vendredi 20 février 2009

The wrestler de Darren Aronofsky

Synopsis :

A la fin des années 80, Randy Robinson, dit The Ram ("Le Bélier"), était une star du catch. Vingt ans plus tard, il ne se produit plus que dans des salles de gym de lycées ou des maisons de quartier... Brouillé avec sa fille, il est incapable d'entretenir une relation durable avec quiconque : il ne vit que pour le plaisir du spectacle et l'adoration de ses fans.
Mais lorsqu'il est foudroyé par une crise cardiaque au beau milieu d'un match, son médecin lui ordonne d'abandonner le catch : un autre combat pourrait lui être fatal. Contraint de se ranger, il tente de renouer avec sa fille et, dans le même temps, entame une liaison avec une strip-teaseuse vieillissante. Pourtant, son goût du spectacle et sa passion pour le catch risquent bien de reprendre le dessus et de le propulser de nouveau sur le ring...

Avec Mickey Rourke, Marisa Tomei, Evan Rachel Wood

Date de sortie : 18 Février 2009


Vu mercredi.
2 ans que j'attendais ce film !! Dès la seconde où se sont rallumées les lumières de la salle où était projeté "The Fountain" ...
Aronofsky venait en trois films de se faire une grande place dans le monde cinématographique et accessoirement dans ma petite tête.
Alors dire que mes attentes étaient grandes (trop?) serait peu dire ... Bref viendez-en aux faits ...
Pour son quatrième film, le réalisateur Américain délaisse ses mises en scènes tape à l'oeil et chargées. Pour faire simple c'est l'opposé total de "The fountain" et je n'exagère pas d'un poil. Difficile de décelé qu'il s'agit bien du même metteur en scène d'ailleurs !! J'ai lu quelque part une personne qui disait que c'est un mixte entre Rocky et les frères Dardenne, ben je crois qu'on ne peut pas mieux résumé ! Sauf qu'a l'opposé des Frères Belges que je trouve toujours un peu froid personnellement, Aronofsky nous touche en plein coeur comme à son habitude.
Mise en scène minimaliste donc pour un drame authentique et bouleversant habité par un Mickey Rourke qui se mets à nu. En effet les parallèles avec sa vie sont tellement évident qu'il ne joue pas, il est Randy. C'est ce qui rend le film encore plus fort, plus fragile.
Le scénario se déroule sans grosses surprises malgré tout, mais le fond est intéressant, les rencontres avec sa fille sont à chaque fois éprouvantes et font parties des très belles scènes du film, tout comme ce final ouvert où chacun peut voir ce qu'il veut ... SPOILER Un dernier effort, sorte de suicide devant son public, un suicide pour ne plus souffrir, dire adieu à sa fille, au bonheur, à la solitude et enfin être en paix, ou alors est ce seulement son dernier match, le dernier coup du Bélier avant de se retirer?) FIN DE SPOILER
Final d'une émotion intense, tant pour le film que pour ce grand acteur qu'est Mickey Rourke ! Chapeau l'artiste !
Le score de Clint Mansell est beaucoup plus discret, presque effacé mais c'est totalement fait exprès, quand à la chanson de Springsteen elle colle parfaitement au film.
Quand à Aronofsky il prouve qu'il a plus d'une corde à son arc, au delà de son univers, il prouve son aptitude à toujours se surpasser même dans un style où personne ne l'attendais.
Note : 8.5/10

1 commentaires:

Anonyme a dit…

Très bien commenté ce film , un vrai chef d'oeuvre qui remplace les bouses comme B13U ... :)