dimanche 29 novembre 2009

La phrase de la semaine


"Celui qui s'est brûlé en mangeant trop chaud, souffle même sur un morceau froid"
Proverbe homosexuel ... euh Grec ... pardon pour eux :p

Les vies privées de Pippa Lee de Rebecca Miller

Synopsis :

Pippa Lee s'est construite une vie confortable dans une atmosphère feutrée. Elle est dévouée à son mari plus âgé, ainsi qu'à ses enfants déjà adultes. Mais à l'approche de la cinquantaine, cette sérénité en apparence parfaite s'effrite. Pippa a connu une enfance tumultueuse et délurée où se sont mêlés sexe, drogue et rock'n'roll. Désormais, elle doit donc trouver un équilibre entre sa jeunesse troublée et la femme "trop rangée" qu'elle est devenue. Sa rencontre avec un mystérieux jeune homme va lui permettre de trouver un nouveau sens à sa vie...

Avec Robin Wright Penn, Julianne Moore, Winona Ryder

Date de sortie cinéma : 11 novembre 2009


Vu vendredi.
Un film qui vaut le coup d'oeil ne serait-ce que pour son casting en béton (Mme Penn en tête) mais également pour son portrait de femme reussi qui ne verse ni dans le larmoyant ni dans le sensationnalisme.
Alors certes c'est vite vu vite oublié car il n'y a rien de transcendant dans le dernier Rebecca Miller mais c'est juste assez honnête pour être bon.
"Les Vies privées de Pippa Lee" est un film qui respire la vie, ses émotions, ses doutes et ses drames.
Note : 6.5/10

Une affaire d'état d'Eric Valette

Synopsis :

Un avion chargé d'armes explose au dessus du Golfe de Guinée. Une escort girl est assassinée dans un parking parisien. Plusieurs milliers de kilomètres séparent ces deux événements et pourtant... Nora Chayd, inspectrice aux méthodes musclées, enquête sur le meurtre et bouscule sa hiérarchie. Victor Bornand, Monsieur Afrique officieux du gouvernement, tente d'étouffer la crise politique déclenchée par l'explosion. Quitte à avoir recours à son bras armé Michel Fernandez, un ancien des services de renseignements. Nora s'approche dangereusement des sphères du pouvoir. Les meurtres et trahisons s'accumulent. Au nom de la raison d'Etat ?


Avec André Dussollier, Thierry Frémont, Rachida Brakni

Date de sortie cinéma : 25 novembre 2009


Vu vendredi.
6 ans après l'excellent "Maléfique", Eric Valette revient avec un thriller politique qui rempli aisément son rôle.
Au programme casting 3 étoiles avec notamment un Thierry Fremont que j'ai trouvé vraiment excellent !! Petit bémol pour Dussollier avec qui j'ai toujours un peu de mal lorsqu'il s'attaque à ce genre là. Ambiance teigneuse et rythme assuré tout au long du film, le jeune réalisateur montre qu'il en a sous le pied en distillant une mise en scène classe et inspiré.
Dommage néanmoins que le scénario fasse penser au polar à deux balles et autres séries à complot politique car le film aurait pu être une vraie petite bombe ...
Note : 7/10

samedi 21 novembre 2009

La phrase de la semaine


"Rien n'est plus dangereux au monde que la véritable ignorance et la stupidité consciencieuse"
Martin Luther King

La musique de la semaine



Parce que je l'ai tellement écouté et parce qu'elle est toujours aussi belle ...

Renaud-Mistral gagnant

A l'origine de Xavier Giannoli


Synopsis :

Philippe Miller est un escroc solitaire qui vit sur les routes.
Un jour, il découvre par hasard un chantier d'autoroute abandonné, arrêté depuis des années par des écologistes qui voulaient sauver une colonie de scarabées.
L'arrêt des travaux avait été une catastrophe économique pour les habitants de cette région.
Philippe y voit la chance de réaliser sa plus belle escroquerie. Mais son mensonge va lui échapper.

Avec François Cluzet, Emmanuelle Devos, Gérard Depardieu

Date de sortie cinéma : 11 novembre 2009



Vu mardi.
3 ans après "Quand j'étais chanteur", Xavier Giannoli revient avec un genre un peu différent mais un film tout aussi réussi. Si ce n'est pas le film du siècle, de loin pas, il n'y a quand même pas grand chose à redire tant le film est carré sur toute la longueur : scénario inspiré d'une histoire hallucinante interprété par un François Cluzet très bon mais également des seconds rôles tous très épatants, psychologie des personnages bien travaillée ce qui rend le film touchant, réalisation très propre et musique inspirée. Le sous-texte social est également intéressant tant sur le plan professionnel que sur le plan humain ...
Du cinéma Français qui en fait pas des tonnes et qui le fait bien !
Note : 7/10

L'Imaginarium du Docteur Parnassus de Terry Gilliam

Synopsis :

Avec sa troupe de théâtre ambulant, " l'Imaginarium ", le Docteur Parnassus offre au public l'opportunité unique d'entrer dans leur univers d'imaginations et de merveilles en passant à travers un miroir magique. Mais le Dr Parnassus cache un terrible secret. Mille ans plus tôt, ne résistant pas à son penchant pour le jeu, il parie avec le diable, Mr Nick, et gagne l'immortalité. Plus tard, rencontrant enfin l'amour, le Docteur Parnassus traite de nouveau avec le diable et échange son immortalité contre la jeunesse. A une condition : le jour où sa fille aura seize ans, elle deviendra la propriété de Mr Nick. Maintenant, il est l'heure de payer le prix... Pour sauver sa fille, il se lance dans une course contre le temps, entraînant avec lui une ribambelle de personnages extraordinaires, avec la ferme intention de réparer ses erreurs du passé une bonne fois pour toutes...

Avec Heath Ledger, Johnny Depp, Jude Law

Date de sortie cinéma : 11 novembre 2009


Vu mardi.
Du Gilliam comme souvent un peu bancal et brouillon mais un Gilliam comme on aime, imaginatif, excessif, un peu fou mais terriblement attachant !
Même si je n'aime pas tout chez Gilliam je dois bien avouer qu'il est juste unique au monde et que le cinéma à besoin de lui.
L'Imaginarium du Docteur Parnassus souffre de quelques longueurs, semble un poil désordonné dans sa dernière partie, c'est sur, mais quel pied malgré tout ! Une pléiade d'acteurs qui s'amusent au travers un scénario loufoque, le style kitsho-psychédélique bien propre au réalisateur et une imagination débordante.
Voici les quelques raisons qui poussent à aller voir le dernier Terry Gilliam Wink
Note : 7.5/10

dimanche 15 novembre 2009

La musique de la semaine



Mo'Kalamity-Evolution

Encore une découverte récente (et encore merci JC!!), tout comme le groupe Why? de la semaine dernière mais dans un tout autre registre, l'album de la jeune Française est un régal !
Du reggae comme j'aime, aéré, rythmé et coloré, une artiste à découvrir.

vendredi 13 novembre 2009

La phrase de la semaine


"Je n’ai rien contre les négros, ritales, yuppins ou métèques. Ici vous n’êtes tous que des vrais connards"

Full metal jacket

dimanche 8 novembre 2009

La musique de la semaine



LA découverte de la semaine (Merci J-C), c'est juste énorme, des sonorités proche du trip-hop, un flow mi-rock mi-rap et un album (car oui j'ai eu le temps de l'écouter en entier pour une fois :p) qui au final est à l'image de cette chanson : A ECOUTER D'URGENCE !!
Why ? - The vowels, pt2

La phrase de la semaine

"Ecoute je n'aime pas te faire la morale mais j' vais te donner un conseil qui te servira à jamais : Dans la vie tu rencontreras beaucoup de cons, s'ils te blessent dis toi que c'est la bêtise qui les poussent à te faire du mal, ca t'éviteras te répondre à leur méchanceté car il n'y a rien de pire au monde que l'amertume et la vegeance, reste toujours digne et intègre à toi même ..."
Extrait de l'excellent film Persepolis que je conseil au passage à tous ceux qui ne l'ont pas vu !!

Away we go de Sam Mendes

Synopsis :

Lorsque Burt et Verona apprennent qu'ils vont devenir parents, c'est la panique. Ils détestent la ville de province où ils habitent, et maintenant que les parents de Burt déménagent, plus rien ne les y retient. Ils décident alors de partir à la recherche de l'endroit parfait où fonder leur famille. Sur leur chemin, ils rendent visite à leur famille et à de vieux amis. Certains leur paraissent fous à lier, d'autres leur donnent envie de suivre leur modèle... Mais finalement, tous vont aider à leur manière Burt et Verona à réaliser qu'ils n'ont peut être besoin que l'un de l'autre pour fonder leur foyer.

Avec John Krasinski, Maya Rudolph, Maggie Gyllenhaal

Date de sortie cinéma : 4 novembre 2009


Vu vendredi.
Difficile de croire qu'il s'agit du même réalisateur que le très pessimiste "Les noces rebelles" sorti en ce début d'année. Away we go est en quelque sorte l'antithèse de ce dernier. Road movie amoureux, le film est chaleureux, très cliché dans ses personnages et probablement un brin boboïste il faut bien l'avouer. Oui mais "Away we go" c'est l'histoire d'amour qui file la patate, un véritable bol de fraicheur dans ce monde de brute.
C'est drôle, c'est léger, bien écrit et même si cela reste souvent prévisible, la joie de vivre qui jailli de l'écran fait un bien fou.
Mention spécial à l'excellente Maya Rudolph !
Note : 7.5/10

The box de Richard Kelly

Synopsis :

Norma et son époux mènent une vie paisible dans une petite ville des Etats-Unis jusqu'au jour où une mystérieuse boîte est déposée devant leur domicile. Quelques jours plus tard, se présente l'énigmatique Arlington Steward qui leur révèle qu'en appuyant sur le bouton rouge de la boîte, ils recevraient 1 000 000 $, mais cela entraînerait la mort d'un inconnu...

Avec Cameron Diaz, James Marsden, Frank Langella

Date de sortie cinéma : 4 novembre 2009


Vu vendredi.
Richard Kelly est moi on est tombé amoureux à l'époque de Donnie Darko : il était jeune, moi aussi, il était mélancolique, moi aussi, et il délivrait tout simplement un des meilleurs films que j'ai pu voir.
Depuis, chaque nouveau film est attendu avec impatience de ma part. Mais après le très bancal "Southland Tales" je voyais "The box" comme le film qui lui permettrai de remettre les pendules à l'heure et de prouver qu'il est le grand réalisateur que j'avais pu voir en lui.
Au final cela n'est pas le cas, car si "The box" se révèle plus "structuré" il est aussi moins absolu que Donnie Darko. La faute principalement à une mise en scène distante et froide qui peine à se montrer persuasive vis à vis de son sujet, du coup, difficile de rentrer totalement dans cette intrigue un peu farfelue pourtant bien aidé par le trio d'acteurs Cameron Diaz, James Marsden et Frank Langella, tous les trois très convainquant.
Pourtant Kelly démontre aussi qu'il est quelqu'un d'ambitieux, d'extrèmement talentueux et de soigné, un homme sans concession qui va au bout de ses délires quitte à parfois se perdre un peu en route.
Pour ceux qui ont vu ses deux premiers films je crois que le plus simple avec "The box" c'est de s'attendre à un mix entre Donnie Darko et "Southland Tales", finalement c'est peut être ça qui se rapproche le plus.
Note : 6.5/10

Le vilain d'Albert Dupontel

Synopsis :

Un braqueur de banques, le Vilain, revient après 20 ans d'absence se cacher chez sa mère Maniette. Elle est naïve et bigote, c'est la planque parfaite. Mais celle-ci découvre à cette occasion la vraie nature de son fils et décide de le remettre dans le " droit chemin ". S'ensuit un duel aussi burlesque qu'impitoyable entre mère et fils.

Avec Albert Dupontel, Catherine Frot, Bouli Lanners

Date de sortie cinéma : 25 novembre 2009

Vu mardi en avant-première.
Dupontel avait déjà perdu une partie de sa folie avec "Enfermés dehors" en 2006, il ne fait que confirmer sa baisse de régime dans "Le Vilain" ...
Plus prévisible, plus calibrer et surtout moins naturel, le dernier Dupontel se révèle au final malheureusement bien plus sage et conventionnel que le réalisateur présent sur place à bien voulu nous le dire.
Albert Dupontel se "Druckerise" en quelque sorte, du trash bien calculé pour faire frémir la ménagère de plus de 50 ans (j'exagère un peu j'avoue :p ) à l'image de Catherine Frot, coqueluche de son dernier métrage, qui devient en quelque sorte l'emblème de ce qu'est peut être entrain de devenir notre bon vieil Albert ...
En espérant un sursaut pour son prochain film car le monsieur vaut bien mieux que ça et il nous l'a déjà souvent prouvé.
Note : 5/10