jeudi 27 décembre 2007

Gone baby Gone de Ben Affleck

Synopsis :
Dans une banlieue ouvrière de Boston, la petite Amanda a disparu. Après l'échec des recherches menées par la police, la tante et l'oncle de l'enfant décident de faire appel à des détectives privés du coin, Patrick Kenzie et Angie Gennaro.Patrick et Angie connaissent bien le quartier, au point de savoir que Hélène, la mère d'Amanda, est une droguée. Plus ils enquêtent, plus ils découvrent l'envers de la ville dans ce qu'il a de plus sombre. Ils s'enfoncent au-delà des mensonges et des faux-semblants, vers les secrets les plus noirs de la ville, là où règnent les dealers, les criminels et les pédophiles. Cela ne les aide pourtant pas dans leur enquête et Amanda reste introuvable.Face à la pression médiatique, Remy Bressant, un enquêteur qui ne lâche jamais, et le capitaine de police Jack Doyle vont aussi s'attaquer à l'enquête. La vérité finira par surgir, mais elle aura un prix. Chaque ville a ses secrets, chaque humain sa conscience...

Avec Amy Ryan, Casey Affleck, Michelle Monaghan
Date de sortie : 26 Décembre 2007

Vu hier.
Premier film derrière la caméra pour Ben Affleck, acteur moyen que j' ai personellement du mal à encadrer .... C' est sous une nouvelle facette que l' on découvre donc le bonhomme, plus profond et plus interressant, il fait de son premier film quelque chose de très respectable.
Le scénario peut paraitre un peu gros, la mise en scène a beau manquer de fluidité et de lisibilité, il n' en reste pas moins qu' un film très soigné avec de l' envergure, une histoire qui joue avec le bien et le mal sans cesse jusqu' a débouché sur un fin où plus personne ne peut dire qu' elle était le bon choix.
Les acteurs son bons, notement son frère, Casey Affleck, qui transcende le film par sa vulnérable détermination. A noter aussi la superbe prestation de Ed Harris et de Michelle Monaghan.
Ben Affleck nous livre donc un film imparfait mais tellement soigné qu' il ne peut que prédire du bon, à suivre ....
Note : 7/10

mercredi 26 décembre 2007

Bienvenue à Gattacca d' Andrew Niccol

Synopsis :
Dans un monde parfait, Gattaca est un centre d'etudes et de recherches spatiales pour des jeunes gens au patrimoine genetique impeccable. Jerome, candidat ideal, voit sa vie detruite par un accident tandis que Vincent, enfant naturel, reve de partir pour l'espace. Chacun des deux va permettre a l'autre d'obtenir ce qu'il souhaite en dejouant les lois de Gattaca.
Avec : Ethan Hawke, Uma Thurman, Jude Law

Date de sortie : 29 Avril 1998

Revu pour la troisième fois hier après-midi, un film somptueux, un film parfait qui parle d' imperfection :)
Le scénario est très intelligent et donne à réfléchir sur notre avenir notament celui de la génétique. Un domaine où le progrès est à la fois important mais qui va aussi être assujettie aux dérapages et abus. Andrew Niccol nous présente une société metant de coté les êtres "non-parfaits", une société qui nous juge sur un ADN, sur un verre d' urine, sur un cheveux, une société baignant dans le désir de perfection, perfection atteinte au détriment de tout humanisme.
Une poésie et un sens du récit transpire de ce film, les sentiments sont bien retranscrit, j' ai été très touché par l' amitié entre Vincent et Jérôme pleine de non-dit et d' intention. La dernière scène est forte en émotion.
Un film de Science-fiction sans effets spéciaux mais esthétiquement très réussi. Le tout est porté par d' exellents acteurs ainsi qu' une introduction très soignée.
A NE PAS LOUPER !
Note : 9/10

mercredi 19 décembre 2007

La graine et le mulet d' Abdellatif Kechiche

Synopsis :
Sète, le port. Monsieur Beiji, la soixantaine fatiguée, se traîne sur le chantier naval du port dans un emploi devenu pénible au fil des années. Père de famille divorcé, s'attachant à rester proche des siens, malgré une histoire familiale de ruptures et de tensions que l'on sent prêtes à se raviver, et que les difficultés financières ne font qu'exacerber, il traverse une période délicate de sa vie où tout semble contribuer à lui faire éprouver un sentiment d'inutilité. Une impression d'échec qui lui pèse depuis quelque temps, et dont il ne songe qu'à sortir en créant sa propre affaire : un restaurant. Seulement, rien n'est moins sûr, car son salaire insuffisant et irrégulier, est loin de lui offrir les moyens de son ambition. Ce qui ne l'empêche pas d'en rêver, d'en parler, en famille notamment. Une famille qui va peu à peu se souder autour d'un projet, devenu pour tous le symbole d'une quête de vie meilleure. Grâce à leur sens de la débrouille, et aux efforts déployés, leur rêve va bientôt voir le jour... Ou, presque...

Avec Habib Boufares, Hafsia Herzi, Faridah Benkhetache

Date de sortie : 12 Décembre 2007

Vu dimanche.
Magnifique film du réalisateur de l' esquive, beaucoup d' humanité transparait de cette histoire simple et efficasse.
Abdellatif Kechiche film le naturel de la vie, ces petites choses qui font de la vie ce qu' elle est, une banalité sublimée par la caméra qui film au plus proche les personnages, on est avec cette famille, on mange avec elle, on partage leur quotidien à tel point que l' on est littérallement plongé au coeur de cette véritable aventure humaine.
Du cinéma quasi documentaire tant il est au bord de la réalité, de ces tracas et bonheurs qui contruisent les vies, c' est la que le film d' Abdellatif Kechiche fait fort, c' est qu' on à pas l' impression d' assister à un cinéma mais à une vie réelle.
Les acteurs sont d' une spontaneïté impressionante, le "couple" Slimane/Karima est très attachant. Encore une fois Kechiche fait un travail ENORME de direction d' acteurs et fait littéralement explosé des inconnus.
La famille musulmane est décrite sans clichés ni, à l' inverse, morale barbante, elle ressemble tous simplement à n' importe quelle famille avec ses défauts et ses qualités .... ca à l' air du con à dire mais c' es tellement rare de voir ça qu' il faut le souligner.
L' histoire est construite de tout petit rien mais nous émeut au plus profond on nous faisant finalement, par sa pureté, réfléchir sur pas mal de thème comme l' immigration, l' intégration, l' importance de la famille, l' entraide ect ...
Beaucoup beaucoup d' humilité transperce la graine et le mulet ...
Note : 7.5/10

lundi 17 décembre 2007

Herman Düne


Peut être le groupe que je préfère, un gros gros coup de coeur qui s' est déclaré il y a environ 1 an ...
C' était devant un film, les amitiés maléfiques (film moyen au passage), que j' ai découvert le premier morceau d' Herman Düne dont j' ignorait encore le nom à l' époque. Ca a été le coup de foudre, j' ai cherché quelques jours, j' ai parcourus les forums afin de savoir qui chantais, je n' avais ni le titre ni l' auteur mais malgré tout j' ai fini par trouver, celui qui chante "Had I Not Known" s' appelle Herman Düne !
Ni une ni deux je me suis renseigné sur le groupe et je me suis procuré l' album "Not on top", résultat un délice de tous les instants, j' été conquis !!! Quelques mois après je suis allé au concert qui m' a conforté dans mon choix, je n' attends qu' une chose c' est qu' ils repassent !!
Quelque chose d' assez unique émane de ses chansons, un mélange de mélancolie et de joie de vivre, une fraicheur et une simplicité exacerbée dans un rythme folk, on a déjà tous essuyés nos larmes à travers un sourire ben avec Herman Düne c' est un peu ça à chaque chanson.
Ce qui ne gache rien c' est que les personnages sont à l' image de leurs chansons, des gens simples, plein d' humilité, pas de prises de têtes, de chichi, de course à l' argent et à la reconnaissance, tout simplement quelque chose de naturel qu' ils ont envie de partager avec le public.
Pour vous faire une idée je peux vous conseillez les chansons suivantes : "This Will Never Happen", "I wish I could see you", "1 2 3 apple tree" entres autres ...
A écouter absolument !

vendredi 14 décembre 2007

I' m not there de Todd Haynes

Synopsis :
Un voyage à travers les âges de la vie de Bob Dylan. Six acteurs incarnent Dylan tel un kaléïdoscope de personnages changeants : poète, prophète, hors-la-loi, imposteur, comédien, martyr et "Born Again". Ils participent tous à l'esquisse d'un portrait de cette icône américaine définitivement insaisissable.

Avec Christian Bale, Cate Blanchett, Marcus Carl Franklin

Date de sortie : 05 Décembre 2007

Vu mardi.
Un film à la fois insaisissable et envoutant à l' image de Bob Dylan, chanteur aux multiples facettes.En effet dur dur de tout comprendre, de tout suivre dans ce récit éclaté où chaque morceaux représente une personnalité de l' artiste.
6 acteurs pour l' incarner rien que ça et lorsqu' on commence à s' interresser à Dylan on se rend bien compte qu' on est loin du compte. L' homme est complexe, le film est à son image, dans i' m not there personne ne s' appelle Bob Dylan mais tout le monde l' incarne, sorte d' hommage au poète qui n' a jamais voulu être un symbole, qui ne voudrait pas être un berger.
Je connait vaguement la vie de Dylan et j' avoue franchement qu' il m' a été très dur de rentrer dans le film, je pense que sans connaitre sa vie et son parcours sur le bout des doigts l' approche n' est pas évidente. Cependant artisitiquement parlant le film fait preuve d' une grande maitrise, une vraie leçon de cinéma, des idées qui foisonnent à tout va, une mise en scène soigné dans les plus petits détails, une photographie magnifique et des acteurs habités.
Mention spécial à la très grande Cate Blanchett qui campe un Dylan androgyne terriblement envoutant.
Bon, vraiment très bon mais dur de noter un film lorsqu' on a l' impression d' avoir raté tant de clin d' oeil, tant de citation emprunter au maître et donc qu' on est presque un peu passé au travers du chanteur.
Il faut surement être cinéphile et accro à Bob Dylan pour pouvoir apprécié pleinement malheuresement je suis cinéphile et j' aime bien Dylan ;)
Note : ??/10

lundi 10 décembre 2007

Alien, le huitième passager de Ridley Scott

Synopsis :
Le vaisseau commercial Nostromo et son équipage, sept hommes et femmes, rentrent sur Terre avec une importante cargaison de minerai. Mais lors d'un arrêt forcé sur une planète déserte, l'officier Kane se fait agresser par une forme de vie inconnue, une arachnide qui étouffe son visage.Après que le docteur de bord lui retire le spécimen, l'équipage retrouve le sourire et dîne ensemble. Jusqu'à ce que Kane, pris de convulsions, voit son abdomen perforé par un corps étranger vivant, qui s'échappe dans les couloirs du vaisseau...
Avec Sigourney Weaver, Tom Skerritt, Veronica Cartwright

Date de sortie : 12 Septembre 1979

Revu hier.
Un des plus grands films du cinéma, celui qui a posé les bases du genre, le film mille fois copié mais jamais égalé, Alien par Ridley Scott est tout simplement un chef d' oeuvre !!
Un mélange de genre d' une efficassité redoutable, un réalisateur au sommet de son art qui distille une ambiance macabre, un huit clos angoissant de bout en bout, une mise en scène sobre et très classe, un monstre effrayant et charismatique, une héroïne qui restera culte à jamais, Alien c' est tout ça à la fois, un film quasiment parfait.
Le revoir même 30 ans après ne pose pas de souci, il a très bien veilli et rappelle à chaque fois qu' il est le maître incontestablement.
Film qui sera suivi plus tard par 2 ENORMES FILMS à mon sens, le deuxième est un film d' action épouvante comme on en a rarement fait, le troisième se rapproche un peu plus du premier et reprend cette tension ultime avec un final époustoufflant, reste que la série s' est achevé sur un quatrième volet plus que mitigé ... dommage ...
Je rêve d' un dernier film qui soit à la hauteur des 3 premiers pour conclure tout ça, Ripley tu veux pas revenir ?? :)
Note : 9/10

Cowboy de Benoït Mariage

Synopsis :
Daniel Piron a le blues. Son couple est monotone, ses idéaux se sont envolés, même son travail de journaliste est une farce. La seule idée qui le galvanise encore est de retrouver et de filmer Tony Sacchi, héros révolutionnaire de sa jeunesse.A travers cette aventure, Daniel voudrait réhabiliter le jeune homme ardent et engagé qu'il était. Mais, hélas pour lui, Sacchi est devenu un gigolo cynique. Au bout d'une épopée tragi-comique, Daniel Piron finira-t-il par comprendre qu'il faut assumer ses désillusions pour se retrouver ?

Avec Benoît Poelvoorde, Gilbert Melki, François Damiens

Date de sortie : 05 Décembre 2007

Vu hier.
Résultat mitigé encore une fois pour Benoit Mariage, respectable monsieur qui soigne son travail, il a pourtant généralement du mal à aller au bout des choses.
C' est encore le cas ici où l' ont sent un réalisateur honnète et travailleur mais qui pourtant reste le cul entre 2 chaises et ne parvient pas réellement à nous interresser. Son personnage est très attachant mais le scénario ne suit pas, il ne se passe finalement pas grand chose au bout du compte et si la remise en question de Daniel est légitime on se détache malgré tout assez vite de cette histoire de reconstitution qui est en plus mal exploitée.
Sans arrêt le film flotte entre rires et larmes, entre comédie et drame mais sans sublimer ni l' un ni l' autre.
Vraiment dommage car une fois de plus Poelvoorde est impressionant dans les 2 registres, clown triste qui nous émeut encore plus lorsque l' on connait sa situation actuelle, un grand acteur qui enchaine malhreusement trop souvent les rôles populaires et médiocres ...
Au final il reste quelques scènes plutot sympa mais c' est trop maigre pour en faire un bon film.
Note : 5/10

mardi 4 décembre 2007

Darshan de Jan Kounen

Synopsis :
Surnommée "La Mère Divine indienne", Amma est considérée comme une Sainte dans son pays. Issue d'un milieu modeste, elle finance plus de 25 000 pensions pour femmes, des camps médicaux mobiles, des orphelinats et des écoles ainsi que l'hôpital Amrita Istitute of Medical Science and Research, et finance ses actions grâce aux dons recueillis lors des célébrations (Puja, Homa, Bhajan, Darshan, Devi Bhava) qu'elle organise à travers le monde. A l'occasion de son cinquantième anniversaire en septembre 2003, plus de cent mille personnes se sont réunies durant quatre jours à Kochi, dans le Kérala. Lors de la cérémonie du Darshan, Amma a serré dans ses bras plusieurs milliers de personnes une à une, sans interruption, pendant plus de 20 heures. Que se passe-t-il "réellement" lors de cette étreinte ?

Avec Sri Mata "Amma" Amritanandamayi Devi

Date de sortie : 30 Novembre 2005

Vu il y a quelques heures.
Petite appréhension avant de mettre le film en marche, peur de me retrouver devant un univers très religieux chose à laquel je suis très erméthique.
Finalement non, enfin si mais j' ai presque envie de dire que j' ai vu la vrai religion, celle que peu pratique, celle du coeur et de la raison, celle qui consiste à agir avec altruisme et générosité, celle qui traverse les frontières sociales, raciales et religieuses, celle que l' on pourrait simplement appelé AMOUR.
On est bien loin de nos société actuelles qui ne cultivent plus que le pouvoir, la cupidité, le profit et la compétition avec son voisin, on est loin aussi de nos problèmes futiles d' écrans plats et de portables révolutionnaires ect ...
Avec Amma c' est une quête spirituelle, un travail sur l' esprit afin d' être tout simplement quelqu' un de bien, et encore une fois à l' inverse de nos sociétés c' est elle qui donne l' exemple. Véritable Gourou (au sens noble du terme) elle traverse les villes afin de transmettre son amour. Amma c' est l' humanité représenté, c' est un esprit au dessus des autres, c' est un guide spirituel au service des autres, c' est une âme merveilleuse.
Kounen se son coté réalise un film très soigné, un documentaire aérien qui frole parfois le mystique, un voyage objectif de tous les instants, des plans merveilleux, une caméra envoutée au coeur de ce personnage unique au monde.
Au passage j' en profite pour dire que Kounen réalisa quelques mois plus tôt un autre documentaire, d' autres mondes, où il fignola sa quête intérieur, un autre film objectif et interressant.
Le genre de film que l' on ferait bien de passer dans toutes les écoles du monde.
Note : 9/10

Cruising (la chasse) de William Friedkin

Synopsis :
La police new-yorkaise enquête sur deux meurtres d'homosexuels appartenant à la tendance sado-masochiste, qu'elle pense être dus au même tueur. Le capitaine David Edelson, chargé de l'affaire, propose à un jeune policier en uniforme, Steve Burns - qui possède les caractéristiques physiques des victimes - d'infiltrer la communauté gay. Comme il ambitionne de devenir "enquêteur", Steve, voyant la possibilité d'une rapide promotion, accepte, en dépit du danger qu'il encourt.Installé dans un appartement de Greenwich Village, Steve fréquente toutes les nuits les lieux de rendez-vous homosexuels : bars, discothèques, boîtes de nuit, jardins publics. L'assassin, habillé d'un blouson de cuir à pièces métalliques cliquetantes, porteur d'une casquette de motocycliste et le visage dissimulé derrière des lunettes de soleil, frappe par deux fois encore..

Avec Al Pacino, Karen Allen, Paul Sorvino

Date de sortie : 24 Septembre 1980

Vu il y a quelques jours.
Un poil déçu je l' avoue, l' affiche laisser rêveur, d' un coté Al pacino de l' autre William Friedkin, de quoi faire saliver n' importe qui, mais le film, malgré ses qualités ne convaint pas pleinement.
L' ambiance est parfaite, ca sent le glauque à plein nez, les ruelles sales et les perversions sont de mises dans cet univers sordide.
Friedkin nous étouffe dans sa mise en scène sombre comme il en a le secret.De ce coté là le film est très reussi, de même que le casting avec Al pacino en tête pour un rôle "bizarre". Tout au long du métrage, les deux compères multiplies les situations ambigües, des actes à un simple regard rien n' est clair.
Mais personnellemnt j' ai trouvé que ce polar n' allait pas au bout des choses, la "transformation" de Steve Burns reste flou, ca manque un peu de profondeur tout ça quand même, le personnage principal n' est pas assez fouillé et du coup nous ne rentrons pas totalement dans le film.
Malgré tout un film interressant.
Note : 7/10

dimanche 2 décembre 2007

Les femmes de ses rêves des frères Farelly

Synopsis :
Eddie est un velléitaire qui cherche depuis des années la femme parfaite. Persuadé d'avoir trouvé celle-ci sous les traits de la belle et très sensuelle Lila, il décide de mettre fin à un célibat prolongé, et l'épouse quelques semaines seulement après leur rencontre, avec les vifs encouragements de son père et de son meilleur ami.Mais la lune de miel au soleil du Mexique tourne au cauchemar, car Lila ne tarde pas à révéler sa vraie nature - terrifiante ! - et comprend qu'il a épousé... l'erreur de sa vie.Au bord de la crise de nerfs, le malheureux reprend espoir à la vue de la douce et belle Miranda, et s'enflamme une fois de plus, convaincu d'avoir découvert l'âme soeur. Problème : comment faire sa conquête tout en tenant Lila à l'écart ?
Avec Ben Stiller, Michelle Monaghan, Malin Akerman

Date de sortie : 28 Novembre 2007

Vu Jeudi.
Pas du tout ma came à la base ce genre de film et pourtant dans une energie que je ne saurai définir je me suis décidé à allez voir ce que je ne vais d' habitude jamais voir.
Finalement ca remet bien tout à sa place, je n' aime définitivement pas ce genre de comédie dite à l' Américaine.
Un humour très lourd et pas fin pour un sou, alors oui on sourit parfois, on rigole rarement mais finalement on a l' impression de se taper 1h30 d' humour facile et ma foi assez futile.Tout les ingrédients sont présents, le pauv' type, la super nana, les potes naz, les fameuses transformation corporelles de type boutons ou coup de soleil, la scène "d' amour", les gags vaseux en dessous de la ceinture ect ...
Bref les fans du genre seront surement ravi, personnellement je retourne à mes moutons :)
Note : 3/10

samedi 1 décembre 2007

Across the universe de Julie Taymor

Synopsis :
Une histoire d'amour dans les années 60, au coeur des manifestations anti-guerre, des voyages spirituels et du rock'n roll, qui part des docks de Liverpool vers le psychédélique Greenwich Village, des émeutes de Détroit aux champs de bataille du Vietnam.Jude et Lucy sont plongés, avec des groupes d'amis et de musiciens, dans le tumulte des années anti-guerre et des révolutions culturelles, guidés par "Dr Robert" et "Mr Kite". Jude et Lucy sont la proie des forces tumultueuses qui secouent l'époque et vont les obliger à se trouver eux-mêmes pour se retrouver l'un l'autre...
Avec Evan Rachel Wood, Jim Sturgess, Joe Anderson

Date de sortie : 28 Novembre 2007

Vu Jeudi.
Comédie musicale ayant pour bases les années 60 en reprenant les chansons des beatles. Que les passionés jettent leurs pierres, les chansons sont respectées et très bien reprises :)
Across the universe fait parti de ces films imparfait que l' on affectionne particulièrement, ceux que l' ont défend et à qui l' ont trouve toujours des excuses. C' est avant tout un film attachant et sincère, bourré de bonnes idées, de fraicheur et d' envie, il démarre, sait où il veut aller et nous ammène avec lui dans un bain poétique qui déborde de bonheur.
Alors oui on peut repocher au film de n' effleurer que la naissance du mouvement hippies, de faire de même avec le contexte politique et social, et de mettre un peu de coté la drogue et autres emanation de l' époque mais à coté de ça on est bien content de voir une bonne comédie musciale haute en couleur.
Note : 7/10

La nuit nous appartient de James Gray

Synopsis :
New York, fin des années 80. Bobby est le jeune patron d'une boite de nuit branchée appartenant aux Russes. Avec l'explosion du trafic de drogue, la mafia russe étend son influence sur le monde de la nuit.Pour continuer son ascension, Bobby doit cacher ses liens avec sa famille. Seule sa petite amie, Amada est au courant : son frère, Joseph, et son père, Burt, sont des membres éminents de la police new-yorkaise...Chaque jour, l'affrontement entre la mafia russe et la police est de plus en plus violent, et face aux menaces qui pèsent contre sa famille Bobby va devoir choisir son camp...
Avec Joaquin Phoenix, Mark Wahlberg, Robert Duvall

Date de sortie : 28 Novembre 2007

Vu Jeudi.
Un polar sacrement burné qui secoue les tripes du début à la fin. Tellement intense qu' il arrive presque à nous faire oublier son scénario cousu de fils blanc derrière sa mise en scène inspirée complétement renversante.
Le style est parfait, toujours bordeline entre larmes et violences, le ton est juste, le contexte familliale bien exploré le tout porté par un Joaquin Phoenix tout simplement ULTIME, cet acteur est phénoménal, un monstre absolu, tout traverse dans son jeu, dans son regard félin. Wahlberg et Duvall sont eux aussi très bon, même Eva Mendes qui sort enfin des ses incroyables navets est crédible !
Cetaines scènes valent leurs pesant de cacahuètes, je pense notement à la course poursuite à la fois originale et efficasse.
En tout cas on ne s' ennuie pas une seconde, le rythme est soutenu sans en faire des tonnes, le film est à la fois touchant et brutal, très travaillé il ravira les fans du genre.
Note : 8/10

jeudi 29 novembre 2007

American gangster de Ridley Scott

Synopsis :
Début des années 1970, New York. Frank Lucas a vécu pendant vingt ans dans l'ombre du Parrain noir de Harlem, Bumpy Johnson, qui en fait son garde du corps et confident. Lorsque son patron succombe à une crise cardiaque, Lucas assure discrètement la relève et ne tarde pas à révéler son leadership, son sens aigu des affaires et son extrême prudence, en prenant pour auxiliaires ses frères et cousins et en gardant un profil bas. Inconnu de la police comme des hautes instances de la Cosa Nostra, Lucas organise avec la complicité d'officiers basés au Vietnam un véritable pont aérien et importe ainsi par avions entiers des centaines de kilos d'héroïne pure, qu'il revend à bas prix dans les rues de New York.Tandis que Lucas amasse ainsi, en toute discrétion, une fortune colossale, l'inspecteur Roberts du NYPD enquête patiemment sur l'origine et le fonctionnement de ce marché parallèle d'un genre inédit, et finit par soupçonner l'insaisissable Frank Lucas. Une étrange partie de cache-cache commence alors entre ces deux solitaires perfectionnistes dont les destins seront bientôt inextricablement mêlés...
Avec Russell Crowe, Denzel Washington, Chiwetel Ejiofor

Date de sortie : 14 Novembre 2007

Vu hier.
Après la grande déception qu' était "Une grande année" Ridley Scott revient avec un film carré qui fait oublié son erreur de parcours.
A 70 ans il s' offre son film de gangster et sans arriver à la hauteur de ses grands frères, American gangster possède pourtant une certaine force qui lui est propre.
Sobriété et efficassité sont de mise dans un polar racé qui tire sa force dans le calme amené par un Denzel Washington précis incarnant un dealer sans paillettes, discret et futé.
Les 2h40 passent très vite, l' histoire est interressante, les acteurs exellents, la BO sympa, bref que demande le peuple ??!
Le père Ridley est de retour, on est pas dans le chef d' oeuvre mais dans le très bon film !!
Note : 8/10

Faut que ça danse de Noémie Lvovsky

Synopsis :
Dans la famille Bellinsky : il y a Salomon le père, 80 ans, débordant de vie. Il se bat pour ne pas être enterré trop vite, entre des cours de claquettes sous le haut patronage de Fred Astaire et la recherche d'une compagne... La mère, Geneviève, ne rêve que d'une chose : poursuivre tranquillement son infantilisation auprès de son aide ménager, protecteur et ange gardien, Mr Mootoousamy. (Et) Sarah, la fille qui vit avec François, a bien du mal à trouver sa place entre son père qu'elle idolâtre mais qui l'agace, et sa mère qu'elle ne comprend plus. Elle apprend qu'elle est enceinte et doit prendre la responsabilité de construire une famille...
Avec Jean-Pierre Marielle, Valeria Bruni Tedeschi, Sabine Azéma

Date de sortie : 14 Novembre 2007

Vu mardi.
Comédie intellectuelle raté, scénario instable et humour qui ne fonctionne pas voilà comment je pourrais résumé ce film.
Ca part dans tous les sens sans être interressant, les personnages ne fonctionne pas, pas grand chose de drôle à se mettre sous la dent finalement ... On attends la fin avec une certaine impatience mais malgré tout on voit bien que la réalisatrice à voulu faire bien, s' est donné du mal, est sincère sans que ca ne marche.
Les scènes s' enchainent sans que ni l' humour ni l' émotion ne traverse.
Reste au final de bons acteurs, spécialement Marielle et Azéma qui s' en sorte très bien mais la sauce ne prend définitivement pas.
Note : 3.5/10

Lions et agneaux de Robert Redford

Synopsis :
Ils sont six. Tous sont impliqués de près ou de loin dans le combat de l'Amérique contre le terrorisme. Chacun arrive à un tournant de sa vie, et les enjeux ne vont en être que plus élevés...A Washington, un sénateur aux ambitions présidentielles essaie de vendre la dernière stratégie globale à une journaliste d'information de télévision redoutée. Entre eux, c'est une lutte d'intelligence, de charme... et d'intérêts.Dans une université de la côte Ouest, un professeur idéaliste tente de convaincre un étudiant blasé de changer l'orientation de sa vie pour réaliser son potentiel.De l'autre côté de la planète, dans les montagnes enneigées de l'Afghanistan, deux de ses anciens élèves, loin des discours politiques et des arguments de leurs mentors, se battent juste pour survivre...
Avec Tom Cruise, Meryl Streep, Robert Redford

Date de sortie : 21 Novembre 2007

Vu mardi.
Pas déçu pour un poil par ce ptit film boudé pour les critiques, Robert Redford livre un film engagé sur la guerre en Irak.Certes il enfonce les portes ouvertes diront certains mais à en croire l' état politique actuel de la plupart des pays "riches" il n' est pas mauvais de rappeler à l' ordre l' esprit critique qui a tendance à s' endormir un peu plus chaque jour au fond de nous. Dans le jeu de ceux qui savent mais ne font rien et de ceux qui avalent tous ce qu' on leur raconte ce sont les médias qui gagnent.
Le film souligne également l' importance de l' éducation ainsi que la remise en question perpetuelle que l' on doit faire chacun de notre coté en ce qui concerne les médias, la politique, la vie, la transmission du savoir, ne pas être dupe pour enfin faire les bons choix et pas se faire dicter des choix préconçus par autrui pour accéder au pouvoir ou/et à l' argent.
La mise en scène rappelle les Inárritu (inévitablement un peu moins bon), le scénario est bon, c' est humain, interressant, le message politique fait du bien et débouche sur une fin qui fait réfléchir.
Coté acteurs, mis à part le sourire bright de Tom Cruise le reste du casting est plus que correct.
Un bon film qui peu en faire refléchir certains, on sait jamais ...
Note : 7.5/10

vendredi 23 novembre 2007

Ce soir, je dors chez toi d' Olivier Baroux

Synopsis :
Alex aime Laëtitia. Laëtitia a 30 ans. Elle est belle, drôle, effervescente, solaire. Laëtitia aime Alex. Elle adore même Jacques, le meilleur ami et l'éditeur d'Alex ; bref c'est la femme de sa vie, la mère de ses futurs enfants, sa lumière, sa raison de vivre mais... Alex préfère quand même qu'elle reste bien chez elle... "La vie à deux : oui ! mais pas dans le même appartement..."

Avec Jean-Paul Rouve, Mélanie Doutey, Kad Merad
Date de sortie : 21 Novembre 2007

Vu hier.
Premier en tant que réalisateur pour Olivier Baroux du duo Kad et O. et premier tour de manivelle plutot reussi j' ai envie de dire.
Le scénario n' est pas très folichon manquant souvent d' arguments face aux multiples sépération du couple, les engueulades déjà peu crédibles sont pardonnées en moins de 2 secondes montre en main mais malgré ça le film tire son épingle du jeu.
En effet le trio d' acteurs est d' une fraicheur incroyable, entre la folie de Kad drôle rien qu' a sa tête, la pétillante Mélanie et le pince sans rire qu' est Jean-paul Rouve il y a de quoi se taper de bonnes poilades !!
L' humour fait mouche quasiment à chaque fois et l' on attache très vite à ce petit groupe qui vadrouille de galère en galère.
Film populaire qui prouve bien que l' on peux taper large sans faire un navet, le but pour Olivier je pense étant d' ailleurs de mettre les producteurs dans sa poche, un peu d' argent au passage pour faire ce qu' il a envie après ...
Note : 7/10

jeudi 22 novembre 2007

Bientôt Noël ...

Eh oui que le temps passe vite, déjà bientôt Noël !! Dans 1 mois quasiment jour pour jour nous allons à nouveau nous retrouver en famille dans une période que je n' apprécie pas particulièrement ...
Pourquoi ?? C' est un mélange de choses qui font de Noël une fête que je pourrai considéré comme malsaine si je ne pesais pas mes mots ...
Il y a d' un coté la forme commerciale de la chose, on ne sait même plus si on fête Coca Cola ou si c' est religieux, le faite que dès début Octobre les magasins sortent déjà leurs chocolats et autres gadgets, que les pubs fleurissent à gauche et à droite, que les sapins et les luminaires soient installés dans les villes ect ... Chaque année on arrête pas le progrès en préparant Noël de plus en plus tôt ... A quand une manifestation comme en Allemagne il y a 2 ans pour qu' on arrête de nous gonfler 3 mois avant, les Français doivent aimer ça.
Deuxième chose, l' hypocrisie autour de la commémoration religieuse que représente Noël. Dans un état dit laïc, combien dépense t-on par ans en électricité, en achat de luminaires, en sapins, en main d' oeuvre pour une fête Chrétienne ??? Ca doit se compter en millions d' Euros ... et après on fustige les signes ostentatoires mais que penser de cette affichage religieux ?? Que penser de ces sapins dans les écoles qui n' est pas sans rappeler que seule la religion Catholique est enseigné en primaire ... Que doit-on penser de se parti pris bien ancré dans notre socièté tantôt assumé tantôt nier ??...
Troisièmement, et pour en finir, Noël me fais penser à une fête naïve et hypocrite où tout le monde se retrouve et oublie ses soucis et ses mésententes, tout le monde sourit même si le reste de l' année ils ne peuvent pas se voir, fausse joie, fausse entente, à Noël beaucoup de choses sont fausses, ca doit etre ça que je n' aime pas Noël n' est qu' une fourberie mi-religieuse, mi-commercial et totalement impure ...

L' homme sans âge de Francis Ford Copolla

Synopsis :
1938, en Roumanie. Dominic Matei, un vieux professeur de linguistique, est frappé par la foudre et rajeunit miraculeusement. Ses facultés mentales décuplées, il s'attelle enfin à l'oeuvre de sa vie : une recherche sur les origines du langage. Mais son cas attire les espions de tout bord : nazis en quête d'expériences scientifiques, agents américains qui cherchent à recruter de nouveaux cerveaux. Dominic Matei n'a d'autre choix que de fuir, de pays en pays, d'identité en identité. Au cours de son périple, il va retrouver son amour de toujours, ou peut-être une femme qui lui ressemble étrangement... Elle pourrait être la clé même de ses recherches. A moins qu'il soit obligé de la perdre une seconde fois.

Avec Tim Roth, Alexandra Maria Lara, Bruno Ganz

Date de sortie : 14 Novembre 2007

Vu hier.
Un film insaisissable et captivant à la fois, une oeuvre dense mais qui nous laisse sur le bord de la route, voici les premières impressions que j' ai eu quand je suis sorti de la salle.
Cette impression d' être toujours laissé à l' écart et de pourtant avoir assisté à un bon film ... Un peu à l' image du De Palma, "Le Dahlia noir", encore un grand réalisateur qui à laisser bons nombres de fans sur le coté avec un univers impermissible, ... veulent-ils trop en faire ?? Je ne sais pas mais toujours est-il que l' homme sans âge est pourtant très interressant, l' histoire est fantastique, la photographie splendide, les plans merveilleux, les acteurs au top ect ... vraiment pas grand chose à redire, c' est du grand art ...Et pourtant non, on est pas là, on ne vit pas se qui se passe à l' écran, sans trop savoir pourquoi nous ne sommes pas spectateurs.
Peut etre faut-il prendre un peu de recul ?? peut etre qu' une deuxième vision serait necessaire ?? Pas mal de questions reste chez moi en suspend snas que je ne puisse y répondre, ceci dit je ne regrette vraiment pas de l' avoir vu ... (désolé pour la critique pourri !!)
Note : 6/10

De l' autre coté de Fatih Akin

Synopsis :
Malgré les réticences de son fils Nejat, Ali, veuf, décide de vivre avec Yeter, une prostituée d'origine turque comme lui. Mais Nejat, jeune prof d'allemand, se prend d'affection pour Yeter lorsqu'il comprend qu'elle envoie son argent à sa fille en Turquie, pour lui payer des études. La mort accidentelle de Yeter éloigne durablement le père de son fils. Nejat se rend à Istanbul dans l'espoir de retrouver la trace d'Ayten, la fille de Yeter. A Hambourg, Ayten sympathise avec Lotte, une étudiante allemande aussitôt séduite par le charme et l'engagement politique de la jeune Turque. Lotte propose même à Ayten de l'héberger chez elle, malgré les réticences de sa mère, Susanne. Arrêtée et placée en détention, Ayten est finalement reconduite à la frontière puis incarcérée en Turquie. Sur un coup de tête, Lotte décide de tout abandonner et de se rendre en Turquie.

Avec Baki Davrak, Tuncel Kurtiz, Patrycia Ziolkowska

Date de sortie : 14 Novembre 2007

Vu hier.
Après un Head-on reussi le jeune réalisateur revient avec un film bourré de qualités mais qui est plombé par pas mal de longueurs.
En effet, il n' est pas dur de trouver d' énormes qualités à ce film, la photo est soigné, les acteurs sont convaincant, le scénario est interressant et plein d' humanité, c' est très bien filmé ect ... oui mais voilà même avec tous les ingrédients necessaires, on a du mal à rentrer dedans, c' est souvent très long, trop lent et donc après plus de 2 heures un peu barbant ...
Dommage car le choc des cultures à travers ces familles ordinaires est clairement interressant, de même que ce chassé-croisé perpetuel, cette métaphore sur le faite qu' on est si proche et à la fois si éloignés les uns les autres.
Le réalisateur est en tout cas à suivre car il a énormement de talent.
Note : 5.5/10

Once de John Carney

Synopsis :

Dans les rues de Dublin, deux âmes seules se rencontrent autour de leur passion, la musique... Il sort d'une rupture douloureuse. Elle est mariée à un homme qu'elle n'aime plus. Dans un monde idéal, ils seraient fait l'un pour l'autre. Ensemble, ils vont accomplir leur rêve de musique.

Avec Glen Hansard, Markéta Irglová, Alaistair Foley

Date de sortie : 14 Novembre 2007

Vu Dimanche.
Petite perle musicale et romantique, once fait parti de ces films qui nous laissent toujours un bon souvenir au fond de la tête, ce genre de film dont on tombe amoureux et que l' on aime bien revoir le dimanche soir, les pieds emmitoufler dans des draps, main dans la main avec sa fiancée.
Dans la ville de Dublin, John Carney tisse un film musical d' une grande sincérité, 1h25 bercé par des morceaux mélancolique et prenant au travers d' une histoire d' amour qui se développe autour de la passion des instruments et des textes.
Une symbiose évidente entre ces deux personnages très bien interprétés, manque d' originalité diront certains, c' est vrai, mais c' est surtout un film honnète qui laisse entrevoir un amour qui rechauffe le coeur et qui fait plaisir a voir.
Note : 8/10

samedi 17 novembre 2007

Les promesses de l' ombre de David Cronenberg

Synopsis :
Bouleversée par la mort d'une jeune fille qu'elle aidait à accoucher, Anna tente de retrouver la famille du nouveau-né en s'aidant du journal intime de la disparue, écrit en russe. En remontant la piste de l'ouvrage qu'elle tente de faire décrypter, la sage-femme rencontre Semyon. Elle ignore que ce paisible propriétaire du luxueux restaurant Trans-Siberian est en fait un redoutable chef de gang et que le document qu'elle possède va lui attirer de sérieux problèmes...Pour Nikolai, chauffeur et homme de main de la toute-puissante famille criminelle de l'Est, c'est le début d'une remise en cause. Entre Semyon et son fils Kirill, prêts à tout pour récupérer le journal, et l'innocente Anna, sa loyauté va être mise à rude épreuve. Autour d'un document qui se révèle de plus en plus explosif, plusieurs vies sont en jeu, dont la sienne, alors que se déchaînent les meurtres et les trahisons dans la famille comme dans la ville...

Avec Viggo Mortensen, Naomi Watts, Vincent Cassel

Date de sortie : 07 Novembre 2007

Vu mercredi.
Ambiance mafia russe pour le nouveau Cronenberg qui rappelle par certain aspect son "History of violence". Viggo Mortensen (encore lui) explose totalement dans son rôle, une prestation intense qui en mets plein la vue. Habité par son personnage glacial et imposant il tient littéralement le film sur ses épaules !
Cronenberg lui distille ses ingrédients, le corps et la psyché humaine, la frontière entre le bien et le mal, la violence ect ... Son film est interressant de bout en bout, ca ne retombe jamais à plat et il nous entraine doucement vers l' une des plus belles séquence de l' année (le hammam) qui renvoit au placard tout ce qu' on a pu voir les derniers temps en baston !!!
Deux petits bémol néanmoins, la performance de Cassel qui jout le bouffon de service (en plus ca tranche avec Viggo) et une fin un peu facile malgré les ambiguités restantes ...
Mécanique bien huilé et thriller de qualité !
Note : 8/10

Darling de Christine Carrière

Synopsis :
Darling est une femme d'aujourd'hui, lancée dans le broyeur de la vie, et qui donne l'impression de toujours choisir la mauvaise direction. Elle souffre car la vie ne l'épargne jamais vraiment. Mais elle ne se voit pas comme une victime. Elle ne s'apitoie pas sur son sort. Au contraire, son parcours, son histoire, témoignent d'une rage de vivre envers et contre tout. Elle se bat pour exister. Si elle tombe, elle se relève. Ses rêves se heurtent à la réalité mais elle avance, toujours et encore. Proche de la rupture, elle puise au fond d'elle même une énergie pour continuer.Sa parole la révèle comme une femme qui veut garder sa dignité et séduire malgré tout.Darling est naïve et effrontée, instinctive et courageuse. Elle possède la force vitale d'une héroïne de tragédie.

Avec Marina Foïs, Guillaume Canet, Océane Decaudain

Date de sortie : 07 Novembre 2007

Vu mercredi.
Premier rôle à contre-emploi pour Marina Foïs, première reussite j' ai envie de dire même si le film ne m' a pas totalement conquis sa performance reste à souligner.En effet Marina la petite boulotte nous tiens un rôle touchant, un rôle de gentil petite naïve et rigolote qui n' a jamais été vraiment désiré et du coup qui n' a jamais eu de chance ... Marina tient bon et parvient donc à nous livrer une prestation tout en douceur et en nuance.
Pour ce qui est du reste c' est moins parfait va-t-on dire. Car si le personnage de Darling est bien travaillé il n' en va pas de même quand elle est confronter à la violence, celle ci n' est pas assez palpable, pas assez noir, pas assez crédible par moment et surtout traité avec peu de finesse la plupart du temps.
Sur un sujet pareil j' aurai désiré un traitement plus sournois, dans les travers de la vie de couple.Ca m' a paru donc légèrement baclé, dommage.
Note : 6/10

Stardust de Matthew Vaughn

Synopsis :
Il était une fois un petit village anglais si tranquille qu'on aurait pu le croire endormi. Niché au creux d'une vallée, il devait son nom inhabituel - "Wall" - au mur d'enceinte qui depuis des siècles dissuadait ses habitants de s'aventurer dans le royaume voisin, peuplé de lutins, sorcières, pirates volants et autres engeances malfaisantes.Un jour, un candide jeune homme, Tristan, qui convoitait la plus jolie fille de Wall, s'engagea à lui rapporter en gage de son amour... une étoile tombée du ciel. Pour honorer sa promesse, il fit ce que personne n'avait encore osé : il escalada le mur interdit et pénétra dans le royaume magique de Stormhold...

Avec Charlie Cox, Claire Danes, Robert De Niro

Date de sortie : 24 Octobre 2007

Vu il y a quelques jours.
Pas du tout emballer au départ je me suis retrouver presque contre mon gré dans la salle de cinéma, poussé par des critiques élogieuses j' ai résisté longtemps avant de craquer !!
Que dire de plus si ce n' est que j' ai eu bien tord d' attendre autant, le film est un plaisir de tous les instants !! Notre âme d' enfant renaît subtilement devant ce compte où se cotoient étoiles et sorcières, la magie opère lorsqu' on franchit le mur et que l' on découvre ce monde caché.
Le scénario peu paraître simpliste mais les rebondissements sont perpetuels et on ne s' ennuie pas une seule seconde, on ajoute à ça une histoire d' amour comme on les aiment, de l' humour omniprésent et un metrage qui fait revivre Michèle Pfeiffer et Robert de Niro ... que demandais de plus !!
Ca faisait très longremps qu' un film du genre n' avait pas reussi le pari de mélanger si bien romantisme, aventure, humour et du coup à faire chavirer si notre coeur un peu engourdi de vieux balourd ...
Note : 8.5/10

mercredi 14 novembre 2007

Le rêve de cassandre de Woody Allen

Synopsis :
Sur un coup de coeur, deux frères s'offrent un voilier qu'ils baptisent "Cassandra's Dream". Une vraie folie car ni l'un ni l'autre n'ont réellement les moyens d'assumer ce signe extérieur de richesse. Terry travaille dans un garage tandis que Ian dirige le restaurant de leurs parents.Lorsque le premier est confronté à une importante dette de jeu et que le second s'éprend d'Angela, ambitieuse comédienne de théâtre, ils sont obligés de solliciter l'aide de leur oncle Howard qui a fait fortune en Californie.En contrepartie de son solide coup de pouce financier, il leur demande de lui rendre un petit service.

Avec Colin Farrell, Ewan McGregor, Tom Wilkinson

Date de sortie : 31 Octobre 2007

Vu hier.
Après deux bons films Woody Allen revient en petite forme avec un "rêve de cassandre" qui rappelle la mise en scène peu inspirée de "Melinda et Melinda".
C' est mou du genou, toujours très prévisible et peu travaillé. Un film fait à la va-vite sans âme ni passion.
Aussi inutile qu' imprécit c' est typiquement le genre de film qui lasse par sa médiocrité, surtout lorsqu' on sait de quoi le bonhomme est capable.
Non sur ce coup là le jeune homme ne s' est pas foulé et ca se ressent.Woody Allen minime donc ... malgré les performances d' acteurs pour le coup remarquablement inspirés.
Note : 4/10

mardi 13 novembre 2007

Le royaume de Peter Berg

Synopsis :
Riyad (Arabie Saoudite). Un attentat des plus sanglants jamais perpétrés contre des Occidentaux fait plus 100 morts et 200 blessés parmi les employés de la société pétrolière Gulf Oasis et leurs familles. Tandis que les bureaucrates de Washington discutent "droit d'ingérence" et "territorialité", l'agent du FBI Ronald Fleury et les membres de sa section d'intervention négocient un discret voyage de cinq jours en Arabie Saoudite pour identifier le cerveau de l'attentat.Dès leur arrivée au Royaume, Fleury et les siens sont confrontés à l'hostilité des Saoudiens, qui prétendent mener seuls l'enquête. Entravés par un protocole tatillon et pressés par le temps, les quatre agents comprennent qu'ils doivent gagner au plus tôt la confiance de leurs homologues saoudiens, aussi décidés qu'eux à retrouver les terroristes...

Avec Jamie Foxx, Jennifer Garner
Date de sortie : 31 Octobre 2007
Vu aujourd' hui.
Résultat plutot mitigé, il y a du bon et du moins bon à l' image du message qu' essaye de faire passer le film, en effet on sent bien la charge contre l' Amérique mais dans le même moment on voit à l' écran de braves soldats se battre contre des méchants terroristes. Du coup la plupart du temps le discours sonne faux,navigue entre la propagande et la dénonciation des causes de la guerre.
Coté réalisation c' est par contre sympa, la tension des 30 dernières minutes est remarquable, la caméra à l' épaule en jette bien. Le tout est soigné.
Chez les acteurs on regrettera un Jamie Foxx qui en fait un peu trop (et pourtant j' adore ce gars), le reste est relativement à la hauteur ...Bref ca peu détendre si on est un peu crevé mais si on cherche un peu on devient méfiant face au message apporté ...
Note : 6.5/10

jeudi 8 novembre 2007

Paris, ma capitale

Je reviens d' un week end à Paris très sympa, l' acceuil des amis chaleureux et convivial, humeur détendu et visites non stop étaient de mise, même le temps ne nous a pas embêté, un peu grisonnant mais agréable, va t-on se plaindre lorsque l' on passe 3 jours en pull au début du mois de novembre ??!
Bref je reviens enthousiaste, ma première dans la capitale, une découverte de tous les instants donc, beaucoup de changement par rapport à ma campagne natale et à tout ce que je connaissais jusque là, c' est à dire pas grand chose à vrai dire ...
Paris c' est une ambiance à part, un train de vie étrange pour nous autres provinciaux, en effet nous ne connaissons pas le bruit perpetuel, le calcul de temps par rapport aux transports en commun, les courses effrénés entre deux métros, les longues minutes infernales entre les arrêts où chacun joue à celui qui aura la meilleure tête d' enterrement, non plus d' ailleurs le file d' attente dans les fast food à 16h l' après midi ect ...
Mais Paris ce n' est pas que ça, il y a une sorte d' émanation culturelle et sociale assez impressionante, à tous les coins de rue des artistes exposent leur savoir faire, jongleurs, comiques, musiciens, gymnastes et bien d' autres spécialités sont représentées, un petit bout de trottoir suffit pour que s' expriment ces talentueux spécimens, des cafés théatres aux affiches de concerts étalés un peu partout on ressent réellement une culture frémissante et omniprésente. Aussi (mais c' est peut être mon coté un peu naïf) j' ai eu l' impression que les différences notement au niveau du look passaient bien mieux, que les regards de travers sur quelque chose d' extravagant étaient moins répétitifs et appuyés ...
Pas le temps de tout voir en 3 jours bien sur, on a fait notre maximum et ma foi on a très bien fait, j' ai même vu le stade de Roland Garros !!!
Des choses très interressantes donc, des monuments exeptionnels, une machine à touristes ahurissante, beaucoup de défauts pour tant de qualités, notre première ville de France est propice à tous les excès, bon ou mauvais.
Merci Lulu et Franz.

mardi 30 octobre 2007

Le pull-over rouge de Michel Drach

Synopsis :

En 1974, Elisa Garcia est retrouvee morte pres de Marseille. Christian Ranucci, dans les parages au moment du meurtre est arrete comme suspect. Il avoue puis revient sur ses aveux. Il sera condamne a mort et son recours en grace sera rejete. Il sera guillotine le 28 juillet 1976.

Avec Serge Avédikian, Roland Bertin, Michelle Marquais

Date de sortie : 07/11/1979

Vu cet après-midi.Le film tiré de la fameuse affaire Ranucci. Une affaire "passionnante" et incertaine sur laquelle il y a beaucoup à dire.
Malheuresement le film ne tient pas ses promesses et nous ballade dans une sorte de documentaire fiction, les mêmes soupes qu' ont nous sert sur le service publique ...
Rien n' est convainquant, la mise en scène est lourde et sans saveur, les acteurs sont complétements à coté de la plaque, la voix off qui nous explique se qui se passe à l' écran est autant inutile que barbante ect ...
Je vous épargne le scénario délicat comme un éléphant dans un magasin de porcelaine qui enchaine les preuves de l' enquête sans passion.
Pas grand chose grand chose à sauver, dommage l' histoire est pourtant poignante et ambigüe, tout ca aurait mérité un grand film !
Note : 2.5/10

samedi 27 octobre 2007

L' assassinat de Jesse James de Andrew Dominik

Synopsis :
Jesse James fut l'une des premières superstars américaines. On a écrit d'innombrables livres et récits sur le plus célèbre hors-la-loi des Etats-Unis. Fascinants et hauts en couleur, ceux-ci se focalisent le plus souvent sur son image publique et ses exploits... avec un souci tout relatif de la vérité. Ceux que Jesse James pilla, ceux qu'il terrorisa et les familles de ceux qu'il tua ne virent en lui qu'un dangereux criminel. La presse, qui suivit avec passion ses braquages tout au long des années 1870, jetait par contre sur lui et sa bande un regard des plus admiratifs.Homme du sud, ancien guérillero, Jesse aurait agi au nom d'une cause, noble et tragique : se venger de l'Union qui avait gâché sa vie avant de le marquer dans son corps. Ses concitoyens, de plus en plus urbanisés, de plus en plus coincés et réduits à une vie d'une désolante banalité, voyaient en lui le dernier des aventuriers. Un mythe vivant...Robert Ford était l'un des plus ardents admirateurs de Jesse. Ce jeune homme idéaliste et ambitieux rêvait depuis longtemps de partager les aventures de son idole. Il était loin de prévoir qu'il entrerait dans l'Histoire comme "le sale petit lâche" qui tuerait Jesse James dans le dos.Mais qui fut vraiment Jesse James, au-delà du folklore et du battage journalistique ? Et qui fut ce Robert Ford, entré à 19 ans dans le cercle des intimes de Jesse, qui réussirait à abattre chez lui l'homme que poursuivaient les polices de dix Etats ? Comment devinrent-ils amis ? Que se passa-t-il entre eux durant les jours et les heures précédant ce fatal coup de feu qui scellerait leurs destins ?


Avec Brad Pitt, Casey Affleck, Sam Shepard


Date de sortie : 10 Octobre 2007


Vu hier.
Une petite perle mélancolique et attachante sur le fameux Jesse James bien connu aux Etats-unis, célèbre truand assassiné par Robert Ford en 1882.
La fin tout le monde l' a connait et justement Andrew Dominik va tenter de voir comment on en est arrivé là, qu' est ce qui a fait que ??
Ce qui va boulverser l' histoire de Jesse James c' est sa rencontre avec Robert Ford, l' un est un malfrat sur le retour, l' autre est un jeune homme souvent moqué par son entourage en quête donc d' approbation. Un mélange très complexe va alors naître de leur rencontre, amour et haine se cotoie, de même que fasination et peur. Mélange très bien interprêté par un Brad Pitt désabusé et un Casey Affleck toujours borderline, le tout dans une atmosphère où les sentiments s' emmèlent, se contredisent.
Magnifique représentation que celle de la mort de Jesse où celui ci voit sa mort en face, regarde son meurtrier tremblotant et plein de larmes, sorte d' émoi et de fatalité dans les deux camps mais une mort acceptée par Jesse qui soulève encore plein de questions ...
Quant à Robert Ford il n' aura jamais la popularité escomptée, il sera pour toujours le traitre qui à tué James dans le dos, il le regrettera problement toute sa vie et acceptera lui aussi sa destinée.
La photographie est splendide, la musique également, tout est quasiment parfait et je retiendrai finalement qu' une légère longueur vers le milieu de film.
Il y a du Terrence Malick chez ce réalisateur, une force lyrique qui plane sur tous les paysages et les visages qu' elle rencontre. Une beauté de tous les instants, une symbiose permanente entre les éléments et les hommes qui laisse place au final à une fresque magnifique comme on en voit rarement au cinéma.

Note : 8.5/10

Michael Clayton de Tony Gilroy

Synopsis :
Avocat dans l'un des plus grands cabinets juridiques de New York, Michael Clayton arrange discrètement et par tous les moyens les affaires embarrassantes de ses clients. On lui confie le dossier douteux d'une puissante firme agrochimique. Lorsqu'il découvre que cette multinationale sans scrupules est prête à faire des millions de victimes pour s'enrichir, il ne peut plus échapper au choix qui s'impose à lui : étouffer la vérité ou la faire éclater, au péril de sa vie...
Avec George Clooney, Tom Wilkinson, Tilda Swinton

Date de sortie : 17 Octobre 2007

Vu Jeudi.
Bon ptit film que voilà, un thriller intense qui prend son temps dans le déroulement des choses, mise en scène sobre mais efficasse et scénario béton bien tortueux, que demander de plus !! Bravo à toute l' équipe pour ce morceau de pellicule bien plus fin que la plupart des thrillers, après le scénario de "La mémoire dans la peau" Tony Gilroy s' attaque à la réalisation, il passe ce cap avec brio, il prouve qu' il en a encore sous le pied, que derrière la caméra il se démerde aussi le bougre.
Le casting emmené par un George Clooney envouté est à la hauteur de même que la bande originale.
Que dire à part que si l' on est pas rebuté par ce scénario tarabiscoté et que l' on arrive à bien rentrer dans l' intrigue (chose pas forcement évidente au premier abord) on passe un bon moment.

Note : 7/10

vendredi 26 octobre 2007

Paranoïd Park de Gus Van Sant

Synopsis :
Alex, jeune skateur, tue accidentellement un agent de sécurité tout près du skatepark le plus malfamé de Portland, le Paranoïd Park. Il décide de ne rien dire.

Avec Gabriel Nevins, Jake Miller, Daniel Liu


Date de sortie : 24 Octobre 2007


Vu hier.
Accorché à mort par le dernier Gus Van Sant, Last days, j' attendais celui ci avec une certaine impatience, surtout suite aux critiques élogieuses que j' ai pu voir un peu partout ...
Et bien finalement déçu. Le réalisateur reprend dans Paranoïd Park le même genre de mise en scène que dans sa trilogie mais la sauce prend moins bien, cette fois ci l' interêt du film est limité, la poésie n' opère pas comme dans Gerry ou Elephant et l' ennui pointe le bout de son nez à chaque instant.
Les plans tournés au ralenti en Super 8 sont magnifiques mais on tendance à se répèter inlassablement, de même que l' intrigue du film qui n' abouti à rien au point où l' on se demande si l' on a vu autre chose à part des skateurs qui s' éclatent sur le bitume pendant 1h30 ...
Malgré tout il faut saluer le travail sur le son qui tente une approche psycologique du personnage principale lui même interprêté par l' impressionnant Gabriel Nevins !!! Une bande sonore hypnotique et étrange qui va chercher l' état d' esprit du jeune Alex.
Travaillé mais pas reussi malgré tout le film se laisse voir par respect pour ce réalisateur hors du commun et son style imcomparable, néanmoins sur ce coup là, la mayonnaise ne prend pas.

Note : 4/10

jeudi 25 octobre 2007

Attention aux chiens !!!



Autre sujet à la mode ces derniers mois, les chiens. Ces petits monstres qui vivent avec nous depuis des générations maintenant sont devenus fous !!!
Une nouvelle psycose est entrain de s' installer, la machine médiatique est en marche, les politiques bien sûr aussi, mais qu' en est-il vraiment ??!!
La réalité, c' est qu' il y a eu en France depuis 20 ans 30 décès, ce qui nous ramène à 1,5 décès par an, pour comparaison on peut citer les 15 morts par an que cause les piqures d' abeilles ... ou encore les 30 qui décèdent suite à un accident de chasse (source Christophe Gobert membre du Cfabas) ...
Bref en regardant ces chiffres ont peut constater qu' on est bien loin de la boucherie annoncée ici et là. Pouquoi tant de bruit alors ?? Pourquoi faire monter la sauce comme ça en s' acharnant sur les chiens dit "dangereux ou d' attaque" ??
J' avoue que je n' ai pas la réponse mais que je vois encore la dedans pas mal de désinformation et de manipulation d' opinion sans vraiment comprendre où elles ménent ... A part éliminer complétement des races de chiens (catégorie 1) de rendre les catégories 2 presque inaccessible et méchante aux yeux de la population.
Je ne vais pas dire que tout est rose dans le monde canin, surement pas on peut toujours faire mieux, notement un certificat d' aptitude de dressage pour possèder un chien TOUTES CATEGORIES CONFONDUS serait le bienvenue, pour l' instant voté il ne sera obligatoire que pour les 2 premières catégories ce qui ne fait qu' accroître l' impression de surdangerosité de ces chiens là et qui fait penser qu' un Bull-terrier (la machoire la plus puissante) ou un Labrador (toujours en tête du nombres d' accidents) n' a pas besoin d' être éduqué car il ne sera jamais méchant ni agressif ...
Tous ça manque comme toujours d' ojectivité, dommage car à chaque fois qu' on en manque on ne choisit pas les bonnes lois et nous continuons d' interdire stupidement, un minimum de reflexion serait le bienvenue pour nos amis les bêtes ...

mardi 23 octobre 2007

Iam : Saison 5

Un des albums que j' écoute le plus en ce moment. Très déçu par le "rap" des dernières années j' avais un peu quitté le navire peuplé de bien trop d' imbéciles, d' artistes frolant de plus en plus le ridicule et il faut le dire pas bien aidés par les médias qui ne diffusent que les groupes de merde ... Bref je ne m' occupais plus vraiment de ce mouvement et en écoutais de moins en moins ...
C' était sans compter sur Iam qui sorti il y a quelques mois leur cinquième opus (saison 5). Quel album !! Du grand, du très grand Iam, on est au niveau de l' école du micro d' argent sur ce coup là !! Dès le début on le sent, c' est du lourd, et c' est pas le ton un peu enervé que prend Shurik'n qui va nous faire penser l' inverse. Le groupe est de retour avec des idées et des convictions. Akhenaton et Shurik' n enfoncent les clous, tapent sur les préjugés ou autres inégalités, un rap fort et engagé nous parvient dans les oreilles. Des rappeurs à la noix (rap de droite) aux expulsions d' immigrés (si tu m' aimais), d' un ton noir (y' a rien de personnel) à un humour décalé et original sur "coupe le cake" à 40 balais on sent le groupe inspiré prêt à flinguer toutes les injustices Françaises.
Un album qui change clairement des soit disant rappeurs qu' on nous montre sans arrêt, néanmoins dommage qu' avec un album pareil le groupe ne soit pas assez "offishall" et qu' il ne soit pas mis assez en avant, Iam est à classer parmis les rares artistes qui ouvrent encore leurs gueules, j' pense qu' il doit y avoir un rapport entre ces deux choses ...

Le rugby, un formidable exemple.

Voici la nouvelle coqueluche des médias, le Rugby. A la base il s' agit d' un sport noble et sincère, actif dans notre pays depuis un bon moment il a toujours été apprécié mais n' a jamais été jusqu' à attirer la grosse masse populaire bien trop accrochée au foot. Seulement depuis quelques mois il a reussi à créer l' engouement tellement espéré par ceux qui ont misés sur lui, ceux qui ont mis beaucoup d' argent sur la table pour forcer une campagne de pub et essayer d' attirer le maximum de gens...
Que les choses soient claires, je n' ai rien contre le rugby bien au contraire, mais la façon dont on a reussi à faire aimer ce sport me fait frémir tout en ne faisant qu' accentuer les convictions que j' ai dans les rapports entre les médias et la populasse.
Car oui il faut bien l' avouer ils ont gagné !!! Non pas l' équipe de France mais ceux qui sont derrière tout ça, qui ont reussi à ce que les gens s' interressent au Rugby, mangent Rugby, s' habillent Rugby, parlent Rugby et se déplacent dans la rue pour lui à faire la fête dans les bars et klaxonner dans les villes. Ca a même fonctionné sur toutes les tranches d' âges et tout sexe confondu ! Une situation pas désagréable du tout mais qui fait quand même très peur lorsqu' on voit comment la télé peut nous faire aimer ce qu' elle veut, c' est elle qui décide, les gens ne font que suivre le mouvement. Le Rugby est pour moi le plus grand exemple récent de cette instrumentalisation, de la manipulation rapide et sûr que peut représenter l' outil télé et donc l' importance de notre petit écran dans un contexte social.
TF1 qui a du payer une sacré somme pour avoir l' exclusivité Rugby doit quand même savoir ce qu' ils font lorsqu' ils payent cette somme, ils doivent connaître leur puissance et la facilité qu' ils ont à faire ce qu' ils veulent, dans ce cadre là on voit bien comment la télé connait et utilise ses capacités manipulatrices ...

dimanche 21 octobre 2007

Nouveau blog ! Bienvenue.

Nouveau site nouveau blog, un peu marre de la présentation de Sky, puis marre des abrutis qui trainent la dessus, envie d' un contexte un peu plus mûr et surtout plus intime, un brin plus profond, l' envie de racadrer un peu mes messages, d' avoir plus de coups de gueule, de coups de coeur, d' alimenter mon dernier né de plus de critiques ciné, de choses qui me passent par la tête, de mes convictions, mes rêves débiles d' idéaliste ou au contraire mes cauchemards d' éternel pessimiste, bref juste l' envie de changer un peu d' air, de reprendre une respiration et d' avoir un oeil nouveau pour regarder tout ça ...