vendredi 26 octobre 2007

Paranoïd Park de Gus Van Sant

Synopsis :
Alex, jeune skateur, tue accidentellement un agent de sécurité tout près du skatepark le plus malfamé de Portland, le Paranoïd Park. Il décide de ne rien dire.

Avec Gabriel Nevins, Jake Miller, Daniel Liu


Date de sortie : 24 Octobre 2007


Vu hier.
Accorché à mort par le dernier Gus Van Sant, Last days, j' attendais celui ci avec une certaine impatience, surtout suite aux critiques élogieuses que j' ai pu voir un peu partout ...
Et bien finalement déçu. Le réalisateur reprend dans Paranoïd Park le même genre de mise en scène que dans sa trilogie mais la sauce prend moins bien, cette fois ci l' interêt du film est limité, la poésie n' opère pas comme dans Gerry ou Elephant et l' ennui pointe le bout de son nez à chaque instant.
Les plans tournés au ralenti en Super 8 sont magnifiques mais on tendance à se répèter inlassablement, de même que l' intrigue du film qui n' abouti à rien au point où l' on se demande si l' on a vu autre chose à part des skateurs qui s' éclatent sur le bitume pendant 1h30 ...
Malgré tout il faut saluer le travail sur le son qui tente une approche psycologique du personnage principale lui même interprêté par l' impressionnant Gabriel Nevins !!! Une bande sonore hypnotique et étrange qui va chercher l' état d' esprit du jeune Alex.
Travaillé mais pas reussi malgré tout le film se laisse voir par respect pour ce réalisateur hors du commun et son style imcomparable, néanmoins sur ce coup là, la mayonnaise ne prend pas.

Note : 4/10

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Pour ma part, j'ai Elephant à la maison. Pas encore regardé. Tu l'as vu, celui-là ?

Stéphane a dit…

Oui je l' ai vu lors de sa sortie ciné.
Elephant flotte entre une poésie certaine, un drame terrible et un certain ennui ... mais c' est un avis personnel.
Pour résumé, Gerry et Elephant sont des films à voir au moins une fois pour leur ambiance unique bien qu' un peu ennuyant par moments.
Last days est pour moi le film qui se détache, la lenteur du film, cette symbiose avec la nature colle bien avec la dépression et l' impression d' agonie qui emballe le film.