très bon moment.
Les dialogues sont savoureux éclairant une fois de plus les problèmes relationnels entre les hommes (au sens large), entre hommes/femmes, ainsi que les thèmes de sociétés, le tout avec un humour très fin omniprésent.
A noter la belle performance de Jamel une fois de plus.
En gros si vous aimé le duo vous ne serez pas déçu, sinon partez en courant ;)
Note : 7/10

Tonnerre sous les tropiques de Ben Stiller

Synopsis :

Un casting d'enfer pour un voyage... au bout de l'enfer ! En tête d'affiche : Tugg Speedman, la star du film d'action, en chute libre depuis ses trois derniers navets. A ses côtés : Jeff Portnoy, spécialiste des comédies (très) bas de gamme, avide de prouver ses qualités de comédien ; Kirk Lazarus, acteur "Méthode" multi-recompensé et 100 % givré ; Chino, superstar pop et fan d'Al Pacino ; et Kevin Sandusky, le fringant petit jeune tout heureux de faire partie de la bande. Cinq egos surdimensionnés au service du "plus grand film de guerre de tous les temps". Sur le papier, ça se tient (ou presque), mais sur le tournage tout dérape : les caprices des stars et l'incapacité du réalisateur, Damien Cockburn, font grimper les frais à une allure vertigineuse, au point que le studio décide de tout arrêter... C'est alors que Damien a l'idée "géniale" d'entraîner sa petite troupe au coeur du Triangle d'Or pour une expérience de "cinéma-vérité" d'un genre inédit. Mortel...

Avec Ben Stiller, Jack Black, Robert Downey Jr.

Date de sortie : 15 Octobre 2008

Vu jeudi.
Je ne me déplace que rarement pour ce genre de films, en général je suis déçu et je me demande pourquoi j'y suis aller (à l'instar Les femmes de ses rêves) .
Cette fois ci c'est honnêtement bien meilleur, de l'humour gras et assumé mais beaucoup moins de farce pipi-caca comme souvent dans ce genre de comédie. Ici on dépasse ça pour partir dans un délire bien jouissif avec des acteurs au sommet de leur forme :) Cette bande de joyeux lurons nous font passer un bon moments de détente et de rire dans un film aux multiples références.
Ca me réconcilie du coup un p'tit peu avec le genre qui prouve qu'il peut bien faire !
A noter un Tom Cruise méconnaissable et totalement déchainé :mrgreen:
Note : 7/10

Coluche d' Antoine De Caunes

Synopsis :

Septembre 1980. Coluche triomphe tous les soirs au Gymnase. "Comique préféré des Français", il est au sommet de sa gloire ; télés, radios et journaux se l'arrachent, et sa maison est l'endroit où se croise tout ce que le pays compte de vedettes... Toujours prêt à pousser le bouchon un peu plus loin, il décide, pour rire, de poser sa candidature à la Présidence de la République. Très vite, la France se bidonne, l'acclame, le soutient. Les sondages s'affolent, sa cote monte en flèche. Et si finalement un clown se faisait élire Président ? Lui-même commence à y croire...

Avec François-Xavier Demaison, Léa Drucker, Olivier Gourmet

Date de sortie : 15 Octobre 2008

Vu Jeudi.
Assez décevant dans l'ensemble. Coluche est vraiment quelqu'un que j'admire et qui me touche mais je dois dire que le film lui reste en demi-teinte. Alors certes François-Xavier Demaison livre une prestation honorable, De caunes lui tient bien son film, pas de fautes de goûts, d'envie de trop en faire ect ... Mais pourtant on a l'impression de rester tout le long en dehors de l'histoire, on est jamais vraiment touché comme on aurait pu l'être par ce grand bonhomme pleins de contradictions. Du coup le film reste correct mais tout à fait dispensable pour ceux qui connaissent l'histoire.
Je pense que "Coluche" aurait gagné à être plus travailler sur le fond psychologique, des rapports entre l'artiste, sa femme, ses amis, et surtout sa propre personne.
Note : 5.5/10

Vicky Cristina Barcelona de Woody Allen

Synopsis :

Vicky et Cristina sont d'excellentes amies, avec des visions diamétralement opposées de l'amour : la première est une femme de raison, fiancée à un jeune homme respectable ; la seconde, une créature d'instincts, dénuée d'inhibitions et perpétuellement à la recherche de nouvelles expériences sexuelles et passionnelles.
Lorsque Judy et Mark, deux lointains parents de Vicky, offrent de les accueillir pour l'été à Barcelone, les deux amies acceptent avec joie : Vicky pour y consacrer les derniers mois de son célibat à la poursuite d'un master ; Cristina pour goûter un changement de décor et surmonter le traumatisme de sa dernière rupture.
Un soir, dans une galerie d'art, Cristina "flashe" pour le peintre Juan Antonio, bel homme à la sensualité provocante. Son intérêt redouble lorsque Judy lui murmure que Juan Antonio entretient une relation si orageuse avec son ex-femme, Maria Elena, qu'ils ont failli s'entre-tuer.
Plus tard, au restaurant, Juan Antonio aborde Vicky et Cristina avec une proposition des plus directes : s'envoler avec lui pour Oviedo, consacrer le week-end à explorer les beautés de la ville, à boire du bon vin et à faire l'amour. Vicky est horrifiée ; Cristina, ravie, la persuade de tenter l'aventure...

Avec Scarlett Johansson, Rebecca Hall, Javier Bardem

Date de sortie : 08 Octobre 2008

Vu la semaine dernière.
Un Woody Allen correct et plutôt abouti à défaut d'être réellement transcendant. Le quatuor d'acteurs vaut à lui seul le déplacement : Rebecca Hall est totalement craquante en petite fille bien rangée qui va se poser des questions, Javier Bardem en Ibérique sensible, Pénélope Cruz la tigresse déchainée et Scarlett, oulala Scarlett il n'y a même pas de mots :mrgreen:
Ce qui est intéressant c'est la manière dont Woody essaye de cerner les différentes attentes de l'amour, cette façon qu'a l'homme de rechercher quelque chose et d'en même temps avoir un passé qui nous rattrape, un avenir qui pose pleins de questions et parfois même cette capacité à ne jamais être bien peu importe la route que l'on choisi. On ressort de la salle et on se dit que l'amour c'est compliqué quand même.
Note : 6.5/10

Séraphine de Martin Provost

Synopsis :

En 1912, le collectionneur allemand Wilhelm Uhde, premier acheteur de Picasso et découvreur du douanier Rousseau, loue un appartement à Senlis pour écrire et se reposer de sa vie parisienne. Il prend à son service une femme de ménage, Séraphine, 48 ans. Quelque temps plus tard, il remarque chez des notables locaux une petite toile peinte sur bois. Sa stupéfaction est grande d'apprendre que l'auteur n'est autre que Séraphine. S'instaure alors une relation poignante et inattendue entre le marchand d'art d'avant-garde et la femme de ménage visionnaire.

Avec Yolande Moreau, Ulrich Tukur, Anne Bennent

Date de sortie : 01 Octobre 2008

Vu la semaine dernière.
Film fort réussi, assez simple dans sa mise en scène, lent voir très lent parfois mais qui pourtant révèle une intensité qui dépasse tout cela.
J'ai été très touché par le personnage de Yolande Moreau (encore une fois excellente), une Séraphine un peu simple, travailleuse et passionnée, des yeux pleins de sincérité, une naïveté exacerbée pour un rôle en or qui lui colle littéralement à la peau.
On suit au final ce parcours avec beaucoup d'intérêts (même sans être fan de peinture), un beau film.
Note : 7/10

lundi 20 octobre 2008

1 an !



Le blogdeste fête demain sa première année, une première bougie dont je suis assez fier car j'ai réussi plus ou moins à faire ce dont j'avais envie ici même. Je ne regrette donc pas le changement d'interface et la tournure que tout cela a pris. Le blog comptabilise 177 articles à ce jour.
P'tit bémol néanmoins en ce qui concerne la variété des articles car j'aimerai alterner un peu plus les thèmes, beaucoup de critiques ciné mais pas assez d'analyses de cd's, de coups de cœurs, de coups de gueules ou encore de faits de société qui m'interpellent, la faute principalement à un manque de temps.
Si j'arrive à améliorer tout ça pendant cette nouvelle année le blog ressemblera plus encore à l'idée que je m'en fais.
Merci en tout cas à tout ceux qui me suivent, je suis ouvert à toutes remarques aussi bien positives que négatives, n'importe quel conseil est le bien venu ;)
To be continued ...

La phrase de la semaine


« Agis avec gentillesse, mais n'attends pas de la reconnaissance. »

Confucius

mercredi 15 octobre 2008

La phrase de la semaine

"On ne devrait jamais jouer avec les sentiments ; on y brûle sa vie, le peu de sa vie que l'on emmagasine au fond de soi."
Jean-claude Clari

lundi 13 octobre 2008

RIP Guillaume

Je viens de rentrer et d'apprendre la triste nouvelle, Guillaume Depardieu est décédé, alors j'ai horreur de faire des hommages quand il est trop tard (c'est vrai pourquoi attendre ce moment là!!) mais je tenais à exprimer une certaine tristesse face à cette nouvelle.
Je ne connais que très mal sa filmographie mais je trouvais le personnage troublant et attachant. Un écorché vif, un homme d'une sensibilité rare et subtile, parfois violent, incontrôlable ou encore contradictoire dans sa façon d'être et de pensé. Un véritable torturé pour qui j'éprouvais beaucoup d'empathie.
Je conseille à tous son dernier film "Versailles" où l'acteur se livre totalement
Adieu l'artiste comme on dit !

mercredi 8 octobre 2008

1 mois ...

1 mois ...

mardi 7 octobre 2008

La phrase de la semaine

"Il y a une chose plus triste à perdre que la vie, c'est la raison de vivre, plus triste que de perdre ses biens, c'est de perdre son espérance"
Paul Claudel

vendredi 3 octobre 2008

Vinyan de Fabrice de Welz

Synopsis :

Incapables d'accepter la perte de leur fils dans le Tsunami de 2005, Jeanne et Paul sont restés vivre en Thaïlande. S'accrochant désespérément au fait que son corps n'a pas été retrouvé, Jeanne s'est persuadée que son enfant a été kidnappé, dans le chaos qui suivit la catastrophe... qu'il est encore vivant. Paul est sceptique, mais ne peut pas briser le dernier espoir de sa femme. Le couple va alors embarquer dans une quête qui les plongera au fin fond de la jungle tropicale, au sein d'un royaume surnaturel où les morts ne sont jamais vraiment morts...

Avec Emmanuelle Béart, Rufus Sewell, Julie Dreyfus

Date de sortie : 01 Octobre 2008

Vu hier.
Ah ben voilà du film qui fait plaisir à voir !! Vinyan c'est le genre de film que tout cinéphile rêve de voir plus souvent, le genre qui a des couilles et qui sort des sentiers battus. Véritable expérience sensoriel et humaine, Vinyan nous prend par la main et nous embarque doucement vers un cauchemar aussi irréel que flippant. D'un rythme lent mais machiavélique il s'impose comme un exemple d'originalité. L'atmosphère est viscéral et malsaine, le tout imagé par une descente aux enfers où ressurgissent les instincts primaires sublimer par un esthétisme froid et oppressant.
Le duo d'acteurs et convainquant, le travail de son joue beaucoup sur les émotions, bref il n'y a pas grand chose à redire sur cette production osé et sur le deuxième très bon film de Fabrice Du Welz
Note : 7.5/10

Appaloosa de Ed Harris

Synopsis :

Au Nouveau-Mexique, en pleine conquête de l'Ouest, la petite ville minière d'Appaloosa vit sous la domination du tout-puissant Randall Bragg et de ses hommes, qui n'ont pas hésité à éliminer le shérif.
Pour mettre fin au règne de la terreur, la communauté fait appel au marshal Virgil Cole et à son adjoint, Everett Hitch, réputés pour avoir ramené la paix et la justice dans des villes où plus aucune loi n'avait cours. Pourtant, cette fois, Cole et Hitch vont se heurter à un adversaire d'une autre dimension. Leurs méthodes implacables risquent de ne pas suffire. L'apparition d'Allison French, une séduisante veuve, va aussi mettre leur duo à l'épreuve.
Appaloosa va rapidement devenir le théâtre d'une de ces histoires où la vie, la vérité, la trahison et la mort se côtoient avant de se combattre. Voici une saga comme seule la légende de l'Ouest sait les écrire...

Avec Ed Harris, Viggo Mortensen, Renée Zellweger

Date de sortie : 01 Octobre 2008

Vu hier.
J'attendais beaucoup de ce Appaloosa mais finalement le film ne décolle jamais vraiment, la faute principalement à un scénario mou du genou qui peine a en imposer. L' archétype même film qui ne se transcende pas, complètement inaboutie dans le fond mais pas désagréable malgré tout.
Appaloosa se tient principalement grâce au duo Ed Harris/Viggo Mortensen bon et attachant mais au delà de ça Ed Harris nous livre un film en demi-teinte à l'image d'une Renée Zellweger pas du tout à sa place pas aidée par des dialogues plutôt limite il faut bien le dire.
Au final c'est pas du tout mauvais loin de là mais c'est juste terriblement moyen.
Note : 5.5/10