jeudi 25 décembre 2008

La phrase de la semaine

"Tu es belle, si belle que te regarder est une souffrance."
Extrait du film "Le dernier métro" de François Truffaut


jeudi 18 décembre 2008

La phrase de la semaine

«Le bonheur est un rêve d'enfant réalisé dans l'âge adulte»
et ben on n'est pas dans la merde ...


Freud
Et moi pour le rajout :)


Largo Winch de Jérôme Salle

Synopsis :

Le milliardaire Nerio Winch est retrouvé noyé. Une mort forcément suspecte quand on sait qu'il s'agit du fondateur et principal actionnaire du puissant et tentaculaire Groupe W.
Qui va hériter de cet empire économique ? Officiellement Nerio n'avait pas de famille. Mais il cachait un secret : un fils, Largo, adopté presque trente ans plus tôt dans un orphelinat bosniaque. Seul problème, ce jeune héritier vient d'être jeté dans une prison du fin fond de l'Amazonie. Accusé de trafic de drogue, il clame son innocence.
Nerio assassiné. Largo emprisonné. Et si ces deux affaires faisaient partie d'un seul et même complot visant à prendre le contrôle de l'empire Winch ?

Avec Tomer Sisley, Kristin Scott Thomas, Miki Manojlovic

Date de sortie : 17 Décembre 2008

J'en sors à l'instant.
Je n'y allé pas avec une grosse motivation, quelques bons échos mais un petit doute subsister en moi, Jérôme Salle est quand même le réalisateur du bancal Anthony Zimmer ...
Au final je suis satisfait, je ne connais pas la BD mais le film est lui réussi, une sorte de James Bond à la Française mais soigné et bien tenu de bout en bout pour une fois.
Coté acteurs Tomer Sisley confirme tout le bien que je pensais de lui et crée un personnage immédiatement attachant et il en va de même pour tout le casting.
C'est rythmé, bien foutu, plaisant à regarder, le scénario n'est pas mis de coté non plus, on en ressort divertie et content de voir que le jeune réalisateur est capable de faire mieux dorénavant.
Note : 7.5/10

Le bon, la brute et le cinglé de Kim Jee-Woon

Synopsis :

Les années 30 en Mandchourie. Le Cinglé vole une carte aux trésors à un haut dignitaire japonais. La Brute, tueur à gages réputé, est payé pour récupérer cette carte. Le Bon veut retrouver le détenteur de la carte pour empocher la prime. Un seul parviendra à ses fins, s'il réussit à anéantir l'armée japonaise, les voyous chinois, les gangsters coréens... et ses deux adversaires.

Avec Woo-sung Jung, Lee Byung-Hun, Kang-ho Song

Date de sortie : 17 Décembre 2008


Vu à l'instant.
Remake fun et débridé du film de Sergio Leone !! Kim Jee-Woon a su profiter de son potentiel graphique et envolé pour le mettre au service d'un film moins bancal qu'a son habitude.
Alors ca part dans tous les sens, c'est bourrés de références actuelles ou passés, c'est un peu en gros du Tarantino à la Coréenne.
Un poil trop stylisé par moment, le film est toujours à la limite de la bouillie visuelle, pleins de tics et d'effets récurrents mais presque toujours il parvient à resté du coté jubilatoire de la barrière.
Le trio est totalement loufoque, en particulier Song Kang-Ho qui livre une prestation énorme dans la peau du cinglé !!
Un ou deux passages à vide pas bien grave, une musique entrainante, et au final un film qui fait plaisir à voir, du vrai cinéma !
Note : 7.5/10

Mascarades de Lyes Salam

Synopsis :

Un village quelque part en Algérie. Orgueilleux et fanfaron, Mounir aspire à être reconnu à sa juste valeur. Son talon d'Achille : tout le monde se moque de sa soeur, Rym, qui s'endort à tout bout de champ.
Un soir, alors qu'il rentre soûl de la ville, Mounir annonce sur la place du village qu'un riche homme d'affaires étranger a demandé la main de sa soeur.
Du jour au lendemain, il devient l'objet de toutes les convoitises. Aveuglé par son mensonge, Mounir va sans le vouloir changer le destin des siens...

Avec Lyes Salem, Sara Reguigue, Mohamed Bouchaïb

Date de sortie : 10 Décembre 2008


Vu mardi.
Décidément la fin d'année est remplie de bonnes surprises et de petites perles de cinéma. Mascarades, premier long métrage du jeune réalisateur Lyes Salem (aussi acteur dans son film) en fait partie !
Véritable plongée au coeur de l'Algérie dans une ambiance sincère et drôle, Mascarades dénonce avec beaucoup d'humour le contexte social parfois pesant régnant dans le pays. Au delà de la critique distillé avec beaucoup de finesse on sent de la part de Lyes Salam un réel amour de la culture et des gens du monde Arabe.
C'est en ce sens là que le film fait très fort, une légèreté absolue pour un fond non négligé traité avec un humanisme débordant.
Alors pendant 1h30 on est ému, on rit, on se régale devant ce beau morceau de pellicule et on se dit qu'on attend son deuxième film avec impatience !
Note : 7.5/10

Caos calmo d'Antonnetto Grimaldi

Synopsis :

La mort soudaine de Lara, son épouse, bouleverse la vie heureuse de Pietro, jusque-là comblé par sa famille et son travail. Le jour de la rentrée, Pietro accompagne à l'école sa fille Claudia, 10 ans et décide subitement de l'attendre. Il se réfugie dans sa voiture, garée en face de l'école primaire. Il fait de même le lendemain et les jours suivants. Il attend que la douleur se manifeste et observe le monde. Il découvre petit à petit les facettes cachées des gens qui l'entourent et l'abordent. Ses chefs, ses collègues, ses parents, ses amis, tous cherchent à comprendre "ce drôle de chaos calme" qui l'habite.

Avec Nanni Moretti, Valeria Golino, Alessandro Gassman

Date de sortie : 10 Décembre 2008


Vu mardi.
Très beau film Italien qui m'a un p'tit peu retourné. Nanni Moretti m'a énormément touché dans cette histoire de reconstruction personnelle, de ce deuil à surmonter, de ce drame qui s'amortit sans cris et sans larmes, un personnage fort et très fragile à la fois.
On peut regretter quelques lourdeurs scénaristiques mais l'ensemble reste humainement très fort.
Note : 7.5/10

dimanche 14 décembre 2008

La phrase de la semaine


"L'homme moderne perd la santé pour gagner de l'argent,
Puis il se ruine a récupérer la santé,

Et parcequ'il pense anxieusement à l'avenir, il ne profite pas du présent,

Il vit comme s'il n avait pas a mourir,

et il meurt comme s il n avait jamais vecu..."

Dalaï-Lama


mercredi 10 décembre 2008

Aide toi le ciel t'aidera de François Dupeyron

Synopsis :

Sonia, jolie black, mariée, quatre enfants, est aide familiale dans sa cité. Le jour où elle marie sa fille, le ciel lui tombe sur la tête. Robert, son voisin de palier octogénaire, est son seul recours. Plus blanc que lui, difficile de trouver. Plus serviable non plus, d'ailleurs... Mais dans la vie rien n'est gratuit. Sauf le hasard, si on sait en profiter. Aide-toi, le ciel t'aidera...

Avec Felicite Wouassi, Claude Rich, Elisabeth Oppong

Date de sortie : 26 Novembre 2008


Vu hier.
Deuxième film de François Dupeyron que je regarde. Et mon dieu qu'est ce que ça m'a donner envie de découvrir les autres !!
Magnifique conte familiale plein d'amour et de tendresse. Le casting est parfait entre douceur (Felicite Wouassi) et fraicheur (la coiffeuse dont j'ai oublié le nom), des portraits sincères pleins d'humanités servis par des dialogues toujours impeccables.
Beaucoup d'humour et d'émotion dans ce très bon film français qui restera l'un des meilleurs du territoire cette année.
A noter également une très belle Bo quoiqu'un poil répétitive.
Le cinéma Français existe encore !
Note : 7.5/10

Baby blues de Diane Bertrand

Synopsis :

Fabrizio est acousticien, Alex dirige le service marketing d'une grande marque de sous-vêtements. La quarantaine, ils forment un couple heureux, sans enfant, avec leur vieille chienne Esperanza.
Poursuivant sa carrière tambour battant, Alex se voit proposer un poste à New York, pour reprendre, à son retour, la présidence de la filiale française. Sentant poindre en elle un désir d'enfant, elle se trouve face à un dilemme : la maternité lui semble incompatible avec l'avenir brillant qu'on lui prédit. Si elle accepte cette promotion, elle peut faire une croix sur son désir d'enfant. Elle tente de s'en ouvrir à Fabrizio qui fait la sourde oreille. Mais déstabilisé par les changements d'attitude d'Alex, Fabrizio lui cache toutes sortes de douleurs d'origines psychosomatiques qu'il commence à ressentir chaque fois qu'elle évoque le sujet. Sur les conseils de son ami médecin, il finit par se résoudre à aller voir une psychanalyste en le cachant soigneusement à Alex, psy qui s'avère être la même que celle qu'Alex consulte en secret depuis deux ans...
Commence alors une série de quiproquos entre Alex, Fabrizio et France Laud, la psychanalyste, prise en otage par le couple.

Avec Karin Viard, Stefano Accorsi, Valérie Benguigui

Date de sortie : 26 Novembre 2008


Après l'annulaire film à l'ambiance hypnotisante j'attendais beaucoup du nouveau Diane Bertrand. Au final je suis un brin déçu car il faut dire que comparé à l'ovni que représente son précédent métrage celui ci ne fait pas le poids.
Comédie romantique légère mais néanmoins sympathique, Baby blues nous émeut, nous fait rire mais sans jamais transcender son sujet. C'est relativement bon, soigné mais pas très profond en gros. Le couple est attachant et l'on prend plaisir à suivre cette relation en plein doute, quelques situations cocasses, un brin de tendresse mais sans résonance.
Néanmoins le film reste très correct et nous permet de passer un bon ptit moment.
A noter une excellente BO de Beth Gibbons (pléonasme)
Note : 6.5/10

Pour elle de Fred Cavayé

Synopsis :

Lisa et Julien sont mariés et mènent une vie heureuse et sans histoire avec leur fils Oscar. Mais leur vie bascule, quand un matin la police vient arrêter Lisa pour meurtre.
Elle est condamnée à 20 ans de prison.
Persuadé de l'innocence de sa femme, Julien décide de la faire évader.
Jusqu'où sera-t-il prêt à aller "pour elle" ?

Avec Vincent Lindon, Diane Kruger, Lancelot Roch

Date de sortie : 03 Décembre 2008


Vu dimanche.
Bon premier film de la part de Fred Cavayé, un métrage sincère, plein de bonnes volontés malgré un scénario plus ou moins banal.
Le film tient ses promesses, ne souffre d'aucune longueurs et se suit réellement avec beaucoup de plaisir, le jeune réalisateur ne se perd pas à vouloir trop en faire, il vise juste et soigne sa réalisation.
Coté acteurs, le couple est admirable et respire l'amour ce qui ne fait qu' accentuer les émotions au coeur du milieu carcéral plus qu'austère.
Petit bémol, peut être l'implication (ou non) de Diane Kruger dans le crime n'aurait pas du être aussi explicite ...
Comme quoi on peut faire des films à la morale contestable sans en faire des tonnes ... n'est pas Mr Olivier Marchal lui même présent dans le film ... ca lui donnera peut être de bonnes idées !
Note : 7.5/10

dimanche 7 décembre 2008

La phrase de la semaine


"Plaisir d'amour ne dure qu'un moment, chagrin d'amour dure toute la vie."
Jean-pierre Florian

Tchao pantin de Claude Berri

Synopsis :

Lambert, le regard fatigué et l'oeil rougi par l'alcool, traine sa solitude dans un garage parisien. Il est pompiste de nuit. Bensoussan, jeune dealer, fuit la police et se réfugie dans la station. Ils deviennent amis. Un jour, Bensoussan est assassiné...

Avec Coluche, Richard Anconina, Agnès Soral

Date de sortie : 21 Décembre 1983


Vu il y a quelques jours.
Cela faisait longtemps que j'en entendais parler et que je voulais le voir, c'est chose faite. Film à l'apparence assez classique, le scénario en effet déballe son histoire de façon plutôt convenu mais la mise en scène pessimiste et surtout l'interprétation de Coluche à contre emploi parviennent à hisser le film un cran au dessus.
Un Coluche pompiste au fond du trou, le regard perdu et désabusé, cassé par la vie n'ayant plus beaucoup d'espoir, attendant la fin du calvaire. Beaucoup de compassion se forme autour de lui pendant le film, une descente aux enfers se prépare, une ambiance sombre accentuer par la démarche fatiguée du "comique" se fait ressentir, dès lors on connait déjà la fin mais c'est peut être ça le plus tragique.
Note : 7/10

The mist de Franck Darabont

Synopsis :

Tandis qu'une brume étrange semble envelopper une petite ville du Maine, David Drayton et son jeune fils Billy se retrouvent pris au piège dans un supermarché, en compagnie d'autres habitants terrorisés. David ne tarde pas à s'apercevoir que le brouillard est peuplé d'inquiétantes créatures...
Leur seule chance à tous de s'en sortir consiste à s'unir. Mais est-ce possible quand on connaît la nature humaine ? Alors que certains cèdent à la panique, David se demande ce qui est le plus effrayant : les monstres qui rôdent dans la brume ou ses semblables réfugiés dans le supermarché ?

Avec Thomas Jane, Andre Braugher, Laurie Holden

Date de sortie : 27 Février 2008

Vu il y a quelques jours.
Beaucoup beaucoup aimé ce film à l'époque pas diffusé dans mon ciné. L' ambiance et très sombre et tendu, l' histoire tient la route et la critique sociale pertinente.
Seul les effets spéciaux m'ont parfois gêné mais en faite au final on se dit qu'on s'en fout tant le fond est bon, et que même peut être que cela est fait exprès pour renforcer un esprit "vieux film" déjà bien présent au coeur de la mise en scène.
Les acteurs sont tous très bons, les scènes à l'extérieur à glacer le sang, le film monte crescendo dans la peur et fini sur une scène extraordinaire, de quoi se dire qu'on avait pas vu si bon film d'horreur depuis ... depuis The descent je crois bien Wink
Note : 8/10

mardi 25 novembre 2008

La phrase de la semaine

Cette semaine extrait du film "Eternal Sunshine of the spotless mind", tout simplement un des plus beau film que je connaisse ...

Clementine : J'aurais aimé que tu restes...
Joel : Moi aussi j'aurais aimé rester... Encore maintenant j’aurais aimé rester. Y'a plein de choses que j'aurais aimé faire. J'aurais voulu... J'aurais voulu rester... c'est sûr.
Clementine : C’est fini Joel, ça va bientôt s’arrêter.
Joel : Je sais...
Clementine : Qu’est ce qu’on fait ?
Joel : On savoure...

A voir absolument !

J'irai dormir à Hollywood d'Antoine de Maximy

Synopsis :

Il s'appelle Antoine de Maximy et a décidé de conquérir les Etats-Unis : ses routes à pertes de vue, ses paysages grandioses, ses mythes en cinémascope, ses villes immenses, ses communautés, ses stars hollywoodiennes, ses anonymes...
D'Est en Ouest, notre voyageur filmeur prend la route. A pied, en stop, en taxi, en bus, à vélo et même... en corbillard ! New York, Miami, Nouvelle-Orléans, Las Vegas... En ligne de mire : Hollywood, où il espère se faire inviter chez une star pour la nuit !
Au hasard du chemin, il va croiser des hommes et des femmes, chacun révèlera sans fausse pudeur, une part de lui-même. Tous ces portraits dessinent un visage aussi touchant que surprenant des Etats-Unis.
Le premier film de cinéma réalisé, filmé et interprété par une seule et unique personne !

Date de sortie : 19 Novembre 2008

Vu dimanche.
Pour ce qui ne connaissent pas Antoine de Maximy, c'est un personnage sympathique qui a crée l'émission "J'irai dormir chez vous" que je recommande bien évidement.
Cette fois ci c'est aux États-Unis qu'il décide d'aller et c'est de la-bas qu'il nous fait découvrir son premier film.
Autant le dire tout de suite j'en suis ressorti conquis, je me suis dit enfin un vrai portrait des USA, loin des clichés habituels, une Amérique authentique, insaisissable mais terriblement passionnante.
Avec toute son humilité, Antoine nous fait vivre des moments inoubliables en traversant le pays d'Est en Ouest. Au fil du temps il fait des rencontres plus ou moins atypiques, du futur prisonnier au Hamish, de Georges Clooney à un SDF, d'un facho à la nouvelle Orléans .... le tout avec un humour omniprésent, un vrai sens du voyage, simple et passionné, beaucoup de courage et une envie infatigable de découvrir de nouveaux horizons.
Il aura fallu attendre 2008 pour avoir un portrait simple et honnête des États Unis d'Amérique, merci Antoine pour ton film et surtout pour ce que tu es, un grand bonhomme.
Note : 8.5/10

Mesrine : L'ennemi public n°1 de Jean-François Richet

Vu la semaine dernière.
Voilà la boucle est bouclée, les deux Mesrine sorti on peut enfin avoir un avis définitif sur l'ensemble.
Alors personnellement je trouve que tout ça se tient très bien, que les deux partis se valent à peu près, que Richet choisi clairement de faire un film soigné et populaire ce qui fait que les minutes passent vite et bien car de ce coté la c'est réussi.
Cela dit j'aurai aimé au final voir un film plus fouillé sur le personnage, ses dérives, ses coups de gueule, ses rapports avec les autres gangsters, avec les force de l'ordre, ici c'est parfois évoquer mais un peu à la va vite, comme si, et je pense que c'est voulu par Richet, on voulait vraiment faire un film d'action plus qu'un Biopic.
Du coup on rit souvent, ça fusille dans tous les sens, ça frappe un peu, c'est de temps en temps ambigüe mais c'est jamais très sérieux et profond comme démarche.
Donc réussi en son sens si on veut mais pas dans le sens où j'aurai voulu le voir, reste 2 partis fort distrayante malgré tout.
Note : 7/10

Les grandes personnes d'Anna Novion

Synopsis :

Chaque été pour l'anniversaire de sa fille Jeanne, Albert l'emmène visiter un nouveau pays d'Europe. Pour ses dix sept ans, il choisit une petite île suédoise, convaincu d'y trouver le trésor perdu d'un Viking légendaire. Mais voilà que la maison louée pour leur séjour est déjà occupée par deux femmes : Annika, la propriétaire des lieux et Christine, une amie française. Les vacances soigneusement organisées par Albert vont alors prendre un tout autre tournant, ce qui est loin de déplaire à Jeanne...

Avec Jean-Pierre Darroussin, Anaïs Demoustier, Judith Henry

Date de sortie : 12 Novembre 2008


Vu la semaine dernière.
A l'instar de Stella encore un film Français apprécier les derniers temps mais qui n'est pas à la hauteur de mes attentes ...
L'histoire n'est pas passionnante, les acteurs sont bons mais sans plus et au final on a l'impression d'avoir à faire à un téléfilm honnête mais franchement dispensable.
Pas vraiment la peine d'en dire plus, un film comme tant d'autres.
Note : 3.5/10

Two lovers de James Gray

Synopsis :

New York. Leonard hésite entre suivre son destin et épouser Sandra,la femme que ses parents lui ont choisi ou se rebeller et écouter ses sentiments pour sa nouvelle voisine, Michelle, belle et volage, dont il est tombé éperdument amoureux. Entre la raison et l'instinct, il va devoir faire le plus difficile des choix...

Avec Joaquin Phoenix, Gwyneth Paltrow, Vinessa Shaw

Date de sortie : 19 Novembre 2008

Vu la semaine dernière.
James Gray change complètement de registre pour nous proposer un "drame romantique" où il analyse les méandres de l'humain face à l'amour.
Le film est plutôt bon mais ne se révèle jamais très transcendant, heureusement l'histoire est intéressante et Vinessa Shaw est excellente.
A l'inverse Joaquin Phoenix est un peu moins bon qu'a son habitude, son personnage reste touchant de part les épreuves qu'il tente de traverser. La toute fin est poignante (la discussion entre la mère de léonard et ce dernier).
Note : 7/10

Stella de Sylvie Verheyde

Synopsis :

1977. Stella entre en sixième, dans un grand lycée parisien.
Stella entre dans le monde...
Un nouveau monde, à l'opposé de celui qu'elle connaît.
Presque un miracle.
Elle, elle vit dans un café, un café d'ouvrier, à la frontière de Paris.
Cette rentrée va changer sa vie.

Avec Léora Barbara, Karole Rocher, Benjamin Biolay

Date de sortie : 12 Novembre 2008


Vu il y a une dizaine de jours.
Plutôt admirer par la critique je me suis décidé à aller le voir. Assez déçu au final, Stella est un film un peu mou et pas franchement passionnant, les acteurs sont tous très bons par contre, le personnage principal (Stella) relativement touchant mais le film reste toujours un peu en retrait, a du mal à s'imposer réellement.
Dommage car on sent que la réalisatrice ne veut pas en faire des tonnes mais il manque une étincelle pour vraiment faire décoller tout ça.
Note : 5/10

L'échange de Clint Eastwood

Synopsis :

Los Angeles, 1928. Un matin, Christine dit au revoir à son fils Walter et part au travail. Quand elle rentre à la maison, celui-ci a disparu. Une recherche effrénée s'ensuit et, quelques mois plus tard, un garçon de neuf ans affirmant être Walter lui est restitué. Christine le ramène chez elle mais au fond d'elle, elle sait qu'il n'est pas son fils...

Avec Angelina Jolie, John Malkovich, Michael Kelly

Date de sortie : 12 Novembre 2008

Vu il y a 2 semaines.
Comme toujours (ou presque) très bon film de Clint Eastwood, toujours aussi propre, soigné et maitrisé de bout en bout.
Angelina Jolie s'en sort bien même si je ne trouve pas sa prestation exceptionnelle, la musique à tendance à rappeler un peu trop les Clint précédent (à ce niveau la faudrait penser à évoluer) mais l'histoire est bonne, les aboutissants touchants et la fausse happy end fonctionne bien.
Bref comme toujours du Clint qui se respect Smile
Note : 7.5/10

La bande à Baader d' Uli Edel

Synopsis :

Dans les années 70, l'Allemagne est la proie d'attentats à la bombe meurtriers. La menace terroriste et la peur de l'ennemi intérieur ébranlent les fondements mêmes d'une démocratie encore fragile.
Sous la conduite d'Andreas Baader, Ulrike Meinhof et Gudrun Ensslin, une nouvelle génération radicalisée entre violemment en guerre contre ce qu'ils perçoivent comme le nouveau visage du fascisme : l'impérialisme américain soutenu par les membres de l'establishment allemand, dont certains ont un passé de nazi. Leur objectif est de créer une société plus humaine. Mais en employant des moyens inhumains, en répandant la terreur et en faisant couler le sang, ils perdent leur propre humanité.
L'homme qui les comprend est aussi celui qui les pourchasse : le chef de la police allemande, Horst Herold. Et même s'il réussit à capturer les jeunes terroristes, Herold sait qu'il ne s'agit que de la partie émergée de l'iceberg...

Avec Martina Gedeck, Alexandra Maria Lara, Bruno Ganz

Date de sortie : 12 Novembre 2008

Vu il y a 2 semaines.
Très bon film allemand traité avec beaucoup de lucidité. On ressent une certaine admiration de la part du réalisateur pour le fond des idées de la bande à Baader, car c'est vrai qu'aujourd'hui encore certaines choses n'ont toujours pas changé. Néanmoins ce dernier n'hésite pas à dénoncer la forme violente que le groupe a choisi.
Le film est intérressant malgré une légère baisse de régime vers les 2/3 du film, les acteurs sont bons et on est donc au final très conquis par cette petite pépite Allemande.
Note : 7.5/10

lundi 10 novembre 2008

La phrase de la semaine


"Félicitations tu vas bientôt toucher le fond"

Tyler Durden dans le film "Fight Club"

Mensonges d'Etat de Ridley Scott

Synopsis :

Ancien journaliste blessé pendant la guerre en Irak, Roger Ferris est recruté par la CIA pour traquer un terroriste basé en Jordanie. Afin d'infiltrer son réseau, Ferris devra s'assurer le soutien du très roué vétéran de la CIA Ed Hoffman et du chef des renseignements jordaniens, peut-être trop serviable pour être honnête. Bien que ces deux là soient censés être ses alliés, Ferris s'interroge : jusqu'où peut-il leur faire confiance sans mettre toute son opération - et sa vie - en danger ?

Avec Leonardo DiCaprio, Russell Crowe, Mark Strong

Date de sortie : 05 Novembre 2008

Vu Jeudi.
Un bon thriller/géopolitique avec un Léonardo DiCaprio au sommet de sa forme, l'homme à pris de la carrure, son jeu s'amplifie de film en film et il devient vraiment charismatique avec le temps, plus je le vois plus j'accroche à son jeu (et pourtant j'étais pas fan au début).
Au délà de ça Scott soigne son film et nous gratifie d'une mise en scène nerveuse, le scénario est agréable à suivre et le tout est bien maitrisé.
Il manque malgré tout un p'tit je ne sais quoi, quelque chose de vraiment marquant pour que le film dépasse le "bon film" mais ca reste très correct.
Note : 7/10

Les bureaux de Dieu de Claire Simon

Synopsis :

Djamila aimerait prendre la pilule parce que maintenant avec son copain c'est devenu sérieux. La mère de Zoé lui donne des préservatifs mais elle la traite de pute. Nedjma cache ses pilules au dehors, car sa mère fouille dans son sac. Hélène se trouve trop féconde. Clémence a peur. Adeline aurait aimé le garder, Margot aussi. Maria Angela aimerait savoir de qui elle est enceinte. Ana Maria a choisi l'amour et la liberté.
Anne, Denise, Marta ,Yasmine, Milena sont les conseillères qui reçoivent, écoutent chacune se demander comment la liberté sexuelle est possible. Dans les bureaux de Dieu on rit, on pleure, on est débordées. On y danse, on y fume sur le balcon, on y vient, incognito, dire son histoire ordinaire ou hallucinante.

Avec Anne Alvaro, Nathalie Baye, Michel Boujenah

Date de sortie : 05 Novembre 2008

Vu Jeudi.
Un film quasi documentaire où la mise en scène se fond dans se huit clos intéressant et intimiste.
Plusieurs histoires, certaines plutôt banals, d'autres beaucoup moins anodines, le tout sans faute de goût dans une simplicité respectable.
Reste quelques longueurs, une impression de tournée un peu en rond parfois mais toujours captivant malgré tout.
Les acteurs et actrices sont tous bons
Note : 7/10

Quantum of solace de Marc Forster

Synopsis :

Même s'il lutte pour ne pas faire de sa dernière mission une affaire personnelle, James Bond est décidé à traquer ceux qui ont forcé Vesper à le trahir. En interrogeant Mr White, 007 et M apprennent que l'organisation à laquelle il appartient est bien plus complexe et dangereuse que tout ce qu'ils avaient imaginé...
Bond croise alors la route de la belle et pugnace Camille, qui cherche à se venger elle aussi. Elle le conduit sur la piste de Dominic Greene, un homme d'affaires impitoyable et un des piliers de la mystérieuse organisation. Au cours d'une mission qui l'entraîne en Autriche, en Italie et en Amérique du Sud, Bond découvre que Greene manoeuvre pour prendre le contrôle de l'une des ressources naturelles les plus importantes au monde en utilisant la puissance de l'organisation et en manipulant la CIA et le gouvernement britannique...
Pris dans un labyrinthe de traîtrises et de meurtres, alors qu'il s'approche du vrai responsable de la trahison de Vesper, 007 doit absolument garder de l'avance sur la CIA, les terroristes et même sur M, afin de déjouer le sinistre plan de Greene et stopper l'organisation...

Avec Daniel Craig, Olga Kurylenko, Mathieu Amalric

Date de sortie : 31 Octobre 2008

Vu il y a 1 semaine.
Un nouveau James Bond dans la ligné du dernier opus, ceux qui ont donc apprécié la transition seront surement ravi donc, pour moi c'est le cas, on retrouve Daniel Craig toujours aussi classe et glacial à la fois, vraiment un bon choix !!
Le scénario est correct, le reste du casting également, juste le coté un peu too much de certaines scènes m'ont un peu dérangé mais sinon ca reste du divertissement de qualité.
Note : 7.5/10

Hellboy de Guillermo Del Toro

Synopsis :

Après qu'une ancienne trêve établie entre le genre humain et le royaume invisible des créatures fantastiques ait été rompue, l'Enfer sur Terre est prêt à émerger. Un chef impitoyable qui règne sur le royaume d'en-dessous, renie ses origines et réveille une menace sans précédent : une armée de créatures que personne ne peut arrêter. Maintenant, il est temps pour le super héros le plus indestructible et le plus cornu de la planète de combattre un dictateur sans pitié et ses légions. Il peut être rouge, il peut avoir des cornes, il peut être mal compris, mais si vous voulez que le travail soit bien fait, appelez Hellboy.
Avec ses partenaires du Bureau de Recherche et de Défense Paranormal (B.P.R.D.), sa petite amie pyrokinésique Liz, l'aquatique et empathique Abe Sapien et le mystique protoplasmique Johann, le B.P.R.D voyagera entre notre monde et celui où voguent les créatures que ne peuvent pas voir les humains, où les créatures du monde fantastique sont devenues réelles. Hellboy, créature appartenant aux deux mondes qui n'est accepté dans aucun, devra choisir entre la vie qu'il connaît et une destinée incertaine qui l'attend.

Avec Ron Perlman, Selma Blair, Doug Jones

Date de sortie : 29 Octobre 2008

Vu il y a 1 semaine.
Quel plaisir de retrouver "rouge" pour une suite qui tient ses promesses. L'histoire est bien ficelée, l'univers foisonnant et très personnel, ça ne ressemble à aucun autre super-héros et c'est ça qui me plait.
Je suis toujours sous le charme de Hellboy, héros terriblement attachant, drôle, sensible et classe Wink
Mention spéciale à la déprime noyée dans la bière hihi
Note : 7.5/10

The visitor de Thomas McCarthy

Synopsis :

Professeur d'économie dans une université du Connecticut, Walter Vale, la soixantaine, a perdu son goût pour l'enseignement et mène désormais une vie routinière. Il tente de combler le vide de son existence en apprenant le piano, mais sans grand succès...
Lorsque l'Université l'envoie à Manhattan pour assister à une conférence, Walter constate qu'un jeune couple s'est installé dans l'appartement qu'il possède là-bas : victimes d'une escroquerie immobilière, Tarek, d'origine syrienne, et sa petite amie sénégalaise Zainab n'ont nulle part ailleurs où aller. D'abord un rien réticent, Walter accepte de laisser les deux jeunes gens habiter avec lui.
Touché par sa gentillesse, Tarek, musicien doué, insiste pour lui apprendre à jouer du djembe. Peu à peu, Walter retrouve une certaine joie de vivre et découvre le milieu des clubs de jazz et des passionnés de percussions. Tandis que les deux hommes deviennent amis, les différences d'âge, de culture et de caractère s'estompent.
Mais lorsque Tarek, immigré clandestin, est arrêté par la police dans le métro, puis menacé d'expulsion, Walter n'a d'autre choix que de tout mettre en oeuvre pour venir en aide à son ami...

Avec Richard Jenkins, Haaz Sleiman, Danai Jekesai Gurira

Date de sortie : 29 Octobre 2008

Vu il y a 1 semaine.
Très très beau petit film sorti discrètement, l'histoire et les personnage sont très touchant, un destin humain qui ne peut qu'émouvoir.
Pourtant le film n'est pas dénué de défauts, il y a l'une ou l'autre petite longueur, un scénario plutôt convenu, donc pas de surprise en ligne de mire mais simplement une bien belle tranche de vie d'une humanité qui réchauffe le coeur.
Note : 7.5/10

L'instinct de mort de Jean-François Richet


Synopsis :

Des années 60 à Paris au début des années 70 au Canada, le parcours criminel hors norme d'un petit voyou de Clichy nommé Jacques Mesrine.

Avec Vincent Cassel, Cécile de France, Gérard Depardieu

Date de sortie : 22 Octobre 2008


Vu il y a 2 semaines.
Bonne première partie de la part de Richet dans un domaine où les Français ne sont souvent pas au niveau, ici c'est donc réussi même si l'histoire ne colle pas vraiment à la réalité (en même temps c'est tiré de l'instinct de mort ...).
Les acteurs sont bons, Cassel en tête dans un rôle pourtant casse gueule.
J'attends la suite avec une certaine impatience puis ca permettra de se faire une idée sur l'ensemble.
Note : 7.5/10

Tokyo ! de Michel Gondry, Leos Carax et Joon-ho Bong

Synopsis :

Le film est composé de trois chapitres, chacun d'entre eux étant librement inspiré par Tokyo et tourné au coeur de la ville...
# Interior Design de Michel Gondry :
Un jeune couple tente de s'installer à Tokyo. L'ambition du jeune homme est claire, devenir réalisateur. Quant à sa compagne, plus indécise, elle a le sentiment diffus de perdre le contrôle de sa vie. Tous les deux se noient dans cette ville sans repères, jusqu'à ce que la jeune femme, trop seule, devienne l'objet d'une étrange transformation...
# Merde de Leos Carax :
Une ignoble créature sème la panique et la mort dans les rues de Tokyo. Les médias la surnomme "La Créature des égouts". L'armée finit par la capturer. Il s'agit d'un homme d'une civilisation inconnue, qui se fait appeler Merde. Son procès déchaîne les passions.
# Shaking Tokyo de Bong Joon-ho :
Depuis plus de dix ans, il est hikikomori. Il vit enfermé dans son appartement, réduisant au strict minimum tout contact avec le monde extérieur. Lorsque la livreuse de pizza s'évanouit chez lui durant un tremblement de terre, l'impensable arrive, il tombe amoureux. Peu après il apprend que la jeune fille devient hikikomori à son tour. Osera-t-il franchir la porte qui sépare son appartement du reste du monde ?

Avec Ayako Fujitani, Ryo Kase, Ayumi Ito

Date de sortie : 15 Octobre 2008

Vu il y a plusieurs jours.
Très déçu, je m'attendais à trois moyen-métrage au minimum moyen et c'est au final plutôt mauvais.
Le segment de Gondry est correct mais ne décolle pas vraiment, le minimum syndicale pour le Français.
Merde est carrément raté, le personnage central est drôle 5 minutes mais fini vite par être lourd et lassant, on attends la fin avec impatience ...
Quant au dernier, c'est peut être le meilleur des trois mais pas de quoi s'en émerveiller spécialement ...
Non vraiment j'en suis sorti très déçu .... Sad
Note : 3.5/10

mercredi 29 octobre 2008

La phrase de la semaine


"Grand-mère disait toujours, la vie c’est l’espoir,
Si t’en as plus, t’es comme mort, et vivre relève de l’exploit"

Keny Arkana (extrait de la chanson Victoria)

mardi 28 octobre 2008

Parlez moi de la pluie d'Agnès Jaoui

Synopsis :

Agathe Villanova, féministe nouvellement engagée en politique, revient pour dix jours dans la maison de son enfance, dans le sud de la France, aider sa soeur Florence à ranger les affaires de leur mère, décédée il y a un an.
Agathe n'aime pas cette région, elle en est partie dès qu'elle a pu. Mais les impératifs de la parité l'ont parachutée ici à l'occasion des prochaines échéances électorales.
Dans cette maison vivent Florence, son mari, et ses enfants. Mais aussi Mimouna, femme de ménage que les Villanova ont ramenée avec eux d'Algérie, au moment de l'indépendance.
Le fils de Mimouna, Karim, et son ami Michel Ronsard entreprennent de tourner un documentaire sur Agathe Villanova, dans le cadre d'une collection sur "les femmes qui ont réussi".
On est au mois d'Août. Il fait gris, il pleut. C'est pas normal. Mais rien ne va se passer normalement.

Avec Agnès Jaoui, Jean-Pierre Bacri, Jamel Debbouze

Date de sortie : 17 Septembre 2008

Vu jeudi.
Des les premières minutes on reconnait bien là la patte Jaoui, accompagnée une fois de plus par Jean-Pierre Bacri. Alors comme d'habitude c'est très bien écrit, la psychologie des personnages et très bien traitée et même si sur le coup là le scénario tient en 2 lignes on passe un très bon moment.
Les dialogues sont savoureux éclairant une fois de plus les problèmes relationnels entre les hommes (au sens large), entre hommes/femmes, ainsi que les thèmes de sociétés, le tout avec un humour très fin omniprésent.
A noter la belle performance de Jamel une fois de plus.
En gros si vous aimé le duo vous ne serez pas déçu, sinon partez en courant ;)
Note : 7/10

Tonnerre sous les tropiques de Ben Stiller

Synopsis :

Un casting d'enfer pour un voyage... au bout de l'enfer ! En tête d'affiche : Tugg Speedman, la star du film d'action, en chute libre depuis ses trois derniers navets. A ses côtés : Jeff Portnoy, spécialiste des comédies (très) bas de gamme, avide de prouver ses qualités de comédien ; Kirk Lazarus, acteur "Méthode" multi-recompensé et 100 % givré ; Chino, superstar pop et fan d'Al Pacino ; et Kevin Sandusky, le fringant petit jeune tout heureux de faire partie de la bande. Cinq egos surdimensionnés au service du "plus grand film de guerre de tous les temps". Sur le papier, ça se tient (ou presque), mais sur le tournage tout dérape : les caprices des stars et l'incapacité du réalisateur, Damien Cockburn, font grimper les frais à une allure vertigineuse, au point que le studio décide de tout arrêter... C'est alors que Damien a l'idée "géniale" d'entraîner sa petite troupe au coeur du Triangle d'Or pour une expérience de "cinéma-vérité" d'un genre inédit. Mortel...

Avec Ben Stiller, Jack Black, Robert Downey Jr.

Date de sortie : 15 Octobre 2008

Vu jeudi.
Je ne me déplace que rarement pour ce genre de films, en général je suis déçu et je me demande pourquoi j'y suis aller (à l'instar Les femmes de ses rêves) .
Cette fois ci c'est honnêtement bien meilleur, de l'humour gras et assumé mais beaucoup moins de farce pipi-caca comme souvent dans ce genre de comédie. Ici on dépasse ça pour partir dans un délire bien jouissif avec des acteurs au sommet de leur forme :) Cette bande de joyeux lurons nous font passer un bon moments de détente et de rire dans un film aux multiples références.
Ca me réconcilie du coup un p'tit peu avec le genre qui prouve qu'il peut bien faire !
A noter un Tom Cruise méconnaissable et totalement déchainé :mrgreen:
Note : 7/10

Coluche d' Antoine De Caunes

Synopsis :

Septembre 1980. Coluche triomphe tous les soirs au Gymnase. "Comique préféré des Français", il est au sommet de sa gloire ; télés, radios et journaux se l'arrachent, et sa maison est l'endroit où se croise tout ce que le pays compte de vedettes... Toujours prêt à pousser le bouchon un peu plus loin, il décide, pour rire, de poser sa candidature à la Présidence de la République. Très vite, la France se bidonne, l'acclame, le soutient. Les sondages s'affolent, sa cote monte en flèche. Et si finalement un clown se faisait élire Président ? Lui-même commence à y croire...

Avec François-Xavier Demaison, Léa Drucker, Olivier Gourmet

Date de sortie : 15 Octobre 2008

Vu Jeudi.
Assez décevant dans l'ensemble. Coluche est vraiment quelqu'un que j'admire et qui me touche mais je dois dire que le film lui reste en demi-teinte. Alors certes François-Xavier Demaison livre une prestation honorable, De caunes lui tient bien son film, pas de fautes de goûts, d'envie de trop en faire ect ... Mais pourtant on a l'impression de rester tout le long en dehors de l'histoire, on est jamais vraiment touché comme on aurait pu l'être par ce grand bonhomme pleins de contradictions. Du coup le film reste correct mais tout à fait dispensable pour ceux qui connaissent l'histoire.
Je pense que "Coluche" aurait gagné à être plus travailler sur le fond psychologique, des rapports entre l'artiste, sa femme, ses amis, et surtout sa propre personne.
Note : 5.5/10

Vicky Cristina Barcelona de Woody Allen

Synopsis :

Vicky et Cristina sont d'excellentes amies, avec des visions diamétralement opposées de l'amour : la première est une femme de raison, fiancée à un jeune homme respectable ; la seconde, une créature d'instincts, dénuée d'inhibitions et perpétuellement à la recherche de nouvelles expériences sexuelles et passionnelles.
Lorsque Judy et Mark, deux lointains parents de Vicky, offrent de les accueillir pour l'été à Barcelone, les deux amies acceptent avec joie : Vicky pour y consacrer les derniers mois de son célibat à la poursuite d'un master ; Cristina pour goûter un changement de décor et surmonter le traumatisme de sa dernière rupture.
Un soir, dans une galerie d'art, Cristina "flashe" pour le peintre Juan Antonio, bel homme à la sensualité provocante. Son intérêt redouble lorsque Judy lui murmure que Juan Antonio entretient une relation si orageuse avec son ex-femme, Maria Elena, qu'ils ont failli s'entre-tuer.
Plus tard, au restaurant, Juan Antonio aborde Vicky et Cristina avec une proposition des plus directes : s'envoler avec lui pour Oviedo, consacrer le week-end à explorer les beautés de la ville, à boire du bon vin et à faire l'amour. Vicky est horrifiée ; Cristina, ravie, la persuade de tenter l'aventure...

Avec Scarlett Johansson, Rebecca Hall, Javier Bardem

Date de sortie : 08 Octobre 2008

Vu la semaine dernière.
Un Woody Allen correct et plutôt abouti à défaut d'être réellement transcendant. Le quatuor d'acteurs vaut à lui seul le déplacement : Rebecca Hall est totalement craquante en petite fille bien rangée qui va se poser des questions, Javier Bardem en Ibérique sensible, Pénélope Cruz la tigresse déchainée et Scarlett, oulala Scarlett il n'y a même pas de mots :mrgreen:
Ce qui est intéressant c'est la manière dont Woody essaye de cerner les différentes attentes de l'amour, cette façon qu'a l'homme de rechercher quelque chose et d'en même temps avoir un passé qui nous rattrape, un avenir qui pose pleins de questions et parfois même cette capacité à ne jamais être bien peu importe la route que l'on choisi. On ressort de la salle et on se dit que l'amour c'est compliqué quand même.
Note : 6.5/10

Séraphine de Martin Provost

Synopsis :

En 1912, le collectionneur allemand Wilhelm Uhde, premier acheteur de Picasso et découvreur du douanier Rousseau, loue un appartement à Senlis pour écrire et se reposer de sa vie parisienne. Il prend à son service une femme de ménage, Séraphine, 48 ans. Quelque temps plus tard, il remarque chez des notables locaux une petite toile peinte sur bois. Sa stupéfaction est grande d'apprendre que l'auteur n'est autre que Séraphine. S'instaure alors une relation poignante et inattendue entre le marchand d'art d'avant-garde et la femme de ménage visionnaire.

Avec Yolande Moreau, Ulrich Tukur, Anne Bennent

Date de sortie : 01 Octobre 2008

Vu la semaine dernière.
Film fort réussi, assez simple dans sa mise en scène, lent voir très lent parfois mais qui pourtant révèle une intensité qui dépasse tout cela.
J'ai été très touché par le personnage de Yolande Moreau (encore une fois excellente), une Séraphine un peu simple, travailleuse et passionnée, des yeux pleins de sincérité, une naïveté exacerbée pour un rôle en or qui lui colle littéralement à la peau.
On suit au final ce parcours avec beaucoup d'intérêts (même sans être fan de peinture), un beau film.
Note : 7/10

lundi 20 octobre 2008

1 an !



Le blogdeste fête demain sa première année, une première bougie dont je suis assez fier car j'ai réussi plus ou moins à faire ce dont j'avais envie ici même. Je ne regrette donc pas le changement d'interface et la tournure que tout cela a pris. Le blog comptabilise 177 articles à ce jour.
P'tit bémol néanmoins en ce qui concerne la variété des articles car j'aimerai alterner un peu plus les thèmes, beaucoup de critiques ciné mais pas assez d'analyses de cd's, de coups de cœurs, de coups de gueules ou encore de faits de société qui m'interpellent, la faute principalement à un manque de temps.
Si j'arrive à améliorer tout ça pendant cette nouvelle année le blog ressemblera plus encore à l'idée que je m'en fais.
Merci en tout cas à tout ceux qui me suivent, je suis ouvert à toutes remarques aussi bien positives que négatives, n'importe quel conseil est le bien venu ;)
To be continued ...

La phrase de la semaine


« Agis avec gentillesse, mais n'attends pas de la reconnaissance. »

Confucius

mercredi 15 octobre 2008

La phrase de la semaine

"On ne devrait jamais jouer avec les sentiments ; on y brûle sa vie, le peu de sa vie que l'on emmagasine au fond de soi."
Jean-claude Clari

lundi 13 octobre 2008

RIP Guillaume

Je viens de rentrer et d'apprendre la triste nouvelle, Guillaume Depardieu est décédé, alors j'ai horreur de faire des hommages quand il est trop tard (c'est vrai pourquoi attendre ce moment là!!) mais je tenais à exprimer une certaine tristesse face à cette nouvelle.
Je ne connais que très mal sa filmographie mais je trouvais le personnage troublant et attachant. Un écorché vif, un homme d'une sensibilité rare et subtile, parfois violent, incontrôlable ou encore contradictoire dans sa façon d'être et de pensé. Un véritable torturé pour qui j'éprouvais beaucoup d'empathie.
Je conseille à tous son dernier film "Versailles" où l'acteur se livre totalement
Adieu l'artiste comme on dit !

mercredi 8 octobre 2008

1 mois ...

1 mois ...

mardi 7 octobre 2008

La phrase de la semaine

"Il y a une chose plus triste à perdre que la vie, c'est la raison de vivre, plus triste que de perdre ses biens, c'est de perdre son espérance"
Paul Claudel

vendredi 3 octobre 2008

Vinyan de Fabrice de Welz

Synopsis :

Incapables d'accepter la perte de leur fils dans le Tsunami de 2005, Jeanne et Paul sont restés vivre en Thaïlande. S'accrochant désespérément au fait que son corps n'a pas été retrouvé, Jeanne s'est persuadée que son enfant a été kidnappé, dans le chaos qui suivit la catastrophe... qu'il est encore vivant. Paul est sceptique, mais ne peut pas briser le dernier espoir de sa femme. Le couple va alors embarquer dans une quête qui les plongera au fin fond de la jungle tropicale, au sein d'un royaume surnaturel où les morts ne sont jamais vraiment morts...

Avec Emmanuelle Béart, Rufus Sewell, Julie Dreyfus

Date de sortie : 01 Octobre 2008

Vu hier.
Ah ben voilà du film qui fait plaisir à voir !! Vinyan c'est le genre de film que tout cinéphile rêve de voir plus souvent, le genre qui a des couilles et qui sort des sentiers battus. Véritable expérience sensoriel et humaine, Vinyan nous prend par la main et nous embarque doucement vers un cauchemar aussi irréel que flippant. D'un rythme lent mais machiavélique il s'impose comme un exemple d'originalité. L'atmosphère est viscéral et malsaine, le tout imagé par une descente aux enfers où ressurgissent les instincts primaires sublimer par un esthétisme froid et oppressant.
Le duo d'acteurs et convainquant, le travail de son joue beaucoup sur les émotions, bref il n'y a pas grand chose à redire sur cette production osé et sur le deuxième très bon film de Fabrice Du Welz
Note : 7.5/10